Ça panique grave, à gauche !
La gauche et ses médias angoissent à l’approche des élections présidentielles, à l’idée que ce qu’ils appellent l’extrême droite pourrait accéder au pouvoir !
L’angoisse devient panique quand ils voient que leur magistère « moral » s’écroule et que des médias porteurs d’une parole différente remportent l’adhésion du public.
C’est particulièrement vrai pour l’audiovisuel de service public qui, si le Rassemblement national gagne et tient ses promesses, sera privatisé après 40 ans de règne sans partage et de confiscation de l’antenne au profit de la gauche.
Alors que l’affaire Thomas Legrand-Patrick Cohen, révélée par la magazine L’Incorrect, aurait dû engager les responsables de France Télévisions et de Radiofrance à raser les murs pour se faire oublier, voila que Delphine Ernotte et Sibyle Veil attaquent CNews, Europe 1 et le JDD en justice pour … dénigrement !
Quand on connait l’agressivité de longue date de toutes les chaines de radio et de télévision publiques à l’encontre des médias Bolloré, trainés dans la boue par les « humoristes » de France Inter, et stigmatisés par les éditorialistes militants de France 5, on voit que c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Tout ça est un aveu de faiblesse d’un média, habitué à son monopole, et incapable de se battre à armes égales contre ses concurrents !
Le pire est que ce procès sera financé par l’argent des contribuables, de droite comme de gauche. On se consolera en pensant qu ce sera autant d’argent en moins mis dans la propagande progressiste de leurs antennes !
Voici ce qu’en dit la dernière chronique de la Lettre patriote :
Le « service public » de l’audiovisuel se fâche tout rouge
Radio France et France Télévisions viennent d’ouvrir un nouvel acte dans la bataille qu’elles livrent depuis des mois aux médias du groupe Bolloré. Cette fois, ce n’est plus une querelle de plateau : les deux géants publics ont assigné CNews, Europe 1 et Le Journal du Dimanche pour « dénigrement ». Autrement dit, pour avoir trop critiqué le service public. Dans un pays où la liberté d’expression est censée être un pilier, l’image est saisissante : deux mastodontes financés par l’argent des contribuables qui tentent de faire taire des concurrents privés devant un tribunal de commerce.
La rupture ne date pas d’hier. Depuis la rentrée, l’affaire Legrand-Cohen — deux journalistes du service public filmés en train d’échanger cordialement avec des responsables du Parti socialiste — avait mis à nu ce que beaucoup pressentaient :
la prétendue neutralité idéologique de l’audiovisuel public n’est plus qu’un rituel de communication.
Les réactions venues de CNews ou d’Europe 1 avaient été vives, parfois mordantes, mais toujours publiques, assumées, et surtout fondées sur des faits visibles par tous.
De leur côté, Sibyle Veil et Delphine Ernotte ont choisi une autre voie. En septembre déjà, elles avaient adressé à l’Arcom une longue lettre dénonçant une « campagne de dénigrement systématique ». À cette plainte administrative, elles ajoutent aujourd’hui une action judiciaire. Et pour appuyer leurs accusations, elles avaient joint un « best-of » d’extraits d’émissions jugés trop critiques. On résume :
deux dirigeantes publiques rassemblent des extraits d’autres médias qui contestent leur travail, puis déposent ça comme preuve d’un délit.
La démarche révèle surtout une inquiétude profonde.
Car le succès de CNews, puis la nouvelle dynamique d’Europe 1, montrent qu’une partie du public ne croit plus à la parole d’un service public verrouillé par une culture politique très marquée. Chaque fois que ces médias privés rappellent ces réalités, c’est vécu comme une attaque. Alors on sort l’arme judiciaire. Comme si le pluralisme était devenu dangereux. Comme si la concurrence d’idées devait désormais être encadrée par les juges.
Ce bras de fer dit quelque chose de notre époque : un pouvoir médiatique public qui n’accepte plus la critique et un pouvoir médiatique privé qui, lui, assume une ligne. L’audience tranche chaque jour entre les deux. C’est peut-être cela qui dérange le plus. Car dans cette affaire, il n’y a pas seulement une question de droit commercial.
Il y a le vertige, pour l’audiovisuel public, de voir qu’une autre parole progresse pendant que la sienne s’essouffle.
Le Tribunal de commerce tranchera, mais l’essentiel se joue ailleurs : dans la méfiance croissante du public envers les institutions qui prétendent parler « au nom de tous ». Ici, la bataille ne fait que commencer.
Robin de La Roche pour la Lettre patriote.




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