
C’est nouveau, ça vient de sortir !
Ce concept typiquement woke désignerait toutes les contraintes que subiraient les racisés vivant dans un pays majoritairement peuplé de « Blancs » !
Les racisés devraient s’adapter en permanence pour échapper au racisme et déjouer les stéréotypes de race.
Je peux comprendre ce que le mot évoque si je m’imagine moi-même transporté en Afghanistan où l’on m’interdirait d’écouter de la musique ou si ma femme était envoyée en Iran où elle devrait se bâcher !
Mais honnêtement, si charge raciale il y a, n’est-elle pas plus légère en Europe que dans les pays musulmans ?
Voici un article de Boulevard Voltaire qui met en doute, comme moi, ce nouveau concept mis en avant par France Inter :
« La charge raciale », le nouveau dada de France Inter
Le concept de charge mentale a été popularisé en France en 2017. France Inter tente de faire émerger celui de charge raciale. Dans une vidéo publiée le 3 août sur les réseaux sociaux par la radio du service public, Manon Mella explique qu’il s’agit tout simplement « du fait de s’adapter en permanence pour échapper au racisme, de modifier sans cesse son identité et ses comportements pour déjouer les stéréotypes et se prémunir des violences ». Elle ajoute : « C’est un poids lourd, invisible et dont on parle peu. »
Finalement, c’est un peu comme quand les parents payent des taxis réservés aux femmes à leurs adolescentes quand elles sortent le soir ou quand les jeunes femmes mettent des chemises amples pour prendre les transports en commun. Évidemment non, car « se prémunir des violences » ne peut pas être considéré comme une charge si cela ne concerne pas les personnes « racisées »…
Un poids
Pour donner du crédit à son propos, la journaliste de France Inter interroge Douce Dibondo, « écrivaine et poétesse »qui a écrit un essai sur le sujet. La jeune femme indique : « La charge raciale, c’est le poids que les personnes racisées portent dans un contexte majoritairement blanc. » Comme ça, au moins, c’est plus clair. La charge raciale est un mal que les personnes de couleur portent à cause des Blancs. Cela engendre de l’« anxiété raciale », « un stress minoritaire » et conduit à l’« hypervigilance ». L’auteur précise également que la charge raciale a trois dimensions, dont « une dimension historique qui vient du passé racial, négrophobe et colonial du monde ».
La jeune femme livre ensuite une expérience personnelle : « Quand je suis arrivée en France, je me suis énormément forcée à perdre l’accent que j’avais. On ne me prenait pas au sérieux. » Qu’elle se rassure, il en est de même pour toutes les personnes qui ont l’accent du Midi et qui souhaitent réussir à Paris. Ils gomment les intonations de leurs régions sans pour autant crier au racisme anti-Tarnais ou anti-Aveyronnais.
Elle explique, ensuite, qu’elle a toujours la crainte que ses voisins se plaignent lorsqu’elle invite sa famille chez elle. Elle raconte que les Noirs doivent toujours « penser avec un groupe social autour [d’eux] » et que tout cela « façonne[leur] manière d’être dès l’enfance ». Elle semble penser que les Blancs vivant en appartement peuvent taper sur des casseroles toute la journée sans que les voisins ne viennent sonner à leur porte et que les parents ne disent jamais à leurs enfants de faire moins de bruit. Faut-il comprendre que la charge raciale est aux racisés ce que le savoir-vivre est aux non-racisés ? Il faut croire.
Deux mesures
À suivre, le chapitre « violences policières » (notre préféré). Douce Dibondo attaque fort, elle commence son argumentaire en parlant de « la peur de mourir ». D’après elle, les non-Blancs ont plus peur de mourir prématurément que les Blancs. Aucune étude ne corrobore ses dires, au contraire, mais après tout, qui ira vérifier ? BV ! Réponse : des chercheurs de l’université du Michigan se sont intéressés à la question et ont tiré la conclusion suivante : « La race et le sexe n’ont pas d’effets majeurs sur l’anxiété liée à la mort. » C’est sans appel.
Au cours de son intervention, la jeune femme emploiera les termes « blanchité » et « suprématie blanche », mais puisque le racisme anti-Blanc n’existe pas, pourquoi s’en priverait-elle ?
Finalement, le concept de charge raciale ne repose pas sur grand-chose, si ce n’est la couleur de peau. Car veuillez nous excuser de le dire, mais adapter son attitude pour éviter les agressions, mettre de côté ses origines pour se fondre dans la masse, avoir des parents qui apprennent à respecter autrui et avoir peur de mourir prématurément, ce n’est pas l’apanage des personnes racisées. Les Blancs, aussi, sont concernés, mais eux ne sont pas invités à en parler sur France Inter.
Sarah-Louise Guille pour Boulevard Voltaire.




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Une réponse à “On connaissait la charge mentale. Voici la charge raciale”
« quand je suis arrivée en France » elle dit: un conseil, retourner d’où elle vient pour éviter le traumatisme de devoir gommer son accent!
Mon traumatisme n’est pas mon accent, c’est de voir mon pays être envahi par des gens qui le haïssent, qui le dépouillent avec l’aval de nos élites.