Les lecteurs de ce blog, savent qu’à cette question, je réponds : l’OTAN et derrière l’OTAN, l’administration démocrate américaine et les Faucons de Washington !
La seule visualisation des bases militaires de l’Otan qui enserrent tout l’ouest de la Russie devrait faire comprendre pourquoi la Russie pouvait se sentir menacée.
Le basculement de l’Ukraine dans l’Europe et dans l’OTAN, était un casus belli existentiel pour les Russes.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 était en germe depuis la révolution de Maidan en 2014 qui avait vu un gouvernement hostile à la Russie prendre le pouvoir.
Puis, ce furent les accords de Minsk qui devaient garantir une certaine autonomie au Donbas qui furent bafoués par le gouvernement ukrainien avec les bombardements de cette région russophone.
A la veille d’un offensive des forces ukrainiennes contre le Donbas, Vladimir Poutine déclenchait son « opération spéciale ».
La révolution de Maidan
Voici une interview par la Gazette du Tocsin de Lucien Cerise de retour du Donbas.
Lucien Cerise est un essayiste connu notamment pour son ouvrage Neuro-pirates – Réflexion sur l’ingénierie sociale. Il est présenté ainsi par son éditeur :
Né en 1972, Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Venu sur le tard à la politique, il comprend à l’occasion du référendum de 2005 que la question de la souveraineté nationale est essentielle. Poussant sa réflexion plus loin, il s’intéresse aux notions de frontière et de limite, aussi bien dans le champ politique que dans les domaines psychologique, éthique et comportemental.
Il est l’auteur du livre : Ukraine, la guerre hybride de l’OTAN.
Il est haï par la gauche et le site Conspiracy Watch (l’observatoire du conspirationniste) présente Lucien Cerise comme :
un conférencier conspirationniste évoluant dans la mouvance soralienne.
Voici l’article de la Gazette du Tocsin :
« L’OTAN prépare la guerre en Ukraine depuis 2015. »
De retour du Donbass, Lucien Cerise rétablit les vérités qui fâchent sur le conflit russo-ukrainien.
« L’OTAN prépare la guerre en Ukraine depuis 2015. » Voilà ce qu’a commencé par rappeler Lucien Cerise, de retour du Donbass, où il a passé trois jours. Alors que le récit promu par la doxa occidentale vise à nous enfermer dans une réalité parallèle, dans laquelle la guerre en Ukraine aurait commencé en février 2022, ce spécialiste de l’ingénierie sociale a tenu à remettre l’église au milieu du village. La manifestation Euromaïdan de 2013 et la fuite de Ianoukovitch ont marqué le point de départ d’une prise de contrôle de l’Ukraine par les pays de l’OTAN, en vue de préparer un conflit avec la Russie. Petro Porochenko lui-même, devenu président de la République ukrainienne en 2014, annonçait une guerre à venir, au moment où l’armée ukrainienne serait prête à affronter celle de Moscou.
Dans le Donbass, du reste, les actions militaires n’ont pas cessé depuis plus de dix ans. À ceux qui l’accuseraient d’avoir participé à une tournée Potemkine digne de celles organisées par la Russie soviétique, Lucien Cerise rétorque que ce qu’il a vu dans cette région n’a rien d’un idéal. L’identité ukrainienne y est encore présente, bien que l’attachement à la Russie ne se soit jamais démenti. Ce qui règne sur place, c’est surtout la pauvreté, la misère, les ruines.
Lucien Cerise se fait aussi un devoir de souligner les étranges paradoxes du camp otano-ukrainien, qui regroupe des forces pour le moins hétéroclites :
L’OTAN est le bras armé des réseaux woke et LGBT. Il y a même un syndicat des soldats LGBT en Ukraine. Dans le même temps, l’armée ukrainienne est composée, entre autres, de néonazis suprémacistes blancs du bataillon Azov et de milices djihadistes.
Une alliance tripartite peu cohérente, mais qui n’est pas sans équivalent côté russe, Vladimir Poutine faisant lui aussi appel à des bataillons tchétchènes islamisés.
Quoi qu’il en soit, cette guerre a tout d’une opération d’ingénierie sociale à grande échelle, dont l’échec annoncé pourrait sonner le glas de l’impérialisme occidental.
Voici la vidéo de l’interview de Lucien Cerise :
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