Libé : toujours plus loin dans l’indécence !

Publié par le 18 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Libé : toujours plus loin dans l’indécence !

« Saurons-nous, à l’occasion de ce procès, rester fidèles à la pensée de Robert Badinter, que la France vient de panthéoniser le jour de la date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort dont il est l’auteur ?

C’est le défi auquel nous faisons collectivement face. »

C’est par ces mots qu’une journaliste de Libération a cru bon de se féliciter que la violeuse, la tortionnaire et la meurtrière de la petite Lola échappe à la peine de mort grâce à son abolition par Robert Badinter et François Mitterrand.

C’est une manière de reconnaitre que cette algérienne sous OQTF aurait probablement été condamnée à mort par un jury populaire. Mais aujourd’hui elle échappera à la détention à perpétuité, que Badinter avait promise en remplacement de la peine capitale, et qui ne fut jamais mis en place !

Ce qu’oublie de dire cette journaliste, c’est que c’est aussi un peu grâce à Robert Badinter et au laxisme et à la culture de l’excuse qu’il a introduits dans la justice que cette immigrée a pu entrer, et se maintenir illégalement sur le territoire français !

Et qu’on a aujourd’hui tant de mal à expulser les ennemis de la France !

Contrairement à ce qu’écrit Libé, ce n’est pas la France qui a panthéonisé Robert Badinter mais la seule gauche ! Beaucoup de voix se sont élevées pour le rappeler !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce cet article de Libé :

Procès Lola : Libération remercie … Robert Badinter !

Le 14 octobre 2022, voilà trois ans, la petite Lola Daviet, âgée de douze ans, était violée, torturée, assassinée puis enfermée dans une malle par une ressortissante algérienne sans domicile fixe, en situation irrégulière en France depuis 2019. Son nom : Dahbia Benkired. Deux mois avant qu’elle ne tue la jeune fille, elle avait été frappée d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

La France bouleversée

Le récit atroce du calvaire de Lola bouleversa l’opinion publique et la classe politique, notamment le parti Reconquête, que l’on accusa plus tard de récupération politique. Pourtant, l’argument des braves gens qui défilèrent pour rendre hommage à la mémoire de cette énième victime du vivre ensemble était simple : si l’OQTF avait été appliquée immédiatement, Lola n’aurait pas été assassinée.

Ce vendredi 17 octobre, le procès de la ressortissante algérienne va s’ouvrir. C’est le moment que choisit une certaine Sabrina Champenois, journaliste à Libération, pour rédiger un billet au titre prometteur :

Procès du meurtre de Lola : le moment ou jamais de remercier Robert Badinter.

Le ton est donné. Mme Champenois pose une question idéologique :

Saurons-nous, à l’occasion de ce procès, rester fidèles à la pensée de Robert Badinter, que la France vient de panthéoniser le jour de la date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort dont il est l’auteur ? C’est le défi auquel nous faisons collectivement face.

Après avoir rappelé les circonstances sordides du meurtre de Lola, après avoir rappelé l’absence d’empathie ou de remords de la part de la tueuse, après avoir reconnu que le « mobile » (un problème de passe d’accès refusé par la maman de Lola, gardienne d’immeuble) était d’une atroce futilité, la journaliste rappelle les lecteurs de Libération à la « raison ».

Haine meurtrière

« Festin anti-immigration », « ébullition rance », « bouffées fétides » : le champ lexical du tube digestif est convoqué pour montrer que l’envie d’éliminer une criminelle irrécupérable, une envie qui ressurgit ces jours-ci, relève des tripes, donc de la laide passion, de la haine meurtrière qui répondrait à une autre haine meurtrière. « Couper un homme vivant en deux », disait Badinter, à propos de la laideur de la peine capitale. C’est donc pour cela qu’il faudrait être reconnaissant au cher grand homme.

Il y a cependant une chose que Libé ne comprend pas, ne peut pas (ou ne veut pas) comprendre. La peine capitale n’est pas simplement, comme avait tenté de le faire croire Badinter, une vengeance passionnelle, pulsionnelle, archaïque. Elle est la séparation prononcée entre le corps social et celui ou celle qui lui fait du mal. Comme toute séparation, elle est le signe d’un échec des deux parties. Le corps social a échoué à apprivoiser une personne, cette personne a échoué à s’adapter. Comme un organisme qui expulse un virus, la société, représentée par des jurés populaires, se sépare d’une personne qui ne peut lui faire que du mal et se recompose immédiatement. Il n’y a rien d’irrationnel, là-dedans. Au passage, amusant numéro de vierge effarouchée de la part d’un journal qui ne dénoncera jamais la Terreur ou le maoïsme…

Titre provocateur, récitation d’un catéchisme dépassé, psychiatrisation de l’opposant : pas de doute, on est dans la presse de gauche. Plus personne ne lit Libération, malgré une généreuse pluie de subventions. On se demande vraiment pourquoi …

Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.

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