Pascal Praud focalise sur lui, toute l’agressivité d’une gauche aux abois et toutes les attaques violentes des journalistes de gauche, furieux du succès de CNews.
L’affaire Thomas Legrand-Patrick Cohen qui a illustré la collusion entre la gauche et l’audiovisuel de service public, a été un déclencheur d’une guerre entre les médias de gauche et ceux de la sphère Bolloré.
Ce sont d’abord Delphine Ernotte et Sibyle Veil, les présidentes de France Télévisions et de Radiofrance, qui portent plainte contre CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche pour … dénigrement (voir ce précédent article).
Et voici que Libération fait sa Une contre Pascal Praud, porte-drapeau de la « bollosphère » !
Tout un aveu de faiblesse d’une presse de gauche
incapable d’affronter un adversaire face à face !
Voici par quel édito au vitriol l’animateur de l’Heure des pros, a répondu à Libération :
ALERTE VIDÉO | Pascal Praud contre-attaque après la Une de Libération qui le vise. Il démonte, point par point, les erreurs, manipulations et approximations du journal… et rappelle ce qu’est vraiment Libé quand on regarde leur bilan. pic.twitter.com/1S7J77tbAh
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) November 21, 2025
Marc Baudriller, dans Boulevard Voltaire, est venu prêter main-forte à Pascal Praud :
Pascal Praud, nouvelle obsession du complotisme de gauche
Sur le sujet Bolloré ou Stérin, la presse de gauche a tout exploré, exploité, fouillé, expliqué, dénoncé. Il ne reste plus que des miettes. Il faut du nouveau, du neuf. Cela tombe bien, dans le paysage audiovisuel français, une tête dépasse, c’est celle de la chaîne CNews. C’est toujours Bolloré, direz-vous. Certes, mais pour changer un peu, la presse chargée d’administrer le catéchisme obligatoire cible activement, désormais, les visages de CNews. Des journalistes, donc. Ce 19 novembre, L’Express propose une longue enquête sur :
Pascal Praud, les secrets du journaliste le plus influent de France : ses coups de fil aux politiques, ses obsessions.
Pythie adulée
Explication de L’Express :
La vedette de CNews écrase la concurrence. Portrait d’un fumeur de cigares convaincu de fabriquer l’opinion de droite.
On peut lire qu’aucun animateur « n’ose comme lui sélectionner l’actualité afin qu’elle illustre ses marottes – et diffuse celles de son employeur Vincent Bolloré ». L’Express attaque :
Son talk-show L’Heure des pros assume crânement d’être ce café du commerce survolté, hypnotique, répétant en boucle combien l’insécurité et l’immigration seraient les causes de tous nos maux.
C’est dire l’ampleur de l’erreur d’analyse de Praud. « Pythie adulée », « bateleur opportuniste ou réactionnaire affolé », Praud fait l’objet de quatre pages serrées du magazine. Pas mal, pour la figure d’une chaîne d’information, même si c’est la première d’entre elles.
Même propos, dans Libération, qui livre dans un bel ensemble, ce 20 novembre, une :
Enquête sur Pascal Praud, le VRP zélé de l’union entre la droite et l’extrême droite.
Le tout sous un titre modèle d’objectivité et de neutralité :
La Praudpagande …
On y apprend que la « vedette du vaisseau amiral de l’empire médiatique de Vincent Bolloré » a fait de son émission sur CNews « une machine à droitiser le débat public ». Et « à pousser la coalition des droites ».
C’est certain qu’on ne reprochera rien de tel à la matinale de France Inter !
L’influenceur majeur de la droite et de l’extrême droite
Libération confie même que :
à l’Élysée, on juge désormais que le paquebot médiatique de Vincent Bolloré, dont CNews est la proue, n’est plus un groupe de médias, mais un groupe politique organisé.
Diable ! Praud fait peur.
À dix-huit mois de l’élection présidentielle, qu’il le veuille ou non, l’ancien journaliste sportif de 61 ans est perçu comme l’influenceur majeur de la droite et de l’extrême droite.
On a lu les mêmes propos sur Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté, Alain Finkielkraut, tant d’autres …
La gauche, qui ne croit à la vérité et aux faits que lorsqu’elle les a dûment désignés, est cernée. Dans des hôtels particuliers discrets, des cercles de malfaisants à la solde de Bolloré poussent ainsi de dangereux hommes de plume vers les sommets de l’audience avec une facilité déconcertante. Le public suit. Logique, il suffit de flatter les bas instincts. Quelques dangereux cerveaux mis en liens trament là d’obscurs complots pour circonvenir et nier :
- l’immigration heureuse,
- le bilan pharaonique du macronisme,
- les joyeuses réalisations de l’UE,
- l’œuvre lumineuse de la gauche française.
Et ils préparent l’avenir. Car tout est prêt : 2027, les médias, les stars, l’agenda, la campagne.
La gauche a raison, le complotisme se porte bien. À gauche.
Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.
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