
Non seulement, la gauche impose son vocabulaire en pérennisant cette maxime de Lénine :
Faite leur avaler le mot, ils avaleront la chose,
mais en plus elle interdit l’usage de certains mots, l’utilisation de certains concepts ou notions !
C’est le cas du mot : « Racisme anti blanc ».
En l’occurence, les sociologues ont beaucoup travaillé pour donner leur définition toute personnelle du mot racisme ce qui leur permet – en toute logique mais en toute malhonnêteté intellectuelle – d’en exclure le racisme à l’encontre des Blancs !
Voici un article de fond du Club de Valeurs actuelles qui dénonce cette imposture :
L’insoutenable négation du racisme antiblanc
En préconisant une xénophilie exacerbée, l’idéologie antiraciste a favorisé le développement du racisme antiblanc. La France n’aurait pas le droit de persister dans son identité. Dès lors, les “Français de souche” et les étrangers assimilés, traitres à la cause antiraciste, devraient accepter d’être culturellement remplacés et, à l’occasion, socialement agressés. Historien des idées politiques, Guillaume Bernard explique comment l’occultation du racisme antiblanc par la bien-pensance s’appuie sur le même postulat que le “grand remplacement” culturel : la culpabilité des “Blancs” à l’égard des “racisés” serait imprescriptible.
La question d’un racisme subi par la population d’accueil des pays occidentaux de la part des personnes récemment arrivées, a longtemps été taboue. L’expression “racisme antiblanc” est utilisée depuis la décennie 1960, mais c’est surtout depuis les années 1990 qu’elle s’est diffusée. D’aucuns ont mis en exergue qu’à côté du racisme enduré par des Français ou des étrangers de “couleur”, des “Blancs” pouvaient aussi en être victimes de la part de personnes “racisées”.
Depuis une quinzaine d’années, des enquêtes comme celle de Tarik Yildiz (le Racisme anti-blanc, Les Éditions du puits de Roulle) et des témoignages tel celui de Laurent Avice (Le racisme anti-Blancs, 7 écrit) ont contribué à établir la matérialité du racisme à l’encontre des “Blancs” sans que, pour autant, l’indifférence des bien-pensants en soit vraiment ébranlée.
Une assimilation fonctionnant à l’envers
Celui-ci commence par des agressions verbales et des pressions sociales. Là où les populations de nombreuses origines se côtoient, un effet de groupe joue contre les Français “de souche” par distinction des personnes issues de l’immigration. Dans certains quartiers, des “Blancs”, qualifiés aussi de “Gaulois”, sont victimes d’insultes en raison de leur origine ethnique. Aussi, pour échapper à l’intolérance, certains de ceux qui ne peuvent changer de lieu d’habitation en viennent parfois à s’inventer une origine métissée pour ne pas subir de rejet social. Non seulement l’assimilation à la France des personnes d’origine étrangère n’a pas fonctionné, en raison notamment de la trop grande concentration de ces populations, mais c’est même l’inverse qui se produit.
Cependant, le racisme antiblanc ne s’arrête pas là !
Il se manifeste aussi par des agressions physiques : rackets, viols, meurtres… Parce que le Blanc n’appartient pas au même clan que ses assaillants, il est permis de le traiter en proie. La seule manière d’échapper aux attaques serait de renier ce qu’il est. Bien qu’occulté médiatiquement parce qu’idéologiquement embarrassant, le racisme antiblanc est devenu un phénomène massif comme le montre le journaliste et éditeur François Bousquet dans un très récent ouvrage : le Racisme antiblanc, l’enquête interdite (La Nouvelle Librairie). Et pourtant, certains essaient d’en édulcorer la perception voire d’en nier la réalité.
Une imprescriptible culpabilité du Blanc
Une première approche relativise le racisme antiblanc : elle ne consiste pas à nier qu’il puisse exister, mais considère qu’il ne s’agit que de faits divers épars et peu nombreux n’emportant pas de signification quant à l’état de la société. Dans la plupart des cas, le contexte multiculturel global et le caractère ethnico-religieux particulier des agressions sont balayés d’un revers de la main. Tel semble être le cadre intellectuel de l’analyse du meurtre de Thomas à Crépol (Drome), le 18 novembre 2023, proposée par Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon (Une nuit en France, Grasset).
