Cars Macron, les pratiques douteuses de la SNCF

Publié par le 27 Mar, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Cars Macron, les pratiques douteuses de la SNCF

La SNCF a horreur de la concurrence !

Les cheminots vont défendre bec et ongles leur statut devenu incompatible avec l’ouverture du rail à la concurrence.

Cette concurrence qu’ils exècrent en prétendant défendre les usagers alors que seuls leurs avantages catégoriels les intéressent.

Mais la SNCF est par ailleurs la première à utiliser la concurrence … Quand ça l’arrange !

  • A l’étranger, la SNCF concurrence les autres acteurs des transports ferroviaires alors qu’elle leur refuse sur l’accès au marché français.
  • Quand les bus Macron ont été lancées, la SNCF s’est immédiatement positionnée en créant sa filiale OuiBus.

Bravo, ont dit certains ! Mais, s’agit-il de développer la concurrence ? Ou de la tuer ? L’article suivant extrait du Bulletin d’André Noël n° 2556 publié le 26 mars 2018 répond à cette question:

Les « cars Macron » et la SNCF

Dans le bilan qui fut celui de Macron en tant que ministre de l’Economie, on intègre d’ordinaire l’ouverture à la concurrence de certaines professions et, notamment, celui du transport par la libéralisation des lignes d’autocars. Plusieurs entreprises se sont lancées dans cette activité promise au succès, les tarifs modestes devant séduire les jeunes, les familles et les retraités. Et, en effet, les clients furent et sont nombreux, quoique les gares routières soient inexistantes ou spartiates.

Mais avec des tarifs trop bas – concurrence oblige – aucune de ces entreprises n’est rentable et, sur cinq sociétés qui ont pris le départ, deux ont déjà disparu. Ne voulant pas perdre la clientèle qui déserte un train trop cher, la SNCF a créé sa propre filiale, Ouibus, dont les tarifs sont attractifs. Elle aussi perd de l’argent, et même plus que les autres. Mais ce n’est pas un souci pour elle, étant indirectement financée par des fonds publics, via sa maison mère, la SNCF, sous perfusion de l’Etat !

Conséquence exposée par le patron de FlixBus, Yvan Lefranc-Morin, « la SNCF laisse Ouibus accumuler les pertes en attendant que les concurrent baissent les bras. Et une fois Ouibus seule sur le marché plus rien n’empêchera le groupe SNCF de calibrer ses tarifs pour éviter que les cars ne concurrencent trop ses TGV. »

Il est grand temps de changer le statut de la SNCF pour que de telles manipulations ne soient plus possibles.

G.B. pour le Bulletin d’André Noël.

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