Nouvelle-Calédonie, la gauche en pleine contradiction

Publié par le 17 Mai, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Nouvelle-Calédonie, la gauche en pleine contradiction

Dans ces colonnes, je ne cesse de dénoncer les contradictions patentes et le deux poids, deux mesures, qui sous-tendent toute la rhétorique gauchiste.

J’ai stigmatisé ici, au premier chef, l’attitude des néoféministes qui défendent les femmes uniquement contre les mâles blancs hétérosexuels !

Avec les événements dramatiques de Nouvelle-Calédonie, la gauche s’est totalement empêtrée dans ses déclarations pour trouver des excuses aux émeutiers.

En résumé, la gauche reconnait aux Kanaks leurs droits à l’identité, qu’elle refuse d’accorder aux Français de souche !

Je reprends des éléments de l’excellent édito de Mathieu Bock-Côté, hier soir, dans Face à l’info (voir vidéo en fin d’article):

Commençons par Christiane Taubira qui s’est ainsi surpassée dans sa partialité et sa haine des Blancs.

Déjà en 2007, elle avait déclaré :

En Guyane, nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre.

Madame Taubira ne s’oppose manifestement pas à une définition ethno-culturelle de la nation. Elle y est même très favorable quand elle parle de la Guyane !

Madame Taubira s’est de nouveau exprimée hier :

Un peuple en ces lieux refuse de décliner, de dépérir, de s’éteindre … Ils sont ainsi les peuples, attachés à leurs racines, leur culture, leur histoire, leur géographie.

Elle parle des Kanaks mais parlerait-elle ainsi de la France et des autres peuples européens ?

Ces propos, dans la bouche d’un leader d’extrême droite, et parlant de la France, entraineraient sa condamnation immédiate et unanime !

Autre déclaration de la députée LFI, Andrée Tourinya :

Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. Nous nous opposerons à la réforme constitutionnelle concernant le corps électoral en Nouvelle-Calédonie.

On comprend que les peuples existent, que le peuple kanak existe et qu’il ne suffit pas de mettre le pied en  Nouvelle-Calédonie pour devenir kanak !

Le peuple kanak est donc défini historiquement. Les Kanaks ont une terre historique, une terre à eux ! Il y a un lien privilégié entre ce peuple et cette terre.

On n’est pas certain que, pour cette femme, d’autres peuples ont aussi une terre historique, un lieu d’enracinement !

Les Kanaks ont le droit d’être en colère si on les dépossède ! La maitrise du corps électoral est donc essentiel. Si les Kanaks sont mis en minorité, ils seront privés de leur avenir démocratique.

Passons à la grande figure de gauche qu’est Daniel Schneidermann :

Un peuple vivait paisible sur une terre … Survint d’au delà des mers, un autre peuple qui avait la légitimité du malheur et force des armes. Kanakie, Palestine, colons bagnards, colons rescapés …

On comprend que pour monsieur Scheidermann, le malheur de celui qui arrive ne fonde pas son droit à s’établir là où il veut.

N’est-ce pourtant pas le droit que la gauche reconnait aux migrants africains entrant en Europe ?

Le communiste André Chassaigne enfonce le clou :

Ne vous inscrivez pas dans un processus de colonisation qui consiste à mettre en minorité un peuple sur sa propre terre !

En écoutant ça, que vont penser les Français ?

Ils vont se demander si ce discours ne pourrait pas s’appliquer à la France, à l’Irlande.

Mais la gauche tente d’interdire cette pensée : ses arguments ne valent que pour deux catégories :

  • Les peuples colonisés et on comprend que la colonisation est une exclusivité européenne. Par exemple, les Kabyles, au Maghreb, ne sont pas colonisés par les Arabes !
  • Les peuples premiers, ceux qui habitent depuis toujours sur une terre, avec une continuité historique, une continuité dans la langue et dans la culture.

Mais alors, est-ce que les peuples européens ne sont pas des peuples premiers, chez eux ?

Bizarrement, la gauche radicale parle, ces jours-ci, comme Renaud Camus !

Mais qu’en dit Jean-Michel Aphatie ?

Il a déclaré, en parlant des trois référendums par lesquels la Nouvelle-Calédonie a choisi de rester française :

Mais est-ce que les Kanaks ont vraiment choisi la France ? Non, car les référendums ont été biaisés ! La démographie favorable aux Caldoches a donné un autre résultat. Ce formalisme du suffrage universel est un piège dans lequel s’enferment ceux qui ne veulent pas ouvrir les yeux !

Un homme, un vote, Jean-Michel Aphatie appelle ça le formalisme du suffrage universel. On comprend que dans ces référendums, il y avait trop d’européens ! Pour lui, il aurait fallu réduire ce vote européen sur une base ethno-raciale pour assurer la saine expression du peuple Kanak.

En conclusion

Les masques tombent ! La gauche trouve toutes les excuses aux violences en Nouvelle-Calédonie.

Elle définit la nation sur des critères ethno-culturelles ce qu’elle refuse totalement aux Français de souche !

Éric Zemmour est régulièrement trainé devant les tribunaux pour des propos beaucoup moins tranchés que les récentes déclarations de la gauche sur les Kanaks !

Et quand je dis la gauche, je veux dire tous les partis qui ne sont pas patriotes comme le PS, LFI, les communistes, les Verts et bien sur la Macronie.

Souvenez-vous en le 9 juin prochain en glissant un bulletin patriote dans l’urne !

Voici la vidéo de l’émission complète de Face à l’info, hier soir :

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