Cessons toutes les subventions à la presse !
Laissons les lecteurs la financer et la juger !

Publié par le 23 Juin, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Cessons toutes les subventions à la presse ! Laissons les lecteurs la financer et la juger !

L’examen des subventions à la presse est édifiant surtout quand on les rapporte à l’exemplaire diffusé :

Source : https://droit-finances.commentcamarche.com

C’est ainsi que chaque exemplaire de l’Humanité reçoit 46 cents de subventions publiques et donc 8 fois plus qu’un numéro du Figaro. Et c’est sans compter les annulations de dette dont a plusieurs fois bénéficié le journal communiste et la loi scélérate de François Hollande qui a privé Valeurs actuelles de toute subvention !

Si encore, les subventions garantissaient la qualité, l’éthique et la pluralité de la presse mais c’est loin d’être le cas !

Si l’on exclut La Croix et Aujourd’hui en France, les trois journaux de gauche (L’Humanité, Libération et Le Monde) raflent 93 % des subventions, Le Figaro se contentant de … 7 % !!!

Voici un article publié par l’IREF qui pointe la partialité de la plupart des médias concernant le président du Brésil Jaïr Bolsonaro et sa gestion du Covid-19 :

Brésil, Bolsonaro et COVID :
le virus de la désinformation frappe encore

Le coronavirus est le nouveau prétexte pour taper sur les Etats-Unis de Trump « le fou », et sur le Brésil de Bolsonaro « le dictateur d’extrême-droite ». Et forcément, les morts du coronavirus sont plus nombreux dans les pays où la droite conservatrice et libérale est au pouvoir. De plus, les deux présidents ont vanté les mérites de l’hydroxychloroquine : erreur fatale qui peut les envoyer directement au bûcher médiatique.

Désinformation par les chiffres

Pour insister sur le fait que les citoyens brésiliens meurent en masse, on nous parle du nombre de morts par jour, depuis le début de la crise sanitaire. On en est désormais au total à plus de 43 000 morts ! C’est une hécatombe, les cadavres bouchent les rues.
Mais le nombre de morts est très vite nuancé quand on l’évalue par rapport au nombre d’habitants. Le Brésil, c’est 212 millions d’habitants, et 43 389 morts au 15 juin. La France, c’est 67 millions d’habitants, et 29 407 morts à la même date.

Nombre de morts selon les pays par million d’habitants au 15 juin 2020

Pourquoi n’entendons pas beaucoup parler de la Belgique, dont le nombre de morts par million d’habitants, s’élève à 937 contre … 210 pour le Brésil ?

Favelas et confinement : une difficulté de taille

Le président Bolsonaro s’est positionné contre le confinement qu’il juge liberticide. Encore une raison de le placer dans la case des inconscients. Les anti-confinement, ce sont, pour les journalistes, les complotistes et les Américains sortant avec leurs armes. Ce qui ne ressemble pas trop au dirigeant suédois, Stefan Löfven, membre du Parti social-démocrate (Gauche suédoise). Bizarrement, son positionnement politique n’est pas rappelé quand on évoque le non-confinement et le nombre de morts en Suède dans les journaux. Un oubli, sans doute.
Le confinement, au Brésil, n’est pas seulement une question d’idéologie, mais aussi de confrontation au réel. Plus de 11 millions de Brésiliens vivent dans les favelas, dans des conditions d’hygiène misérables. Les familles sont souvent nombreuses et les habitations les unes sur les autres. Comment confiner ? On a reproché à Bolsonaro de n’avoir rien fait pour lutter contre la pauvreté. Mais les favelas existent depuis fort longtemps, et ce malgré une quinzaine d’années de gouvernement socialiste de Lula et Dilma Roussef.

