Le second quinquennat de Macron – Dieu merci, il sera le dernier ! – s’achève dans une ambiance crépusculaire alors que Macron est rejeté par 89 % des Français !
En 2027, ou avant si possible, le bilan qui sera tiré de la Macronie sera catastrophique. Macron nous avait promis un Nouveau Monde débarrassé des tares de l’Ancien, en prenant le meilleur de la gauche et de la droite.
A droite, on se demande bien ce qu’il a pu nous prendre de bien mais on sait tout ce qu’il a pris de mal à la gauche :
- ses mesures progressistes qui transgressent nos valeurs les plus profondes (PMA pour toutes , euthanasie, suicide assisté),
- son incapacité à contrôler les dépenses publiques et à creuser la dette,
- son pro-immigrationnisme compulsif !
L’énergie est une donnée fondamentale de toute société moderne. Et c’est certainement dans ce domaine où Macron aura fait le plus de dégâts !
Dans la gestion de l’énergie, c’est le long terme qui doit être considéré.
C’est ce qu’avait fait de Gaulle en dotant la France de sa filière nucléaire, une filière d’excellence.
Les socialistes, eux, ont tout fait pour ruiner cette filière :
- Lionel Jospin avait compromis l’avenir de la filière nucléaire en arrêtant le projet prometteur Superphénix.
- François Hollande avait honteusement échangé avec des écolos irresponsables la fermeture de la centrale de Fessenheim contre leur soutien aux législatives.
- Emmanuel Macron lui a navigué à la godille en fermant effectivement Fessenheim, en promettant de fermer 12 réacteurs nucléaires avant de se raviser et de décider de … construire 6 EPR !
Macron fut aussi le meilleur élève de l’Europe en promouvant le Pacte vert (Green deal) qui est en train de précipiter notre industrie automobile dans la faillite ! Un court-termisme dévastateur pour la filière nucléaire !
La transition énergétique qui veut limiter la production de CO2 alors qu’il est scientifiquement démontré que le CO2 est une conséquence des variations de température et non pas sa cause, nous conduit dans une impasse.
Outre la ruine économique que la transition énergétique entraine, elle est désastreuse sur le plan social.
Voici un article de The Epoch Times qui pointe les dégâts sociaux faits par la transition énergétique :
Comment la transition energétique privatise la sphère sociale
du bien commun à l’individualisme
La transition énergétique devrait être l’affaire de tous. Or, selon le Dr Stephan Kaula, médecin spécialiste à la retraite, elle a engendré une société à deux vitesses. Alors que beaucoup profitent des subventions, un nombre encore plus important est victime de cette transition énergétique.
L’énergie est le fondement de la civilisation moderne. Elle est déterminante pour la santé, l’éducation, la participation et la dignité. Une société qui ne considère pas son approvisionnement énergétique comme une responsabilité commune perd la cohésion interne qui fait d’elle une civilisation.
Mais c’est exactement ce qui se passe. La transition énergétique, autrefois conçue comme une responsabilité partagée, s’est transformée en son contraire : une politique de désolidarisation.
La division de la société énergétique
À première vue, la transition énergétique apparaît comme une réussite morale : « Nous sauvons le climat. » Mais au quotidien, elle a créé une profonde et silencieuse fracture sociale entre les gagnants et les perdants de cette même idée.
Il y a la retraitée dans sa petite maison qui, les jours de grand froid, se demande si elle doit allumer la cuisinière électrique ou le radiateur soufflant.
Et il y a l’électricien avec son installation photovoltaïque et son accumulateur, qui peut s’offrir un sauna électrique grâce aux subventions de l’État et la garantie d’alimentation, avec le sentiment agréable de vivre de manière « climatiquement neutre ».
Tous deux font partie de la même société, mais ils vivent désormais dans des réalités énergétiques différentes. Ce que l’un paie est la condition préalable au retour sur investissement de l’autre.
Du principe de solidarité à l’optimisation individuelle
La logique de la transition énergétique a remplacé l’esprit communautaire par l’individualisme. L’objectif politique de décarbonation de l’approvisionnement énergétique s’est transformé en une course à l’optimisation individuelle.
« Devenez indépendant », dit-on, mais l’indépendance qui repose sur la dépendance des autres n’est pas un progrès, mais une régression morale.
C’est ainsi qu’est née une culture de l’égoïsme énergétique: chacun veille sur soi-même, ceux qui le peuvent, avec leur toiture, leur capital et leur accès aux subventions. Les autres sont laissés pour compte, avec des frais de réseau, des taxes et des prix de l’électricité et du chauffage en hausse.
La transition énergétique récompense la propriété et pénalise le besoin. Elle ne redistribue pas de manière équitable, mais du bas vers le haut, du locataire au propriétaire, de l’artisan au développeur de projet, du contribuable à la grande entreprise.
Les nouvelles minorités
Parmi les victimes ignorées, on compte non seulement les riverains des parcs éoliens, qui souffrent physiquement et psychiquement des émissions, mais aussi des millions de ménages qui sont tombés silencieusement dans la précarité énergétique. Ces personnes constituent les nouvelles minorités d’une société qui se considère comme juste. Elles sont socialement invisibles, car elles ne protestent pas bruyamment, mais souffrent en silence.
Une société qui, au nom du climat, néglige ses membres les plus faibles, viole ses propres principes moraux. La protection du climat sans la protection des personnes n’est pas un progrès, mais du cynisme.
Dans une économie de marché libre mais sociale, certains domaines doivent échapper à la logique pure du marché : la santé, l’éducation, le logement, l’énergie. Ils sont l’expression d’une responsabilité collective. Mais la transition énergétique a privatisé ces fondements, les a moralement exagérés et économiquement fragmentés.
Aujourd’hui, l’énergie n’est plus un bien commun, mais un signe de distinction: elle divise au lieu de rassembler. Elle devient le symbole d’une « vie agréable » pour les uns et d’un renoncement quotidien pour les autres.
Le paradoxe de la morale
Comment en est-on arrivé là ? Parce que la transition énergétique n’a pas été organisée comme un mouvement technique, mais comme un mouvement moral.
Or, lorsqu’elle est instrumentalisée à des fins politiques, la morale est toujours exclusive: elle divise le monde entre les bons et les méchants, les croyants et les incroyants, les sauveurs du climat et les pollueurs. Elle détruit ainsi précisément la solidarité qu’elle prétend promouvoir.
C’est ainsi qu’est née une modernité paradoxale: nous nous qualifions d’éclairés, mais nous agissons à nouveau comme à l’époque féodale, avec une nouvelle élite qui peut se permettre d’avoir bonne conscience.
Conclusion
Une politique énergétique équitable commencerait là où commence le social : par la dignité de chaque individu. L’énergie n’est pas un privilège, mais une condition de vie. Ceux qui la rendent plus chère, la raréfient ou lui donnent une connotation morale portent atteinte à la substance même de la société.
La civilisation ne repose pas sur le béton, l’acier ou les pales d’éoliennes, mais sur la disponibilité silencieuse et invisible de la chaleur, de la lumière et de la confiance.
Stéphan Kaula pour The Epoch Times.




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