Ce sont tous les préfets qu’on aurait pu virer !

Publié par le 11 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Ce sont tous les préfets qu’on aurait pu virer !

De qui se moque-t-on ?

Emmanuel Macron, alias Jupiter, a fait entendre ses foudres célestes.

Le préfet du Rhône vient d’être limogé après l’assassinat de deux jeunes femmes à la gare de Marseille, qui aurait été évité si la loi avait été simplement appliquée à l’encontre d’un multi-récidiviste …

On imagine pourtant que le préfet n’a pas été directement consulté dans la gestion de l’arrestation du meurtrier à Lyon puis de sa libération scandaleuse. Il sert juste de fusible pour que Gérard Collomb puisse garder son poste !

Car enfin, le meurtrier, clandestin tunisien, avait déjà été arrêté 10 fois précédemment sans qu’aucune expulsion n’ait été diligentée ! Le préfet du Rhône n’est donc que le dernier maillon d’une longue chaîne de laxisme ayant abouti à la mort de deux jeunes femmes innocentes.

Pourquoi s’en prendre juste au dernier maillon de cette chaîne de la mort ? Tout le monde sait que les procédures de reconduite à la frontière sont pourries et que très peu de clandestins sont effectivement expulsés !

C’est l’objet de l’article suivant de Gilles-William Goldnadel paru sur le site du Figaro :

« La France n’expulse pratiquement plus aucun irrégulier  »

Le terroriste islamiste qui a égorgé deux jeunes filles à Marseille était un tunisien en situation irrégulière arrêté et condamné sans jamais être expulsé. L’avocat et essayiste, Gilles William Goldnadel rappelle que, pour des raisons administratives, les clandestins ne sont presque jamais expulsés.

Gilles-William Goldnadel

Laura et Maurane reposent à présent dedans la terre froide. Combien de temps reste-t-il ,tandis que l’émotion dure un peu encore, avant que la sottise et la méchanceté ne redressent la tête? Quelques jours peut-être. Ensuite, tous les défenseurs de la marque déposée «droits de l’homme» mais dont la sollicitude ne va qu’à l’enragé, tous les altérophiles diplômés reprendront la direction de l’information contrôlée.

Puisque je dispose donc de quelques heures encore de sursis pour pouvoir dire les choses sans être trop médiatiquement lapidé, disons les fort et vite.

Une nouvelle fois, en France, deux êtres humains sont morts, ici deux jeunes filles, non par quelque étrange fatalité mais uniquement par la folie de notre société.

Après Nice, après Saint-Étienne-du-Rouvray, à Marseille.

L’égorgeur islamiste tunisien vivait irrégulièrement en France depuis dix ans mais était régulièrement arrêté et condamné sans jamais être expulsé. Tout est dit. Aussitôt la presse, le ministre de l’intérieur ont évoqué un dysfonctionnement et une enquête a été ordonnée. Les fonctionnaires qui avaient relâché l’assassin la veille encore, le préfet des Bouches-du-Rhône ont été mis sur la sellette. Et l’on a eu raison. Mais on a eu tort aussi: Ce qui est présenté et regardé comme une faute anormale correspond dans les faits à la norme habituelle.

Disons -le clairement: la France n’expulse pratiquement plus aucun étranger irrégulier, fut-ce un dangereux condamné.

Et les décisions politiques, judiciaires et administratives empilées qui empêchent pratiquement le respect de la souveraineté nationale ne sont que les conséquences mécaniques de la névrose intellectuelle qui s’est emparée des esprits depuis trois décennies. Après le drame, la presse bien-pensante a crié haro contre le préfet défaillant pour ne pas avoir expulsé le délinquant étranger.

C’est la même qui depuis 30 ans nous explique qu’il ne faut pas expulser un étranger, fut-il délinquant, car il n’y a plus d’étrangers mais que des semblables et plus de frontières mais qu’un seul monde.… Voilà, en profondeur, ce qui a inexorablement creusé les tombes des deux petites, et celle d’un prêtre catholique, et puis d’une centaine de niçois, et puis de quelques juifs et qui va continuer encore à creuser. C’est dit.

Et puisque nous en sommes à pouvoir dire les choses clairement pour encore quelques temps: Montrons ces paroles névrotiques qui fabriquent la haine. Des paroles en libre circulation et qui provoquent ordinairement moins d’indignation que les paroles de ceux qui les dénoncent.

Sonia Nour

La semaine passée nous en livre quelques échantillons frais d’excellente qualité. C’est ainsi qu’une fonctionnaire de la mairie communiste de la Courneuve dénommée Sonia Nour a décerné le titre de « martyr » à l’assassin islamiste de Marseille et relativisé son geste, la même avait gazouillé sur Twitter le 22 juin: « j’emmerde cette France raciste . Cette France patriarcale. J’emmerde cette France homophobe, lesbophobe et validiste. J’emmerde cette France bourgeoise, communautaire et consanguine. J’emmerde cette France maltraitante et dans le déni de son histoire. Des noirs et des arabes ne disent pas « vive la France » ? Apprenez déjà à nous respecter. ».Plus grave: La suppléante Insoumise de Monsieur le député Ruffin, bien en cour médiatique et cinématographique, Mademoiselle Zoé Desbureaux, a cru devoir apporter tout son soutien à la fonctionnaire communiste . La même suppléante avait déjà délicatement tweeté: « Quand des centaines de juifs viennent s’installer pour deux semaines sur ton lieu de vacances et que le seul sweat de ton frère c’est Boycott Israël ! ». Son supplié est demeuré très calme. Le monde médiatique est demeuré placide.

Encore plus grave, mais dans le même esprit de dislocation: Libération a cru devoir publier l’article d’un historien, Nicolas Mariot, qui plaçait sur le même plan la famille musulmane du terroriste anti-juif Mohamed Merah et la famille d’un jeune soldat juif nommé Hertz, tombé à l’ennemi en 14-18.

Le relativisme crétin dans toute sa gauchisante splendeur.

Après une petite levée de boucliers, l’historien a écrit ses regrets. Dont acte. Mais la faute incombe moins à celui-ci qu’au responsable irresponsable de sa publication.

C’est donc dans ce cadre névrotique habituel qui a fait le nid des oiseaux du malheur actuel que l’éloquence aérienne de Monsieur Mélenchon s’est vue pousser des ailes.

Le tribun de première classe, susceptible comme tous les irascibles, n’a pas apprécié que Monsieur Valls puisse classer, assez logiquement pourtant, ses Insoumis parmi les « islamo-gauchistes ».

Voilà que l’ancien premier ministre parlerait donc, insulte suprême, « comme l’extrême droite ». Staline conseillait paraît-il de traiter tout contradicteur de fasciste, histoire de le déstabiliser. Le conseil semble avoir été fidèlement entendu.

Il y a bien longtemps que je me ris des jurons des charrons. Je veux bien par eux être classé dans la fâcheuse sphère, être traité de fasciste, de nazi, de pédophile ou d’abruti. Rien ne m’empêchera très méchamment d’écrire que Monsieur Mélenchon parle comme Mélenchon.

Gilles William Goldnadel pour le Figaro.

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