Une seconde approche nie l’existence du racisme antiblanc en posant le postulat qu’il ne peut y avoir de rejet commis par les immigrés mais uniquement subi par eux : les “Blancs” auraient le monopole du racisme et il n’en existerait pas entre personnes non blanches … En effet, seuls des dominés sont supposées pouvoir être victimes de discrimination : par conséquent, puisque tous les “Blancs” (même des catégories populaires !) sont décrétés être des dominants, aucun d’eux ne peut être amené à endurer le racisme.
Est-il permis de remarquer que, tandis qu’il est interdit d’essentialiser qui que ce soit, en particulier les immigrés, pour les “Blancs”, cela se révèle permis ?…
En outre, les “Blancs” ne pourraient pas se plaindre d’un quelconque racisme à leur égard dans la mesure où ils doivent expier les supposées fautes commises par leurs pères : les agressions qu’ils prétendent vivre n’en sont pas puisqu’il ne s’agit que d’un juste retour de la colonisation passée. La culpabilité des “Blancs” est collective, transmissible de génération en génération et imprescriptible ! Elle justifie aussi bien la négation du racisme antiblanc que le “grand remplacement” ethnico-culturel des Blancs. Dès lors, d’explicites discours de haine à leur égard, notamment dans des chansons, portés par des personnes “racisées” ont pu être justifiés au nom de la créativité artistique et sous prétexte que leurs auteurs ne peuvent pas être traités de racistes puisque non-Blancs.
Le racisme inversé de l’antiracisme
Ainsi, l’idéologie antiraciste, mise en lumière par des chercheurs comme Paul Yonnet (Voyage au centre du malaise français, l’antiracisme et le roman national, Gallimard) a-t-elle nourri le racisme antiblanc et favorisé son éclosion. La dénonciation de la xénophobie s’est muée en une xénophilie exacerbée confinant à une sorte de schizophrénie, la condamnation du racisme étant concomitante à la négation de l’existence des races (Gilles-William Goldnadel, Réflexions sur la question blanche, du racisme blanc au racisme anti-blanc, Jean-Claude Gawsewitch, 2011).
Sous prétexte d’antiracisme, la France n’aurait pas le droit de persister dans son identité. Ses pratiques culturelles traditionnelles n’auraient pas plus de légitimité que celles qui y ont été importées.
Au nom d’une vision nominaliste et contractualiste des corps sociaux, ce serait un droit de l’homme de s’installer où l’on veut et d’y vivre comme l’on veut.
Dans ces conditions :
- Vouloir réguler les flux migratoires serait intrinsèquement raciste.
- Considérer que violer délibérément une frontière est un acte sacrilège, ce serait intrinsèquement raciste.
- Exiger l’assimilation des étrangers qui s’implantent durablement en France, ce serait intrinsèquement raciste.
- Affirmer que s’être vu attribuer la citoyenneté de l’actuel régime en place ne suffit pas pour être culturellement français, ce serait intrinsèquement raciste.
L’idéologie antiraciste est devenue l’un des instruments de négation de l’identité française et de culpabilisation des autochtones et des étrangers assimilés (traitres à la cause des “racisés”), qui devraient accepter d’être culturellement remplacés et, à l’occasion, socialement agressés.
L’antiracisme se révèle être moins un non-racisme qu’un facteur de promotion d’un racisme inversé permettant l’expression de la haine de la France et du rejet des “Blancs”.
Guillaume Bernard pour le Club de Valeurs actuelles.
Guillaume Bernard, docteur et habilité à diriger des recherches, est historien des institutions et des idées politiques ; il est notamment l’auteur de La guerre à droite aura bien lieu, le mouvement dextrogyre (Desclée de Brouwer).




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