Les médias détestent les drapeaux tricolores !

Publié par le 27 Sep, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les médias détestent les drapeaux tricolores !

Les médias français ne s’offusquent jamais de voir dans les stades des drapeaux algériens ou marocains …

Vous ne les entendrez jamais critiquer la présence de drapeaux palestiniens dans une manifestation pour des revendications organisées par des syndicats.

Par contre, si quelques drapeaux français défilent dans la rue, ces mêmes médias froncent les sourcils et se demandent si l’extrême droite ne se cacherait pas derrière !

Cette suspicion contre les drapeaux nationaux n’est pas l’apanage des médias français puisque la presse britannique a montré le même travers lors de la manifestation identitaire qui s’est déroulée le 13 septembre dernier à Londres.

Voici un article de la Sélection du jour qui pointe ce parti-pris médiatique.

Manifestation identitaire à Londres :
lorsque les médias sonnent l’alerte … pour rien !

Pour mes lecteurs pressés, voici ce qu’il faut retenir de cet article :

  • La manifestation patriotique Unite The Kingdom a rassemblé 150 000 personnes à Londres ce mois-ci
  • Les médias britanniques ont prévenu contre des violences et des propos racistes et xénophobes 
  • Pourtant, sur place, l’état d’esprit était pacifique et bon enfant, avec seulement vingt-cinq arrestations
  •  L’événement, organisé par des associations, symbolise l’insatisfaction de l’électorat face aux politiques du Labour et des Conservateurs

Et voici l’article complet :

Le 13 septembre, des centaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues du quartier de Westminster, à l’appel de plusieurs associations patriotiques. L’avertissement des grands médias britanniques à boycotter cet événement — décrit comme nationaliste et raciste — n’a pas découragé hommes, femmes et enfants, de tous horizons, de démontrer leur patriotisme dans un climat pacifique.

Les Britanniques ne sont pas aussi adeptes des manifestations qu’en France, où il s’agit presque d’un sport du dimanche. Sans doute est-ce pour cette raison que l’organisation d’une marche géante à Londres, le samedi 13 septembre, a provoqué autant de surprise dans les grands médias britanniques : la BBC, Sky News, itv, Channel 4, etc.

Il s’agissait certainement d’une manifestation à la gloire de la Grande-Bretagne. L’Union Jack, le drapeau écossais bleu traversé de la croix blanche de Saint George, et le drapeau du Pays de Galles, vert et blanc, avec au centre le dragon rouge, étaient brandis à perte de vue dans ce cortège. De nombreuses croix étaient aussi portées par la foule, et des chants chrétiens scandés par les manifestants et animateurs sur l’estrade. Rien de trop offensif jusqu’ici, même si un journaliste de la chaîne d’information britannique, Sky News, n’a pas caché sa gêne face à ce qu’il a qualifié de « nationalisme chrétien affiché ».

Qu’est-ce qui a donc tant dérangé les médias traditionnels anglais ? Certains ont souligné les heurts avec la police. Mais la crédibilité d’une telle accusation est peu fondée : seuls vingt-cinq manifestants ont été arrêtés par la police. En comparaison, le Notting Hill Carnival d’août 2024, où 528 arrestations ont été menées, dont 50 pour possession d’une arme et 21 pour des violences de nature sexuelle. Certes, environ deux millions de personnes se sont rendues au carnaval et non pas quelques centaines de milliers. Pour autant, le contraste est saisissant entre une manifestation décrite comme nationaliste – donc à risque – et un carnaval apparemment festif et promoteur de la diversité.

Plus problématique pour les médias était la présence de deux individus effectivement controversés. D’abord, Tommy Robinson, organisateur phare de la marche, connu pour ses positions très hostiles à l’Islam et à des actes de violence dans les rues. Ensuite, Elon Musk était présent via visioconférence. Ce dernier a apporté son soutien aux manifestants, et appelé à la dissolution de la Chambre des Communes. Durant sa visioconférence, Musk a aussi répété ses attaques traditionnelles contre le wokisme et la gauche. Autrement dit, rien de nouveau.

Au-delà du contenu, elle était surtout le signe d’un mouvement de grande ampleur en faveur d’une politique de préférence nationale, en matière d’immigration en particulier. À cette occasion, nombreux étaient les manifestants qui défilaient pour la première fois de leur vie. Beaucoup venaient d’Écosse ou du Pays de Galles, régions spécialement touchées par la division nord-sud du pays et par le déclassement des provinces.

Suzanne et Sam ont voyagé 322 kilomètres depuis le sud du Pays de Galles, où ils dirigent un pub, The Flying Pig. L’un et l’autre expliquent à la BBC ne pas être des soutiens actifs de Tommy Robinson. En revanche, ils sont venus parce que « des personnes se levaient pour défendre leur identité britannique », débute Sam. En revanche, ils reconnaissent que Robinson représente tout de même une catégorie souvent décrite comme délaissée dans le pays. « Il parle, explique Sam, de l’homme blanc de la classe ouvrière, d’une manière dont le gouvernement est incapable. Le gouvernement est tellement détaché dans sa tour d’ivoire, cet homme a vécu et grandi avec les hommes sur le terrain », conclut-il. Ce sentiment est partagé chez de nombreux manifestants. Davantage qu’un rejet de l’Islam ou de races étrangères, beaucoup demandent d’abord que leur gouvernement travaille en leur faveur.

Pour l’heure, les partis traditionnels ont souvent déçu ces milliers de manifestants à ce sujet. Après quatorze années du parti conservateur au pouvoir, le niveau d’immigration a battu des records historiques, montant à 906 000 en 2023, malgré les promesses répétées de Boris Johnson et Rishi Sunak d’inverser cette tendance.

Désormais, nombreux sont ceux, parmi les manifestants, qui se tournent vers le parti de Nigel Farage, Reform UK, qui promet une réduction massive de l’immigration. L’échéance à suivre de près sera l’élection régionale du Pays de Galles en mai 2026, où les sondages donnent Reform à 29 %, un point derrière le parti nationaliste gallois de gauche, Plaid Cymru, donné à 30 %.

Max George pour la Sélection du jour.

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