Macron a osé célébrer les 40 ans de Schengen

Publié par le 18 Juin, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Macron a osé célébrer les 40 ans de Schengen

Oui, il a osé ! Rien n’arrête l’européiste béat et forcené !

Considérer Schengen comme un espace de liberté, passe encore ! Mais oser parler de « garantie de sécurité » est un non-sens et une provocation.

A moins que Macron n’ait voulu parler de la liberté des délinquants, des dealers et des migrants qui bénéficient, comme les Européens, de la liberté de circulation dans toute l’UE.

Comment se fait-il que depuis des décennies, aucune instance de Bruxelles, Commission ou Parlement, n’ait fait voter la limitation de cette liberté aux seuls Européens ?

Julien Michel, dans cet article de la Lettre patriote, partage mon indignation :

40 ans de Schengen : Macron fête
l’effondrement des frontières …
… au champagne

Le 14 juin 1985, naissait à Schengen – charmante bourgade luxembourgeoise – un projet qu’on nous vendait comme un progrès de la liberté. À l’époque, le Benelux, la France et la RFA imaginaient un espace de circulation sans frontières. Aujourd’hui ? On circule, en effet. Trafiquants, clandestins, terroristes, gangs de l’Est : tout le monde passe.

Mais pour Emmanuel Macron, fidèle à lui-même, il n’est pas question de voir la réalité. Non, il préfère twitter en majuscules :

Schengen est une force, une garantie de liberté et de sécurité. 

Faut-il en rire ou en pleurer ? En 2025, après des attentats, des fusillades, des migrants en errance dans chaque gare, il ose encore sortir cette novlangue euro-béate que même Bruxelles commence à délaisser.

Schengen, ce rêve d’élite devenu cauchemar populaire

Fabrice Leggeri, qui a dirigé Frontex, a lui-même jeté l’éponge. Dans un rapport resté célèbre, la Commission européenne reconnaissait que :

39 millions de personnes étaient entrées sans aucune vérification dans l’espace Schengen. Pas en dix ans. En un an !

Mais pour Macron et sa cour, Schengen, c’est « la liberté ». Quelle liberté ? Celle des clandestins de Calais ? Celle des réseaux de passeurs ? Celle des islamistes qui se baladent de Molenbeek à Saint-Denis ? Le président n’est plus dans le réel depuis longtemps. Il est dans une vision européiste, hors sol, dangereuse.

Une utopie que même les gauches d’Europe rejettent

L’ironie, c’est que ce ne sont pas les droites dites « populistes » qui enterrent Schengen. Ce sont les gauches au pouvoir. L’Allemagne social-démocrate a rétabli ses frontières. Le Danemark, lui aussi à gauche, rejette les lubies de la Cour européenne des droits de l’homme. Ils protègent leurs peuples. Pendant ce temps, Macron, lui, célèbre le traité comme un anniversaire de mariage, oubliant que l’union avec Bruxelles vire au divorce avec le peuple.

Et pendant que l’Europe se réveille … la France rêve encore

Les mots de Philippe de Villiers sonnent aujourd’hui comme une prophétie. Il avait prévenu : Schengen, c’est l’effacement de la nation, la fin de la souveraineté, le début du chaos.

Aujourd’hui, ce n’est plus un avertissement : c’est le bilan.

Les pays européens rétablissent leurs frontières. Ils dénoncent la folie migratoire. Même les plus tièdes ont compris. Tous ? Non. Un petit village d’irréductibles … à l’Élysée… résiste encore et toujours au bon sens.

Julien Michel pour la Lettre patriote.

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