Les Démocrates attendent Trump aux « mid-term » !

Publié par le 7 Mai, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les Démocrates attendent Trump aux « mid-term » !

Le Parti démocrate américain est KO debout.

L’équipe de choc mise en place par Donald Trump mène un combat dévastateur contre l’Etat profond constitué en grande partie par les administrations démocrates.

Le démantèlement de l’agence d’aide au développement (USAid) est une attaque frontale contre le système de financement occulte de nombreuses associations progressistes organisé par le Parti démocrate.

Les Démocrates courbent le dos et tentent de contrer les décisions de Donald Trump et Elon Musk en lançant des attaques juridiques via certains juges favorables à leur parti.

Mais ils attendent plus probablement les élections de mi-mandat (mid-term) en espérant reprendre le Congrès et pouvoir mettre fin aux (ex)actions de Trump.

Voici un article du Saker francophone qui décrit le climat qui règne dans le Parti démocrate et sa stratégie pour contrer Donald Trump :

Etat des lieux

Pour les Jacobins américains qui dirigent le Parti démocrate, « lutter contre le fascisme » signifie s’opposer à toute tentative de purger la corruption de la bureaucratie bien établie, tout comme leur expression favorite « notre démocratie » désigne en réalité le réseau de magouilles et d’activisme despotique qui anime leur système politique. C’est exactement ainsi et pour cette raison que l’USAID a joué un rôle crucial dans la distribution des butins capturés aux contribuables sous forme de salaires versés à des ONG pour que des diplômés en études de genre jouent les « activistes », afin d’imposer leur forme particulière de folie sadique au pouvoir sur le pays — et de permettre au jeu de continuer.

L’âne est l’emblème des Démocrates, et l’éléphant celui des Républicains

Aujourd’hui, l’USAID est dispersée aux quatre vents et tout ce qui lui reste, c’est sa base de juges fédéraux et la horde d’avocats spécialisés dans les guerres juridiques qui leur fournissent des affaires bidons pour empêcher la poursuite de l’opération de nettoyage de l’exécutif de M. Trump. N’oubliez pas : Robespierre, le chef des Jacobins pendant la Révolution française, était avocat. Leur version de la défense de « notre démocratie » en 1793 était le règne de la Terreur qui a envoyé au moins 17 000 opposants politiques à la guillotine.

Jamie Raskin

Le représentant Jamie Raskin (D-MD) est le Robespierre des Démocrates. Il promet son propre règne de terreur lorsque son parti reprendra le contrôle du Congrès lors des élections de mi-mandat de 2026. Norm Eisen est son avocat principal et son stratège juridique. Son seul objectif est de reprendre le pouvoir afin de rétablir le régime sadique des Démocrates, basé sur le contrôle de la pensée et les flux financiers qui l’alimentent. Voilà où en sont les choses pour le moment. On sent que cette tension tend vers quelque chose qui ressemble à une guerre civile.

Le jeu consiste désormais à pousser le président Trump à prendre n’importe quelle mesure exécutive qui défierait cette insurrection légale et l’exposerait à une procédure de destitution après janvier 2027, date à laquelle un nouveau Congrès sera constitué, théoriquement avec une majorité Démocrate. Le plan d’action de Raskin et Eisen comporte plusieurs failles. L’une d’elles est leur supposition que le Parti démocrate est suffisamment populaire pour remporter la majorité au Congrès en 2026, ou qu’il bénéficiera des dispositifs de fraude électorale mis en place pour remporter la victoire quoi qu’il arrive.

Le Parti commet actuellement des erreurs grossières en soutenant des mesures manifestement insensées auxquelles s’oppose une grande majorité des électeurs, telles que l’arrêt de l’expulsion des immigrants illégaux, l’autorisation pour les hommes de participer aux compétitions sportives féminines et l’opposition à la preuve de la citoyenneté lors des élections fédérales. Autrement dit, les électeurs ont parfaitement conscience de la folie et du caractère destructeur du Parti démocrate.

La question est la suivante : que peut-on faire contre cette insurrection juridique ? Une solution simple serait que le Congrès adopte une loi limitant le pouvoir des juges fédéraux de rendre des ordonnances qui affectent l’ensemble du pays en dehors de leur propre circonscription. Le président de la commission judiciaire du Sénat, Charles Grassley, a présenté le Judicial Relief Clarification Act of 2025. M. Grassley fait valoir que les injonctions nationales, qui permettent à un seul juge de district de bloquer des politiques fédérales dans tout le pays, constituent un abus de pouvoir judiciaire et perturbent l’équilibre constitutionnel des pouvoirs.

À la Chambre des représentants, le représentant Darrel Issa (R-CA) a présenté le No Rogue Rulings Act of 2025 (HR 1526, adopté le 9 avril) pour compléter le projet de loi du sénateur Grassley. La Constitution est quelque peu vague quant à la composition du pouvoir judiciaire fédéral en dessous de la Cour suprême et laisse essentiellement au Congrès le soin de fixer les paramètres du pouvoir des juges fédéraux. Le Congrès peut également modifier ou supprimer des districts, comme le district fédéral de Washington, d’où émanent tant de poursuites judiciaires partisanes du Parti démocrate sous l’égide de juges militants James Boasberg, Amy Berman Jackson, Tanya Chutkan et Beryl Howell (tous impliqués dans les poursuites sadiques contre les accusés du 6 janvier).

Les projets de loi de chaque chambre doivent ensuite passer par un processus de réconciliation qui les réduit à un seul texte législatif pouvant être envoyé à M. Trump pour signature présidentielle. L’adoption par la Chambre est probablement assurée. Le problème est que, selon les règles du Sénat, les Démocrates pourraient organiser une flibusterie qui nécessiterait 60 voix pour être levé. Les Républicains ne contrôlent la chambre que par une majorité de 53 contre 47, et aucun Démocrate n’a signalé son intention de voter en faveur d’un tel projet de loi. Dans tous les cas, l’ensemble du processus prendrait des mois et pourrait ne pas aboutir.

Une solution beaucoup plus simple serait que la Cour suprême (SCOTUS) statue, dans l’une des nombreuses affaires dont elle est actuellement saisie, que les manœuvres judiciaires des juges fédéraux constituent une ingérence dans les pouvoirs de l’exécutif indépendant — en bref, que le pouvoir judiciaire ne peut usurper les pouvoirs exécutifs du président, qui comprennent la conduite de la politique étrangère, la gestion du personnel des agences exécutives et certaines questions relatives à l’utilisation des deniers publics.

Une autre solution serait l’application par le ministère de la Justice de la loi fédérale 18 USC 371, Conspiracy to Defraud the United States (Conspiration en vue de frauder les États-Unis), à l’encontre de Norm Eisen et de ses collègues juristes pour avoir tenté de noyer malicieusement le pouvoir exécutif dans des litiges dans le but d’annuler les pouvoirs exécutifs du président. Au-delà de tout cela, c’est l’abîme : une élection annulée, un chef de l’exécutif paralysé et une crise constitutionnelle susceptible de déboucher sur des violences civiles. Les Démocrates semblent prêts à s’engager dans cette voie, voire impatients de le faire.

Les Jacobins de 1793 étaient eux aussi assoiffés de sang, et ils en ont versé beaucoup. À l’été 1794, ce fut finalement leur propre sang qui coula à flots… et le règne de terreur des Jacobins prit fin de manière soudaine et définitive. Tirez les leçons de leur exemple.

James Howard Kunstler pour le Saker francophone.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *