
La Macronie, sentant sa fin prochaine, multiplie, dans un dernier sursaut, les mesures attentatoires à la liberté d’expression. Dans la panique, la Macronie ose tout en bafouant crûment les principes de la démocratie.
Voila qu’Aurore Bergé ne trouve rien de mieux que de confier à des associations, qui militent toutes dans le progressisme, la tâche de contrôler les réseaux sociaux avec des critères aussi flous que la haine en ligne !
Une atteinte majeure au pluralisme !
Ces associations qui seront largement subventionnées pour ça seront en relation directe et prioritaire avec l’Arcom … Vous savez, l’organisme qui a fait fermer la chaine N°1 de la TNT !
Quand on se souvient qu’Aurore Bergé vient des rangs de la droite, on se dit que la Macronie abime beaucoup ses adeptes !
Oui, Macron et ses sbires nous font entrer en 2025 dans le monde totalitaire imaginé par George Orwell dans son roman 1984 !
Voici une interview de Philippe Vardon proposée par The Epoch Times. Il y dit tout le mal qu’il pense de l’initiative d’Europe Bergé.
Coalition contre la haine en ligne :
« Il y a une logique de soft-totalitarisme »
Aurore Bergé a annoncé le 9 juillet sur France 2 la mise en place d’une coalition d’une dizaine d’associations visant à lutter contre la haine en ligne. Parmi les associations qui seront « en lien direct » avec l’Arcom, on trouve notamment le Planning familial, SOS Racisme, Respect Zone et Osez le féminisme.
Philippe Vardon est conseiller régional Identité-Libertés de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur et conseiller municipal à Nice. Avec ce dispositif, c’est la liberté de pensée qui est attaquée, explique-t-il.
Epoch Times : Quel regard portez-vous sur la création de cette coalition ?
Philippe Vardon : C’est évidemment une annonce absolument sidérante, et à certains égards orwellienne : c’est un pas de plus vers la vérité autorisée.
Il y a là une logique de soft-totalitarisme : chaque espace de liberté doit être mis sous contrôle, chaque parole – c’est-à-dire chaque pensée exprimée – doit être passée au tamis de l’idéologie dominante.
SOS Racisme, Osez le féminisme et le Planning familial font notamment partie de cette coalition. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est en réalité ici que se situe tout le sujet, car c’est en soi la liste des associations sélectionnées par Aurore Bergé qui est le plus gros révélateur du projet.
Il s’agit essentiellement d’associations militantes, avec un agenda idéologique et politique net.
Si on parle par exemple de la Fédération des centres LGBTI+, l’immense majorité de ces centres militent ardemment pour la légalisation de la Gestation pour autrui (GPA).
Est-ce donc à dire que demain un commentaire sur les réseaux sociaux – fut-il vif – contre cette pratique immonde sera considéré comme un discours de haine ? Supprimé, censuré, et peut-être donc poursuivi en justice ?
Vous évoquez aussi SOS Racisme. Chacun sait bien que depuis des décennies cette association a essentiellement pour but de culpabiliser les Français et d’empêcher toute parole libre sur l’immigration que nous serions tenus d’accepter en silence, et avec le sourire si possible. Si on prend le palmarès judiciaire de SOS Racisme, les poursuites engagées contre certains pour avoir fait le lien entre immigration et insécurité par exemple, leur rôle dans cette « coalition contre la haine » est aussi particulièrement inquiétant.
Quant au Planning familial… rappelons quand même que cette association est désormais totalement versée dans le discours sur la transidentité, l’inclusivité, etc. Le Planning familial a été à l’origine d’une campagne présentant des hommes enceints, des femmes à barbe, le tout entre une femme voilée et des IELS. Cette campagne avait fait beaucoup parler.
Mais cela n’a donc pas empêché Aurore Bergé d’aller chercher cette association, pour l’ériger en juge de ce que vous pourrez dire et écrire. Demain, dire qu’un homme est un homme et une femme une femme, que seule une femme peut enfanter, pourrait être considéré aussi comme un discours de haine ?
En 2015, lors de la campagne des élections régionales, Marion Maréchal avait provoqué un certain émoi en annonçant que, si elle était élue présidente de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle supprimerait les subventions de certaines antennes du Planning, à l’origine de campagnes scandaleuses. Certains lui en font même encore le reproche !
Elle était pourtant simplement en avance : depuis, même Elisabeth Badinter a initié une tribune de personnalités pour dénoncer les dérives du Planning familial, et c’est la présidente centriste de la Région Pays-de-la-Loire, Christelle Morançais – membre du parti d’Édouard Philippe, Horizons – qui a coupé leurs subventions voici quelques mois.
Comment expliquez-vous ce lien entre l’État et ces associations très militantes ?
Ce lien n’est pas nouveau : ces associations ne vivent QUE de subventions publiques. Leur nombre d’adhérents est famélique, reflet de l’absence de soutien populaire à leur cause.
Car si j’ai parlé d’idéologie dominante, on pourrait presque parler d’idéologie d’État. Ce qui est à l’origine une opinion, une idée, un choix politique, s’est insinué par la force de la gauche et de ses relais (politiques, médiatiques, culturels, institutionnels) comme la seule pensée autorisée. Faisant passer les autres pensées dans une forme de dissidence.
C’est un processus très insidieux, et vicieux même : on proscrit une pensée, une parole, une vision. On la contraint à évoluer en marge, on pousse la masse à l’autocensure, et l’opinion étant moins exprimée, on la fait alors passer pour marginale. La boucle est bouclée !
Or, la réalité est toute autre : cette pensée « dominante » est absolument minoritaire dans la population française.
Restons sur l’exemple le plus évident : l’immigration. De manière constante, selon le sujet précis et la façon dont la question est posée, ce sont 70 à 90 % des Français qui s’opposent à l’immigration massive et l’islamisation. Mais nous avons tout de même les flics de la pensée de SOS Racisme qui veilleront donc à ce que cela ne s’exprime pas trop fort sur les réseaux sociaux…
« Elles [les associations] sont déjà aidées financièrement, mais elles vont l’être encore plus pour qu’elles puissent recruter des gens qui vont être dédiés à la lutte contre la haine en ligne », a déclaré Aurore Bergé. Comment décryptez-vous ce propos de la ministre ?
Eh oui : là c’est non seulement Nicolas qui paie, mais en plus Nicolas qui va être fliqué, potentiellement dénoncé, et même condamné, pour un mauvais commentaire, une blague déplacée, que sais-je ?
Sur le plan technique, sur l’organisation même de notre État, on voit aussi dans ce cas le système très pernicieux des délégations de service public, qui consistent bien souvent à confier – c’est-à-dire déléguer – à des associations la gestion de missions de l’État ou des collectivités territoriales. C’est le lieu de tous les clientélismes en local, de tous les renvois d’ascenseur, et de toutes les entreprises militantes et idéologiques.
Combien de Français se rendent-ils compte que la gestion des centres de demandeurs d’asile est confiée à des associations pro-immigration ?
La liberté d’expression est-elle clairement menacée avec ce dispositif ?
Oui. Mais comme je l’évoquais plus haut, c’est même la liberté de pensée qui est ici attaquée, agressée.
Les réseaux sociaux sont souvent considérés comme des espaces ayant donné la parole à des citoyens qui n’ont pas toujours eu voix au chapitre. Faut-il craindre que cette coalition prive plus particulièrement ces citoyens de ce lieu d’expression ?
Les « dissidents » sont en réalité majoritaires. Ils trouveront toujours un espace, un mur, pour aller y dire la vérité, celle que tout le monde – ou presque – partage, mais encore davantage celle que tout le monde sait. Chassez-les des réseaux sociaux, vous les retrouverez à la machine à café, à la table familiale, au pub ou sur la place du marché. Et par ailleurs, on peut aussi saluer le développement d’espaces de liberté tels que le vôtre.
« Rien ne peut arrêter une idée dont l’heure est venue. », vous connaissez cette maxime de Victor Hugo. Je vois dans toutes ces réactions extrêmes (car ce sont des réactions extrêmes, qu’il faut qualifier comme telles) des réactions de bêtes blessées. La gauche a perdu son magistère moral, elle a été démasquée. S’ils vont aussi loin, c’est qu’ils ont déjà perdu.
Propos recueillis par Julian Herrero pour The Epoch Times.




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