Un procès pour faire peur … et nous faire taire !

Publié par le 4 Nov, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Un procès pour faire peur … et nous faire taire !

On n’avait jamais vu le chef d’un pays moderne attaquer en justice une journaliste d’investigation d’un pays étranger …

Pourtant, les époux Macron l’ont fait devant la justice américaine et contre l’influenceuse Candace Owens.

On n’avait jamais vu non plus un procès en diffamation fait à une journaliste qui ne faisait que reprendre les informations publiées dans un livre … sans que l’auteur de ce livre n’ait été attaqué, lui-même, en justice !

C’est pourtant ce qu’ont fait Brigitte et Emmanuel Macron tout en n’attaquant pas Xavier Poussard pour son livre Devenir Brigitte à l’origine de toute l’affaire Trogneux !

Et ils viennent de commettre la même aberration en faisant un procès contre 10 internautes – pris au hasard parmi des centaines de milliers d’autres – qui ont relayé l’hypothèse de la transidentité de Brigitte !

Comment interpréter ce procès autrement que pour faire peur et faire taire ?

Voici le point de vue d’une avocate interviewée par la Gazette du Tocsin :

« Brigitte s’est prise à son propre piège. »

Maître Maud Marian rétablit la vérité juridique concernant le procès pour cyberharcèlement intenté par Brigitte Macron.

Le délit de cyberharcèlement repose sur deux éléments matériels : des propos ou agissements répétés et la détérioration de la santé de la victime. Dire qu’un message répété peut détériorer la santé de quelqu’un, c’est très subjectif.

En deux phrases, l’avocate Maud Marian a résumé l’absurde procès intenté par Brigitte Macron à dix personnes, dont certaines n’avaient fait que retweeter des messages liés à l’affaire Jean-Michel Trogneux. Rappelons que les réquisitions vont de trois à douze mois de prison avec sursis.

En effet, les affirmations tenues à la barre par sa fille Tiphaine Auzière, selon lesquelles la santé de Brigitte se serait détériorée à la suite de la publicité des rumeurs liées à sa sexualité, ne reposent que sur un certificat médical non détaillé, lequel lui prescrit des anxiolytiques. Rien d’étayé, alors que Mme Macron a été vue en public régulièrement ces dernières semaines, affichant un grand sourire.

Alors, pourquoi une telle procédure et un tel battage médiatique autour de celle-ci ? Pour Clémence, la réponse est simple :

Ce procès est fait pour faire peur : quiconque critique le couple Macron peut se faire allumer, y compris lorsqu’on a un compte à 55 vues. C’est exactement ce que je pense !

abonde Maud Marian. D’autant que, si condamnation il y a, la jurisprudence qui s’ensuivrait pourrait être terrible :

Si l’on suit cette logique, demain, critiquer le président sur X pourrait être considéré comme du harcèlement.

C’est cette raison qui conduit Maud Marian à penser que les juges se mettraient dans une position très difficile en suivant les réquisitions :

Si les juges font du droit, ils ne peuvent pas condamner. Sinon, ce sera un précédent dangereux pour la liberté d’expression.

Alors, Brigitte aurait-elle mis le doigt dans un engrenage qui la dépasse ?

Voici la vidéo de l’interview de Maitre Maud Marian :

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