Peut-être un jour remercierons-nous Macron …

Non, rassurez-vous ! Je n’ai pas viré ma cutie !

Mais, il n’est pas impossible que, d’ici quelques mois, ou quelques années, nous regardions en arrière en disant :

finalement ces mandats de Macron furent bénéfiques !

Car, au final, ils auront accéléré le processus de décomposition de la société française commencé avec Mitterrand, Jospin et Hollande.

Macron aura précipité la chute du Système au lieu que l’on meure à petits feux !

En fait, Macron incarne aujourd’hui tout ce qu’au fond d’eux, les Français rejettent :

• D’abord cet européisme forcené qui fait que Macron prend toujours le parti de l’Europe contre la France, et surtout contre les Français,
• Cette arrogance de la Macronie qui devait voir émerger un Nouveau monde qui au final s’est avéré bien pire que l’ancien,
• Ce mépris qu’il a sans cesse montré pour les Français, leur identité et leur culture,
• Cette volonté farouche, chez Macron, de réduire la liberté d’expression de ses opposants.

J’en veux pour preuve que les Français réunissent Macron et Ursula Von der Leyen dans une même détestation !

Personnellement, je vois depuis quelques semaines les planètes de la droite s’aligner :

• avec ce rejet de la Macronie chaque jour plus fort,
• avec ce coup de main formidable que vient de nous donner Donald Trump avec son document pour la stratégie qui fustige les dérives de l’Europe (immigration, progressisme, pacte vert, etc …)
• avec les records d’audience battus par CNews, Europe 1 et la chute simultanée de l’audiovisuel public, et l’énorme succès de Philippe de Villiers qui tient un langage qui parle aux Patriotes de ce pays.
• avec surtout cette panique de la gauche, des médias et de l’Etat profond qui sent venir un changement drastique et donc la fin de leur hégémonie.

La déclaration de Nicolas Sarkozy qui parle d’un probable changement de régime à venir est aussi un élément qui me conforte dans ce sentiment de fin de cycle du progressisme.

Cette panique, Didier Maïsto, le patron de Sud Radio, en parle dans ce tweet au vitriol :

Les bouffons en panique

Entre humoristes raté(e)s, rongé(e)s par une acidité haineuse et une soif de revanche que rien ne semble décidément pouvoir étancher, pseudo-philosophes laqués et laquais à dentier suceurs de roue, c’est tout le système médiatico-politique qui est aujourd’hui en panique.

Tous ces gens se rendent compte que non seulement ils sont haïs du peuple, mais que, sans la protection de l’Oncle Sam, ils « ne sont rien », pour reprendre le petit jet misérable de leur champion crépusculaire.

Alors, quoi ? Alors, ils s’en prennent pêle-mêle à tout le monde : aux citoyens français, qualifiés de « traîtres à la nation », à Trump, à Xi Jinping, à Modi, à Poutine, aux automobilistes, aux pêcheurs, aux vaches, aux coqs qui chantent trop fort, aux pauvres qui sont trop nombreux, aux enfants qui ont les cheveux trop longs, aux féministes qui parlent trop cru et aux paysans qui parlent trop vrai.

Mais la vérité est toute simple et bien plus prosaïque : le document US frappe l’Union Européenne pile où ça fait mal : une zone territoriale à la dérive, qui ne sait pas où elle va parce qu’elle ne sait plus qui elle est, rejoignant là les perceptions respectives de la Chine, de la Russie et plus largement des BRICS et d’une large partie de l’Afrique et du monde arabe.

Comment aurait-il pu en être autrement, avec cette tour de Babel, devenue au fil des décennies une tour de Bordel, où chacun vient soulager ses fantasmes ?

L’Union Européenne apparaît pour ce qu’elle est : une putain bileuse et belliqueuse toujours à la recherche d’un souteneur, qui vieillit et ne séduit plus personne en dépit de son ostensible maquillage.

Il est urgent que la France quitte ce maelström et redevienne … la France !

Comme l’écrivait Victor Hugo :

l’Europe ne peut être tranquille tant que la France n’est pas contente.

En France, le macronisme aura libéré les pulsions les plus viles, qu’il sera long et difficile de « remettre dans la boîte ». C’est la revanche des médiocres, le terreau sur lequel les frustrés dépourvus du moindre talent ont pu s’épanouir, telles des mandragores se nourrissant de merde, et qui voient leur monde se consumer dans le fumier.

Didier Maïsto sur X.