Banlieues : cette insurrection qui nous menace …

Publié par le 27 Nov, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Banlieues : cette insurrection qui nous menace …

Les Français semblent enfin avoir pris pleinement conscience de deux graves dangers qui les menacent :

– L’islamisme radical,
– Le narcotrafic.

Le déferlement continu et de plus en plus intense de la violence du quotidien a fini par court-circuiter l’omerta que les médias imposaient sur l’insécurité – juste un sentiment ! – et surtout les liens entre insécurité et immigration.

Ces deux dangers se développent principalement dans les banlieues où s’établissent des zones de non droit totalement islamisés.

Le plus inquiétant, c’est que des armes de guerre circulent librement dans ces banlieues !

C’est ce que rapporte cet article de la Sélection du Jour :

Les banlieues françaises remplies d’armes de guerre

© Shutterstock

La présence croissante d’armes en France et plus particulièrement dans les banlieues est un fait avéré. Il y en aurait aujourd’hui près de 13 millions en circulation, illégales pour la plupart. Les plus lourdes sont en provenance d’Afrique, des Balkans et sans doute d’Ukraine. Cette prolifération interroge sur la capacité des forces de l’ordre à faire face à une insurrection armée.

Dans un article de juillet 2023, Atlantico revient sur la sensible question des armes de guerre présentes sur le territoire français. Le premier constat vient de la police et de la gendarmerie : malgré l’omniprésence des mortiers d’artifice (dont l’utilisation peut être létale), l’utilisation d’armes est restée marginale pendant les émeutes urbaines de l’été 2023. La raison ? En partie, la régulation par les trafiquants de drogues. D’habitude, ceux-ci constituent des réserves d’armes et forment des petits groupes armés pour protéger leurs trafics. Mais pour le moment, la priorité reste le commerce et la guerre n’y est pas favorable. Pourtant, selon Gérard Pandelon (avocat pénaliste) et Bertrand Cavallier (général dans la gendarmerie), ce contrôle ne tiendra plus très longtemps. Notamment parce que les trafics n’ont pas de consistance idéologique contrairement aux derniers troubles, motivés par le rejet radical de la France et de ses institutions.

Depuis des années, on assiste à une prolifération d’armes en France. Elles seraient au nombre de 12, 7 millions, d’après L’institut de hautes études internationales et de développement de Genève comme le rapporte France Info. Seulement un peu plus de 5,4 millions d’entre elles sont soumises à autorisation. La police et la gendarmerie saisissent chaque année entre 6000 et 7000 armes illégales.

Les plus anciennes proviennent souvent de cambriolage (« l’arme du grand-père ») chez des particuliers ou collectionneurs. Les plus lourdes ou armes de guerre arrivent des Balkans (Serbie, Bosnie, Albanie) et du Sahel. De plus en plus pourraient venir d’Ukraine, où les armes livrées par l’Union européenne ne font l’objet d’aucun suivi. Alors que le pays est une plaque tournante du trafic d’armes depuis son indépendance en 1991, celles-ci risquent d’être rachetées par les pires réseaux criminels. D’autant plus que les affaires sont juteuses. Entre l’achat d’une arme lourde par exemple à Sarajevo et la revente en France, le prix est multiplié entre 5 et 8 selon le ministère de l’Intérieur.

Se procurer une arme de guerre est devenu un jeu d’enfant. Littéralement, puisqu’un garçon de 8 ans a récemment commandé une Kalachnikov chez ses parents aux Pays-Bas en utilisant le darknet ! Ce fusil automatique russe reste l’arme fétiche des trafiquants en France et coûte entre 400 et 3000 euros, selon la provenance et la qualité.  Les stratégies de dissimulation sont innovantes : des pièces sont livrées par colis, dissimulées dans un four ou une box internet.

Ces armes se retrouvent ensuite dans les principales banlieues françaises, à Marseille, la Seine-Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Toulouse et ailleurs …

Certaines bandes vont même jusqu’à laisser une partie de leur arsenal en libre-service dans un local ou une cave de la cité. Déjà en 2007, la police avait retrouvé un lance-roquette antichar vide puis un missile sol-air volé à l’armée française dans le Val-de-Marne. Dans La France des caïds (livre publié en 2020), Gérard Pandelon affirmait que les délinquants ne craignent pas un affrontement armé avec les forces de l’ordre, car ils ont la certitude d’en sortir vainqueurs. De fait, le rapport de force semble en leur faveur : des individus aux casiers judiciaires surchargés, armés de Kalachnikov et de Zastava M 70 (son dérivé serbe), se confronteraient à des policiers équipés de pistolets.

Aujourd’hui, un climat insurrectionnel s’est installé.

Lors des dernières émeutes, des dizaines de mairies et de commissariats ont été attaqués, la prison de Fresnes a même été prise d’assaut. Pour la préfecture de Police de Paris, une grande majorité des émeutiers étaient très jeunes (moins de 25 ans), de nationalité française mais bien souvent originaires de l’immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne. Pour évoquer le profil des trafiquants d’armes, un policier confiait récemment à L’Incorrect :

Il n’est pas rare qu’il y ait des signes religieux musulmans chez eux.

La question des djihadistes présents en France, dotés d’une solide expérience militaire, est une des préoccupations majeures de la DGSI qui a encore déjoué 6 attentats en 2024.

Je ne crois pas à l’insurrection, car personne ne dirige ni ne coordonne ce mouvement. Mais si tel était le cas, la République s’effondrerait car nous n’aurions pas les forces suffisantes pour nous opposer à quelques centaines de milliers d’individus déterminés,

explique le préfet Michel Auboin. Face à ce constat alarmant Gérard Pandelon est clair :

Seule l’intervention de l’armée pourrait aider les policiers dans cet affrontement qui s’annonce.

Comme le rappelait Libération (12/05/2021), dans son livre Un quinquennat pour rien paru en 2016, Eric Zemmour évoquait « l’opération ronces ». Selon l’essayiste, l’état-major français aurait élaboré un plan grâce à des spécialistes de l’armée israélienne pour s’enrichir de leur expérience à Gaza et se préparer à une nouvelle bataille d’Alger, sur le territoire national. Bien que l’information ait été démentie par l’état-major, une instruction ministérielle, en 2017, a fixé le cadre d’une intervention militaire sur le sol français.

Fabien Castel et Stanislas Gabaret pour Atlantico et la Sélection du Jour.

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