
A dire vrai, quand j’ai pris connaissance de cette nouvelle pétition, j’ai cru véritablement à un canular, style Gorafi !
On s’attendrait à des pétitions pour la réduction des impôts et des taxes, dont l’augmentation programmée avait été à l’origine de la révolte des Gilets jaunes.
On approuverait une pétition pour une réforme de l’Etat. Car l’ Etat, devenu obèse et impotent, l’Etat qui étouffe les entreprises et écrase les particuliers sous les impôts s’avère incapable d’assurer ses missions régaliennes les plus fondamentales comme la protection des citoyens.
Mais ce que nous propose cette pétition, c’est l’augmentation de la dépense publique !!!
Cette pétition débute d’ailleurs très mal, à commencer par son titre :
Plaidoyer pour la dépense publique
Ce titre est un non-sens ! Comment peut-on glorifier une dépense ? La dépense est une notion négative que le bon sens commande de réduire … jamais d’augmenter !
Moins dépenser, oui !
Mieux dépenser, peut-être !
Dépenser plus, jamais !
D’ailleurs, en France, la dépense publique est déjà la plus forte d’Europe :
Alors que le gouvernement cherche désespérément 40 milliards d’économie pour le budget 2026, une telle pétition sonne comme une vraie provocation.
L’économie française est rongée par deux fléaux : l’assistanat et l’immigration incontrôlée.
A ce sujet, une récente étude a chiffré le coût de l’immigration 3,5 % du PIB soit plus de 100 milliards d’euros par an !
Par ailleurs, les impôts sont concentrés sur une part de plus en plus restreinte de la population, entrainant une paupérisation de la classe moyenne :
- Il n’a plus que 44,2 % de Français assujettis à l’impôt sur le revenu,
- 75 % de cet impôt est payé par 10 % des ménages,
Je recommande de suivre sur X (ex-Twitter) le compte Nicolas (@NicolasQuiPaie) qui rencontre de plus en plus de succès :
Ne vous laissez pas berner !
Ne vous laissez pas attendrir par cette logorrhée socialo-étatique directement sorti des officines socialiste en n’oubliant pas cette maxime de Winston Churchill :
Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.
Alors cette pétition tente de nous sensibiliser à l’état déplorable de nos hôpitaux.
Jean-Louis Borloo avait pointé une des tares qui expliquent que quand on a retiré des médecins de la direction des hôpitaux et qu’on les a remplacés par des technocrates, les frais de gestion des hôpitaux étaient passés de quelques % à … 34 % !
Je vous laisse avec le texte de la pétition que j’espère vous ne signerez pas !
Plaidoyer pour la dépense publique
La dégradation des services publics, visible au quotidien, montre à quel point le discours omniprésent sur « la réduction des dépenses publiques » est problématique. Quand les hôpitaux manquent de personnel, les écoles de professeurs, ou les crèches d’auxiliaires de puériculture, ce sont les citoyennes et les citoyens qui en pâtissent. Les productions publiques sont pourtant essentielles à la sécurisation de nos vies et à l’amélioration de leur qualité. Alors interrogeons ce discours qui, en présentant systématiquement les financements publics comme un fardeau pour la société, fait de sa réduction une fatalité économique inéluctable.
Il s’agit, pour celles et ceux qui usent et abusent de cette expression (la dépense publique), d’exprimer (consciemment ou non) l’idée que le financement des productions collectives s’apparente à un coût, c’est-à-dire à un renoncement…
Le parti pris est d’employer le terme dépense comme un synonyme de coût, au lieu d’y voir la neutralité de l’engagement de ressources financières pour l’activité économique ou l’acquisition de biens.
Mais la question importante que l’on devrait tous se poser lorsque l’on entend parler de « dépense publique » est la suivante :
Pour qui ce financement représente-t-il un coût et de quel renoncement parle-t-on ?
Car un financement ne se traduit pas seulement par un coût.
Lorsqu’une personne ou une entité dépense de l’argent pour financer une activité, on peut bien parler de coût car il y a renoncement à une somme d’argent. Mais en contrepartie, une autre personne ou entité reçoit cet argent ou profite d’une production gratuite. Et là il y a BÉNÉFICE… La perception d’un coût ou d’un bénéfice est subjective car elle dépend du côté où l’on se place par rapport à la dépense.