Le pouvoir politique et judiciaire contre Bolsonaro

Malgré son élection avec 55 % au 2e tour, pour 46 % dès le 1er tour, Jaïr Bolsonaro n’a pas de majorité ni à la chambre des députés, ni au Sénat. Et ces élus font tout non seulement pour bloquer les réformes du gouvernement, mais aussi pour attaquer le président. Il faut dire que son cheval de bataille est la lutte contre la corruption. Et qu’une bonne partie des élus (députés, sénateurs, gouverneurs) risquerait de finir en prison.
La Cour suprême brésilienne (Tribunal fédéral suprême ou STF) a non seulement essayé à de multiples reprises de casser des réformes et décisions de Bolsonaro, mais aussi de le destituer. Une trentaine de procédures ont ainsi été engagées contre lui, mais aucune n’a de réelle chance d’aboutir. Rappelons que bon nombre des juges siégeant au STF ont été nommés sous Lula et Roussef.
Autre précision importante : le Brésil est un Etat fédéral et ce sont les gouverneurs des Etats et les maires qui peuvent décider du confinement ou non, ainsi que des mesures sanitaires. Bolsonaro, qui n’a aucune compétence exécutive en la matière. Le « populisme » et la figure de Bolsomito ont bon dos. S’il y a des responsables, ils ne se trouvent pas à Brasilia. Ce n’est d’ailleurs pas « la faillite du populisme » qu’il faut constater, mais au contraire la faillite de toute une élite politique corrompue, inefficace dans la lutte contre le virus, préférant mettre tous ses efforts dans un seul objectif, se débarrasser d’un président élu et soutenu largement par la population.

Des gouverneurs pas si exempts de tout reproche

Le gouverneur de l’État de São Paulo, João Dória du PSDB (parti centriste), a décidé (comme Mme Belloubet) de libérer des prisonniers dont des pédophiles, des trafiquants de drogue et des meurtriers tout en ordonnant à la police d’arrêter les vendeurs de rue ne respectant pas le confinement.
Le gouverneur de l’État d’Amazonas, Wilson Lima du parti PSC (droite anti-Bolsonaro), a dépensé 2,9 millions de reais (465 000 €) pour acheter des respirateurs dans un magasin… de spiritueux, tout en surévaluant l’achat de 316% !
L’ancien sous-secrétaire à la santé, Gabriell Neves, qui faisait partie de l’équipe du gouverneur de Rio de Janeiro Wilson Witzel, du parti PSC, a été arrêté avec trois autres hommes d’affaires pour fraude à l’achat de respirateurs et de masques pour les hôpitaux. Par ailleurs, le gouverneur de Rio, grand opposant de Bolsonaro, est poursuivi pour des affaires de corruption, et serait proche de la prison…
Et ça ne s’arrête pas là ! Récemment, lors d’une opération appelée « Opération Oxygène (co2) » (“Operação Oxigênio (co2)”) dans le cadre d’une enquête sur une affaire de fraude dans l’achat de respirateurs dans l’État de Santa Catarina, la police fédérale a arrêté un conseiller de l’État de Rio de Janeiro. Celui-ci avait participé à la fraude et 300 000 reais en liquide ont été retrouvés par la police fédérale dans son appartement.
Tout cela n’est qu’un petit aperçu de ce qu’il se passe en ce moment au Brésil, où la corruption ne s’est pas arrêtée avec le virus. Le combat contre la corruption, une grande promesse de campagne de Bolsonaro.

Ce qui n’est pas dit …

Si certains gouverneurs des Etats ont décidé le confinement, d’autres en revanche ont pris le parti contraire. C’est le cas des Etats du Rio Grande do Sul, de Santa Catarina, de Parana, et de Minas Gerais. Le gouverneur de ce dernier Etat est un solide soutien de Bolsonaro. Pourtant, il n’est pas attaqué. Pourquoi ? Eh bien parce qu’ils sont ceux où l’on dénombre le moins de morts du coronavirus au Brésil ! (Hormis les Etats en Amazonie) Et sans confinement ! D’ailleurs, en général, les Etats où les gouverneurs soutiennent Bolsonaro se portent mieux que ceux des opposants.

En rouge les gouverneurs opposants à Bolsonaro,
En jaune les gouverneurs n’ayant pas pris position,
En vert les gouverneurs soutenant Bolsonaro.

La gestion brésilienne du coronavirus laisse probablement à désirer. Mais elle n’est pas le seul fait du président Bolsonaro. Le peuple brésilien soutient son président comme le démontre la manifestation ayant eu lieu le 31 mai à Brasilia. Mais les médias, comme pour Trump, préfèrent passer cela sous silence et montrer les manifestations de l’extrême gauche.
Il serait temps pour les journalistes de se concentrer sur l’essentiel, l’information, et de laisser leurs rancœurs de côté.

 pour l’IREF.

Sources :
https://www.causeur.fr/bresil-virus …
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_au_Br%C3%A9sil

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