Oncle Sam fait la leçon aux Européens … et à Macron !

Publié par le 21 Août, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Oncle Sam fait la leçon aux Européens … et à Macron !

Chaque 13 septembre, les États-Unis célèbrent la Journée de l’Oncle Sam. Une journée qui commémore l’homme derrière une image emblématique devenue le surnom du gouvernement des États-Unis. Mais qui est-il au juste et qu’est-ce qui lui a valu cette grandiose ascension ?

Cet oncle d’Amérique se nomme en réalité Samuel Wilson. Emballeur de viande à New York, né le 13 septembre 1766, il fournissait des barils de viande aux soldats pendant la guerre anglo-américaine en 1812. Pour identifier la viande à expédier, Wilson avait tamponné bien en évidence le sigle « U.S. » sur les barils. Il n’aura pas fallu longtemps pour que les soldats qualifient cette livraison de leur tambouille d’« Oncle Sam ». Affublé de ce surnom, sa popularité s’est vite répandue. (Source site l’Orient le jour).

C’est ce costume qu’ont successivement endossé le vice-président américain J.D. Vance, à Munich, il y a quelques mois, et plus récemment Donald Trump, en Ecosse.

Comme le ferait des oncles à leur neveu glissant sur une pente dangereuse, les deux hommes ont attiré l’attention des Européens sur les atteintes à la liberté de la Commission européenne et sur la submersion migratoire qui menace l’Europe.

Voici un article de Boulevard Voltaire qui relate les dernières exhortations de Donald Trump à l’adresse des dirigeants européens :

Trump aux Européens : « Mettez fin à cette invasion ! »

Contrairement à certains de ses voisins, la France reste sourde à cet appel au sursaut identitaire.

@ Brendan SMIALOWSKI / AFP

Un avertissement en bonne et due forme. De passage en Écosse où il devait rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Donald Trump a tenu à mettre une nouvelle fois en garde les peuples du Vieux Continent.

Cette immigration est en train de tuer l’Europe,

a-t-il lancé, dès sa descente d’avion à Prestwick, ce vendredi 25 juillet.

Vous devez mettre fin à cette horrible invasion qui touche l’Europe. Vous n’aurez plus d’Europe, vous devez vous ressaisir.

Cet appel au sursaut identitaire sera-t-il entendu par nos élites ?

De l’autre côté de l’Atlantique aussi, la question du contrôle des frontières est au centre des débats. Le président américain en a fait l’un des principaux axes de sa dernière campagne et n’est pas peu fier de présenter ses premiers résultats.

Il a assuré :

Le mois dernier, personne n’est entré dans mon pays. Nous avons fermé les frontières. Nous avons expulsé beaucoup de mauvaises personnes qui étaient arrivées sous le mandat de Joe Biden. 

Une efficacité confirmée par l’ONU : entre le 20 janvier et le 29 avril 2025, pas moins de 140.000 migrants ont ainsi été expulsés des États-Unis, au grand dam des défenseurs des « droits humains », mais pour le plus grand bonheur des électeurs du leader républicain.

Des bons et des mauvais élèves

Ce n’est pas la première fois que l’Europe se fait rappeler à l’ordre. En juin, Donald Trump avait déjà exhorté nos nations …

… à réagir avant qu’il ne soit trop tard. Comme le monde entier peut désormais le constater, l’immigration hors de contrôle conduit au chaos, au dysfonctionnement et au désordre. Et vous savez quoi ? C’est aussi le cas en Europe,

avait-il déclaré, lors d’un discours sur une base militaire. Et en février, son vice-président J.D. Vance avait également sermonné les pays européens pendant la conférence sur la sécurité de Munich, jugeant qu’il n’y avait pas de problème « plus urgent » que l’immigration clandestine sur le continent.

Tous les pays d’Europe n’ont cependant pas la même attitude face à « l’invasion » qui les guette : :

Certains dirigeants ne l’ont pas laissée se produire et ils ne reçoivent pas le crédit qu’ils méritent,

a ainsi estimé Donald Trump, vendredi, sans préciser l’identité des chefs d’État auxquels il faisait référence. S’agissait-il de Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres italien ? Il est vrai que chez nos voisins transalpins, l’immigration irrégulière a connu une baisse sans précédent de 60 %, en 2024. S’agissait-il du Danemark, où le gouvernement est parvenu à faire chuter les demandes d’asile à un niveau historique ?

La France, bonnet d’âne de l’Europe

Une chose semble certaine : Donald Trump ne faisait pas référence à Emmanuel Macron.

Tout occupé à inscrire l’IVG dans la Constitution, à légaliser l’euthanasie et à reconnaitre l’État palestinien, notre Président en a oublié de s’intéresser aux questions de sécurité et d’immigration.

C’est ballot. Résultat : les flux entrants ont atteint des sommets, durant son double quinquennat. En 2024, le nombre de titres de séjour a atteint un niveau historique, avec 336.000 titres délivrés. La population bénéficiant chez nous d’un titre de séjour avoisine, désormais, les 4,3 millions de personnes…

Le laisser-aller migratoire est tel que la France fait désormais figure d’épouvantail, en Europe.

En juin dernier, le président hongrois Viktor Orbán a ainsi promis à son peuple de le préserver de « ce qui s’est produit en France ».

Le niveau d’« invasion » de notre pays n’échappe pas, non plus, aux touristes qui ont le malheur de venir chez nous dans l’espoir d’y retrouver le charme de la France d’antan. Déception garantie. La semaine dernière, la réaction effarée d’un Américain de passage pour la première fois à Paris a fait le tour des réseaux sociaux.

Mais c’est quoi, ce bordel ? T’es sûr qu’on est à Paris ? J’ai l’impression d’être en Afrique !

s’est exclamé cet Américain d’origine nigériane, en visite dans le quartier parisien de Château Rouge.

Une impression qu’il n’est pas le seul à ressentir.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

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