Il faut alors se demander pour qui la soi-disant « dépense publique » représente un coût.
Est-ce un coût :
- Pour les malades qui disposent de tout un système de santé gratuit ?
- Pour les parents d’élèves qui n’ont pas à payer pour que leurs enfants puissent aller à l’école ?
- Pour les travailleurs des associations qui bénéficient d’un financement de leurs activités ?
- Pour les retraités qui, enfin libérés de l’emploi, peuvent travailler librement grâce au salaire qu’ils reçoivent tous les mois ?
- Pour le commun des mortels qui ne demande rien d’autre qu’un bon salaire pour vivre ?
On voit bien, quand on se pose quelques questions simples comme celles-ci, que la plupart des citoyens BÉNÉFICIENT au quotidien des financements publics en question… Le financement public est, pour la majorité d’entre nous, un bénéfice et non un coût ! Une richesse collective qui améliore nos vies au quotidien.
Mais quand les fonds publics diminuent, les conséquences sont claires :
- Des hôpitaux saturés et des urgences hospitalières débordées, avec des attentes pouvant atteindre plusieurs heures pour une consultation, même pour des pathologies graves.
- Des écoles avec des budgets réduits, en manque de moyens et d’enseignants, forçant des classes à plus de 30 élèves.
- Un ensemble de services publics dégradés par manque de moyens.
- Des associations comme Les Restos du Cœur qui menacent de fermer leurs portes.
Alors revenons à la question qui nous intéressait un peu avant : pour qui la « dépense publique » représente-t-elle un coût ?
Et bien si l’on analyse plus en détail le processus économique à l’œuvre, on s’aperçoit que l’argent socialisé et mobilisé pour des productions collectives, n’est plus disponible pour financer des productions privées visant le profit individuel.
Le financement d’une production publique, qui nécessite une socialisation de la valeur économique, résultat du travail commun de tout un peuple, s’oppose à la ponction de valeur économique par celles et ceux qui font valoir des titres de propriété (actions, obligations ou produits dérivés, titres de créances en tout genre, achat de titres de propriété financière ou foncière, immobilier locatif, dépôt de brevets, spéculation avec des Cryptomonnaies …).
Ces derniers doivent en effet renoncer à la valeur qu’ils pourraient capter à travers des investissements privés à but lucratif s’ils venaient remplacer des investissements publics.
Là est le renoncement qui représente un coût. Il s’agit d’un coût d’opportunité manquée.
La « dépense publique » est analysée comme un coût d’opportunité manquée, sans jamais être présentée comme telle, pour celles et ceux qui se démènent au quotidien pour bénéficier du travail des autres en s’appropriant la valeur qui en résulte.
On constate par exemple avec le recul, que la privatisation ces dernières décennies de nombreuses entreprises autrefois publiques ou nationalisées (EDF, SNCF, France TELECOM, ou La Poste…) a ouvert la voie à des opérateurs privés qui ont augmenté les tarifs pour maximiser leurs profits. La qualité des services de ces entreprises, qui concernent le quotidien de toutes et tous a-t-elle pour autant augmenté ?
Et si l’on questionne le véritable sens d’une économie, il devient alors évident, pour le reste des citoyens qui ne se lèvent pas le matin en se demandant comment ils vont pouvoir exploiter le travail des autres, que le véritable coût dans toute activité économique, c’est la ponction de valeur légitimée par des titres de propriété… Donc la dépense privée à but lucratif plutôt que la dépense publique qui vise une utilisation de cette même valeur au profit de tous.
Les productions publiques représentent un bénéfice pour la plupart d’entre nous. À plus forte raison lorsqu’elles sont décidées et contrôlées par les travailleurs eux-mêmes et non par un État au service de l’appropriation individuelle de la valeur économique.
Avec des financements publics accrus, nous pourrions avoir des hôpitaux efficaces, des écoles bien équipées et pourvues d’enseignants en nombre et bien formés, ou encore des infrastructures transports et d’énergie modernes et robustes.
Ne nous laissons plus influencer par les discours qui prétendent que l’utilisation de la cotisation sociale et l’impôt représente un coût qu’il faudrait absolument réduire. C’est au contraire un investissement que nous avons tout intérêt à augmenter !
Mes Opinions.




Suivre @ChrisBalboa78