L’étude bidon qui tente de réhabiliter les vaccins ARN

Publié par le 8 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

L’étude bidon qui tente de réhabiliter les vaccins ARN

De tous les coins du monde parviennent depuis des mois, des études sérieuses qui chiffrent les effets secondaires des vaccins ARN Messager utilisés massivement durant la crise du covid.

Plusieurs études ont documenté une augmentation de la surmortalité, notamment des jeunes, observée juste après le début des campagnes de vaccination.

Ce précédent article traite du cas de la Suisse :

Des données de surmortalité inquiétantes en Suisse

Aux Etats-Unis, l’utilisation des vaccins ARN n’est plus officiellement recommandée et doit être limitée aux personnes très fragiles.

On se rappelle que durant le covid, certaines études vantant les mérites des vaccins ARN ou critiquant les traitements alternatifs aux vaccins avaient été publiées et le plus souvent retirées après que des spécialistes en aient dénoncé l’invalidité.

Ce fut le cas de cette « fameuse » étude du Lancet qui dénonçait la mortalité soi-disant observée avec l’utilisation de l’Hydroxychloroquine pourtant utilisée massivement depuis des dizaines d’années, notamment en Afrique.

Il semble qu’une étude de cet acabit vienne d’être publiée sous le nom d’étude EPI-PHARE. Voici un article du Média 4-4-2 qui émet des doutes sérieux sur la validité de cette étude.

Le fait que Laurent Joffrin s’enthousiasme pour les résultats de cette étude jette un trouble sur celle-ci quand on se rappelle que le journaliste était un vaccinolâtre convaincu et qu’il montrait beaucoup d’agressivité contre le professeur Raoult !

En résumé, cet article ne croit pas à l’étude EPI-PHARE avec les arguments suivants :

  • EPI-PHARE n’est pas un laboratoire universitaire indépendant, mais un consortium liant l’Agence du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie (CNAM).
  • L’étude écarte tous les décès survenus dans les 6 mois suivant la vaccination !
  • Les individus décédant dans les deux semaines suivant la vaccination sont comptabilisés parmi les non-vaccinés,
  • L’étude ne tient pas compte des enfants, des adolescents et des personnes âgées !

Biais, exclusions et opacité :
Les dessous de l’étude EPI-PHARE
qui célèbre les vaccins ARNm

L’étude publiée par EPI-PHARE dans JAMA Network Open, s’appuyant sur les données de près de 28 millions de Français, est présentée comme l’ultime preuve de l’innocuité et des bienfaits des vaccins ARNm. Affirmant une réduction de 25 % de la mortalité toutes causes, elle semble sceller le débat. Pourtant, un examen détaillé révèle une architecture statistique conçue pour produire un résultat rassurant, au mépris de rigueurs scientifiques essentielles.

En excluant les décès précoces et les populations fragiles, on peut en effet « prouver » presque tout ce que l’on souhaite.

Le mirage du « vacciné en bonne santé »

Le défaut originel de ce type d’étude observationnelle réside dans le biais du « vacciné en bonne santé ». Les premiers à se faire injecter un produit nouveau sont rarement les plus fragiles. L’étude tente de corriger ce biais via des ajustements complexes, mais comment croire qu’un vaccin ciblant un virus réduirait de façon spectaculaire la mortalité par cancer ou accident ? Cette affirmation biologiquement farfelue trahit moins un effet du sérum que le profil intrinsèquement plus robuste des personnes vaccinées. Des analystes indépendants estiment que ce biais non maîtrisé pourrait à lui seul expliquer la totalité du bénéfice fantasmé de 25 %.

L’art d’effacer les morts gênantes

La méthodologie opère un tour de passe-passe temporel en écartant de l’analyse principale les décès survenant dans les six mois suivant l’injection.

Cette période, pourtant cruciale pour observer d’éventuels effets secondaires aigus comme les myocardites, est purement et simplement évacuée.

Pire :

les individus décédant dans les deux semaines suivant la vaccination sont comptabilisés parmi les non-vaccinés.

Ainsi, les risques immédiats sont occultés, permettant d’embellir artificiellement le bilan à long terme. Une manière habile de garantir un résultat favorable en amont.

Une population d’étude soigneusement triée

L’étude se cantonne aux 18-59 ans, éliminant d’un revers de la main les enfants, les adolescents et les personnes âgées. Ces dernières, pourtant principales cibles de la campagne et majoritaires dans la mortalité, sont absentes du tableau. Cette exclusion commode interdit toute extrapolation à la population réelle. De même, aucune analyse fine par sexe ou par tranche d’âge n’est proposée, masquant par exemple les risques spécifiques pour les jeunes hommes. Le manque de granularité et l’omission des causes de décès précises transforment cette vaste enquête en un outil aveugle.

L’indépendance perdue des institutions

EPI-PHARE n’est pas un laboratoire universitaire indépendant, mais un consortium liant l’Agence du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie (CNAM).

Ces institutions, pilotes de la campagne vaccinale et du passe sanitaire, peuvent-elles produire une analyse neutre sur leur propre politique ?

La confidentialité des données brutes et l’absence de publication du code source interdisent toute vérification extérieure, confinant le débat à une confiance aveugle en des organismes dont la crédibilité est désormais un enjeu de pouvoir.

Un récit qui bute sur la réalité des chiffres

Les conclusions de l’étude entrent en contradiction avec d’autres signaux inquiétants, comme l’excès de mortalité non-COVID persistant ou l’augmentation des admissions pour causes cardiaques observées sur le terrain. Surtout, elle prétend établir une causalité protectrice là où seule une corrélation, biaisée, est observable.

Cette étude monumentale illustre la dérive d’une science devenue outil de communication.

À force d’ajustements statistiques, d’exclusions stratégiques et d’opacité, elle construit un récit de sécurité plus qu’elle n’en apporte la preuve. Dans un climat de défiance, cette entreprise de réassurance par les chiffres, si elle évite soigneusement les questions qui fâchent, ne fait qu’approfondir le fossé entre les institutions et une partie du public.

La vérité scientifique mérite mieux qu’une gestion des données au service d’un narratif officiel.

Yoann pour le Média 4-4-2.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *