Macron, aussi droit dans ses bottes que le fut Alain Juppé, dans un des épisodes de la réforme des retraites, n’apprend jamais des conflits qu’il déclenche.
Il n’a décidément rien compris des manifestations dites des Gilets jaunes. Il n’a probablement retenu que la fin du mouvement qui avait été totalement infiltré et dévoyé par l’extrême gauche. La violence de ces derniers lui avait permis de réprimer très violemment cette révolte qui, au début, témoignait de la révolte de certaines forces vives de la Nation, étranglées par les taxes et les impôts.
Aujourd’hui, c’est une autre part de ces forces vives, les paysans et particulièrement les éleveurs, qui ne veulent pas mourir à cause de directives venues de Bruxelles.
En Ariège, au lieu de discuter avec les éleveurs et tenter de les convaincre, Macron leur a envoyé directement les blindés Centaure et les hélicoptères lanceurs de grenades lacrymogènes !
Trahis, une fois de plus, par ce faux syndicat pro-Macron, qu’est la FNSEA, mais soutenus par deux syndicats habituellement ennemis, la Coordination rurale et Confédération paysanne et les éleveurs ont perdu une première bataille mais réfléchissent à un mouvement national qui pourrait marcher sur les traces des Gilets jaunes.
Macron chassé par les paysans, cela ferait une excellente fin pour ce second mandat crépusculaire !
Dans cet article, la Gazette du Tocsin donne la parole à Nicolas Vidal qui rapporte en détail le déroulement de cette journée du 11 décembre 2025 :
11 décembre 2025 : une journée noire pour la France
Affrontements entre paysans et forces de l’ordre en Ariège, récit d’une journée noire.
Jeudi 11 décembre 2025, l’État a ouvertement
déclaré la guerre au peuple français historique.
Hier, les auditeurs de Tocsin ont sans doute vécu le direct le plus éprouvant depuis la création de notre média. Mille cinq cents braves — agriculteurs ou simples citoyens, femmes, jeunes et anciens — se sont rassemblés à la ferme du Mouriscou, dans le village des Bordes-sur-Arize, en Ariège, pour tenter d’empêcher l’abattage d’un troupeau de 203 vaches dont une seule avait été déclarée malade de dermatose nodulaire.
Face à eux s’est dressé un dispositif militaro-policier d’une ampleur effarante : plusieurs centaines de gendarmes mobiles, quinze Centaures et un hélicoptère qui a largué des gaz lacrymogènes sur la foule.
Du petit matin jusqu’à la nuit tombée, Tocsin les a suivis. Plusieurs auditeurs venus sur place se sont improvisés reporters de terrain, nous permettant de diffuser des images que les médias « mainstream » auraient censurées. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui ont accepté de filmer pour nous ces scènes d’une rare violence. Aux côtés des paysans, ils ont été les héros du jour.
Pierre-Guillaume Mercadal, l’un des chefs de file de cette opération de résistance, a tenté jusqu’au bout de négocier avec les forces de l’ordre en leur soulignant le caractère absurde des instructions reçues. En direct, il a réussi à convaincre sept gendarmes de déposer les armes et, après une accolade fraternelle, a entonné une Marseillaise qui nous a tous émus aux larmes. Sans doute l’image la plus forte de la journée.
Mais avant cela, nous avons surtout assisté à la progression acharnée de gendarmes lourdement équipés, exécutant à la lettre les ordres venus de la préfecture et du ministère de l’Agriculture, lesquels refusaient toute discussion avec les paysans alors même que l’ensemble des syndicats agricoles avaient signé un protocole allégé demandant de n’abattre que la vache malade afin d’épargner le reste du troupeau.
Tocsin a même tenté d’appeler en direct les services du préfet Hervé Brabant et ceux d’Annie Genevard, sans obtenir de réponse. Cependant, nous avons pu recueillir en temps réel les réactions de plusieurs personnalités de premier plan, choquées par le sort réservé aux agriculteurs. Patrick Sébastien, Philippe de Villiers, Christine Boutin, et jusqu’à la députée socialiste de l’Ariège Martine Froger, ont exprimé tour à tour leur incompréhension, leur honte et leur dégoût. La démission de la ministre de l’Agriculture a été réclamée à plusieurs reprises.
Ce direct a également permis de démonter en direct les mensonges relayés par les médias officiels et les services de l’État. À 18 heures, *La Dépêche du Midi* a publié un article affirmant qu’un accord avait été trouvé entre les exploitants de la ferme, les syndicats agricoles et les pouvoirs publics, entérinant l’abattage du troupeau. En réalité, sur les deux frères associés à l’exploitation, un seul — majoritaire — a donné son accord, après que l’État l’eut menacé d’une amende de 5 000 euros par nouvelle vache malade. La Coordination rurale, elle, n’a jamais accepté l’abattage.
Peu après, la préfecture de l’Ariège a diffusé un communiqué prétendant que les manifestants étaient infiltrés par l’ultragauche et que des cocktails Molotov avaient été lancés sur la police — des accusations qu’aucune image ne vient étayer. Cette émission aura eu un mérite : briser le monopole médiatique sur la couverture d’un événement d’importance nationale.
Interviewé une dernière fois vers 23 heures, après trois jours sans sommeil et l’annonce de l’abattage du troupeau, Pierre-Guillaume Mercadal se voulait optimiste pour la suite. Une union sacrée a été proclamée entre les syndicats agricoles, mais surtout entre paysans et citoyens qui se sont levés ensemble pour défendre leurs libertés.
Ce n’est que le commencement de quelque chose de très grand.
Nicolas Vidal pour la Gazette du tocsin.




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