Trocadéro : le peuple a crié : « Vérité ! »

J’ai consacré un article à l’indignité d’une grande partie des médias qui ont occulté totalement l’importance et le succès du grand meeting d’Eric Zemmour au Trocadéro, pour n’en retenir que 11 secondes.

Avec le Trocadéro, les journalistes ont touché le fond !

L’acharnement des médias contre Eric Zemmour n’a d’égal que leur soumission à Emmanuel Macron !

Emmanuel Macron qui est bien incapable de réunir la même audience que son adversaire a cru briller avec une mauvaise plaisanterie de garçon de bain, comme l’a si bien dit Eric Zemmour !

Ce dernier a déjà répondu à Macron et à ces journalistes vendus mais aujourd’hui il publie le texte suivant à destination de ses sympathisants et aussi de tous les Français.

Il y raconte comment il a vécu ce grand moment et y dénonce une nouvelle fois les médias :

100.000 personnes.

100.000 Français. 100.000 cœurs fervents. 100.000 âmes ardentes. 100.000 volontaires pour défendre leur pays.

Sous un ciel d’un bleu pur, sous un soleil généreux et sous le regard de la Tour Eiffel, je m’avance vers cette foule immense et je suis transi d’émotion. Car ce qui se joue en cet instant unique, ce n’est pas seulement notre campagne présidentielle, même si ce meeting est le plus beau et le plus grand de tous. Ce qui se joue, c’est la capacité de notre nation à se lever. C’est la capacité de notre nation à assumer la vérité, rien que la vérité, toute la vérité.

Ils viennent de toutes les régions de France. Ils sont même venus de nos Outre-Mer et de l’étranger. Ils ont tous les âges et tous les métiers. Ils viennent pour dire l’amour qu’ils ont pour leur pays. Ils viennent pour le bonheur d’être ensemble. Ils viennent montrer à toute la France de quoi ils sont capables lorsqu’ils se mobilisent. Ce dimanche, ils votent avec leurs pieds, leurs mains, leurs voix, leurs sourires et leur magnifique forêt de drapeaux en attendant de le faire avec leur bulletin, dans deux semaines, dans l’isoloir.

Et ensemble, ils viennent partager la vérité.

Cette vérité, je ne l’ai pas inventée : elle leur appartient autant qu’à moi. Elle les blesse autant que moi. C’est le grand remplacement et le grand déclassement, dont aucun média ne veut parler, mais qu’aucun Français n’ignore. C’est l’islamisation de notre pays, la violence dans nos rues, l’arrogance des élites, le mépris de nos traditions et de nos mœurs, et la ruine de nos compatriotes par l’écrasement des impôts, des charges et des taxes. Ce meeting est celui de la vérité qui doit être dite, fièrement, absolument, immédiatement.

Voilà pourquoi mon discours du Trocadéro dit la vérité à tous les Français, aux jeunes, aux personnes âgées, aux travailleurs, aux entrepreneurs, aux indépendants, à toutes les victimes du Fisc. Il dit la vérité aux musulmans qui veulent être nos frères, à qui je tends une main ferme mais sincère. Jamais un candidat français n’a été aussi franc sur le sujet de l’islam, jamais !

Plus de sept millions de personnes ont entendu ces vérités, avec les téléspectateurs et les internautes, en même temps que nos 100.000 Français présents au Trocadéro. Pour moi qui ai passé ma vie entière à combattre le mensonge politique et à en payer le prix, pour moi qui accepte si souvent d’être seul contre tous et de passer ma vie sous protection policière, c’est une fierté immense.

C’est une fierté immense et le sommet de ce meeting intervient au moment où j’explique justement que le peuple français exige la vérité. Soudain, une clameur s’élève spontanément de cette foule enthousiaste, un cri repris cette fois par le public tout entier : « Vérité ! Vérité ! Vérité ! Vérité ! Vérité ! » Jamais je n’oublierai cette minute d’union brûlante autour de la plus belle idée qui soit, celle qui nous permet de comprendre le monde et de maîtriser notre destin. « Vérité ! », chante le peuple, et j’en suis alors certain, plus rien ne pourra l’arrêter. Les Français veulent la vérité, l’exigent et la défendent, et ils la crient enfin à ciel ouvert. Alors, c’est sûr, nous serons au second tour et je dirai la vérité de notre pays, droit dans les yeux, à Emmanuel Macron, devant la France toute entière.

De ce meeting à nul autre pareil, les médias et mes adversaires ont fait semblant de ne retenir qu’un mot, « assassin », lancé sans réfléchir par les plus troublés, les plus blessés, les plus révoltés d’entre nous à l’évocation des victimes du terrorisme.

Voilà qui en dit très long sur la censure dont est victime la France.

Si nos accusateurs n’ont conservé, de cette longue heure de discours, qu’une poignée de secondes, c’est parce qu’ils désirent frénétiquement enterrer la vérité. Elle a provoqué dans leurs minuscules esprits une peur panique. Elle est bien trop grande pour eux. La vérité les dépasse, eux qui ont passé leur vie à mentir.

Ces commentateurs sans idées ni talent ont échoué.

C’était la polémique de trop ! Leur indignation, pitoyablement unanime, les a dénoncés : ils ont fourni la preuve qu’un mot de trop les scandalise davantage que toutes les attaques au couteau perpétrées par nos ennemis sur notre sol. Quant au candidat fantôme, il s’est fait remarquer par un ricanement cynique et glacial, conformément à sa nature de technocrate : son mépris des victimes est tout simplement glaçant.

Oublions ces politiciens cyniques et ces journalistes sans cœur. L’essentiel est là : le peuple a chanté « Vérité ! » comme jamais il ne l’a fait et comme jamais il ne le fera dans les meetings de Macron, Pécresse, Mélenchon et Le Pen. Le peuple a crié « Vérité ! » : il a défini ma mission, il a clamé l’utilité vitale de notre vote.

Nous serons donc au second tour.

La suite, demain.

Éric Zemmour.