Ce que cache la « Grande cause » anti-sexiste

Publié par le 28 Nov, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Ce que cache la « Grande cause » anti-sexiste

La France est en guerre, l’ennemi intérieur
s’affaire, l’antisémitisme suinte, le racisme
anti-blanc se pavane, la laïcité est ridiculisée !

C’est le début d’un billet d’Ivan Rioufol, l’un des rares journalistes français à assumer son positionnement clairement à droite.

Toujours en pointe dans la défense de l’identité nationale et dans la lutte contre le communautarisme, le journaliste, sans nier l’urgence du combat contre le harcèlement des femmes, s’étonne que la lutte contre l’islamisation de la France ne soit pas, elle aussi, déclarée « Grande cause nationale ». Voici la suite de son billet :

Mais Emmanuel Macron se mobilise contre la montée du sexisme. Il est vrai que ce combat-là est sans danger. Il peut se contenter de grands mots. Les insécurités et les menaces que subissent les femmes, dans les rues ou les transports collectifs, sont évidemment insupportables. L’explosion du machisme s’inscrit dans le processus de délitement d’une société à l’abandon. Cependant, le choix présidentiel de lancer prioritairement, samedi, la « Grande cause du quinquennat pour l’égalité femmes hommes » passe volontairement à côté des autres grands défis posés par une contre-société qui s’islamise dans l’indifférence. D’autant que rien n’est dit des sources culturelles de ce mépris des femmes. Le combat néo-féministe se contente de dénoncer la domination du mâle blanc, ce présumé prédateur qui serait symbolisé par Harvey Weinstein. L’excuse sociale des militantes de la délation va en revanche aux minorités issues de la diversité. Le scandale lié à l’islamiste Tariq Ramadan est certes venu rompre involontairement l’omerta. Le nouveau délit « d’outrage sexiste »vise bien les harcèlements de rue, qui s’observent dans les cités ou les quartiers d’immigration. Cependant, quand le chef de l’Etat parle plus généralement d’une « société française malade du sexisme », il cautionne un amalgame qui fait douter de l’efficacité de la « Grande cause ».

Macron refuse de se confronter à l’islam. Or l’islam porte dans ses textes, pris à la lettre, le nouvel antisémitisme, le nouveau racisme, le nouveau sexisme. Le président a toujours tenu des propos émollients sur ce sujet. Il voit dans cette idéologie une religion d’amour, de tolérance et de paix (RAPT), sans s’attarder sur ses dérives politiques et totalitaires. Christophe Castaner, le patron de LREM, a d’ailleurs expliqué, l’autre jour sur RMC : « L’islam est une religion de bonheur et d’amour, comme la religion catholique ». Cette naïveté volontaire est une manière commode de renoncer à identifier les sources des comportements islamiques. Manuel Valls, qui se dit solidaire de Macron, est en réalité son exact contraire quand l’ancien premier ministre déclare, dimanche au Grand Jury, que « l’islamisme a à voir avec l’islam » et que prétendre l’inverse revient à « déresponsabiliser l’islam ». Cet aveuglement présidentiel, qui même sur le sexisme n’est guère lucide, est évidemment préoccupant. Il augure mal de la manière dont le chef de l’Etat va répondre à la « nouvelle France anti-juive » qui, comme le rappelle samedi Pierre-André Taguieff dans un entretien à La Revue des Deux Mondes, « se concentre dans les populations issues de l’immigration de culture musulmane ». N’est-ce pas là la vraie priorité pour Macron ?

Ivan Rioufol sur son blog du Figaro.fr

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