Collabos ou idiots utiles de l’islam radical ?

Publié par le 10 Nov, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Collabos ou idiots utiles de l’islam radical ?

On vous le dit, on vous le répète :
Le clivage gauche-droite est mort !

Ah bon ? Personnellement, je vois que ce clivage de toujours, un moment estourbi et tétanisé par l’élection de monsieur « En même temps » revient au galop, ravigoré par les déboires du macronisme.

Et les événements de ces derniers jours autour de la manifestation « Stop à l’islamophobie », prouve que la césure entre la droite et la gauche est une réalité.

La droite a été (pour une fois) unanime à dénoncer La tribune parue dans Libé et la manifestation du dimanche 10 novembre : Stop à l’islamophobie !

A l’inverse, la gauche se déchire sur le fait de participer ou non à la manifestation. Certains ont renoncé à y participer (Yannick Jadot) tandis que d’autres battront le pavé aux côtés des islamistes (Jean-Luc Mélenchon) tout en émettant des réserves sur le contenu de la tribune qu’ils ont pourtant signé !

Tous ces participants seront jugés par l’histoire et l’avenir de ce conflit civilisationnel qu’on sent monter en France. Au mieux ils seront qualifiés d’idiots utiles au pire ils n’auront été que des collabos.

C’est le thème de l’édito d’Ivan Rioufol paru dans son blog du Figaro :

La France à la merci de l’ennemi intérieur

La République feint d’avoir à l’oeil les émeutiers des cités. Pour la version officielle, ce ne sont que des petits voyous. Des sociologues aux yeux clos confirment la banalisation du phénomène: selon eux, ce profil de décervelés serait commun à tous les quartiers « sensibles ». Lundi, le premier ministre a donc qualifié de « petite bande d’imbéciles et d’irresponsables » les incendiaires du centre culturel de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Tout juste si Édouard Philippe ne les a pas menacés d’une fessée. Les faits: samedi soir, une centaine d’encagoulés, armés de barres et de bâtons, ont affronté la police, piégée dans un guet-apens. La canaille a fait usage de tirs de mortiers artisanaux, avant de mettre le feu à L’Arche: un lieu inauguré en juin 2018 et destiné à faire découvrir aux enfants les arts de la scène et du cirque. À aucun moment, des familles de la cité de La Noé n’ont cherché à s’interposer. Le gouvernement invoque une énième guerre de bandes et de dealers de drogue. Ces causes existent. Mais l’occultation de l’aspect politique de ces sortes d’intifadas signe le désarroi du pouvoir. Il est à la merci de l’ennemi intérieur.

En fait, cela fait des décennies qu’est resservie la même fable des enfants sauvages dans la jungle des villes. Ils seraient l’unique origine des violences urbaines. Ce baratin est celui des naïfs et des désinformateurs. Les enragés, prêts à tuer du flic, sont plus gravement les bras armés d’une contre-société vindicative. En son sein s’élaborent les discours de haine contre la nation. Elle est présentée comme une puissance coloniale, symbole de l’Occident décadent. La propagande, qui sublime la résistance palestinienne, entretient également la confusion entre Israël et la France. Les cibles des « jeunes » ne doivent rien au hasard. Elles révèlent l’objectif qui sous-tend les affrontements. Les caisses d’allocations familiales (CAF) sont préservées des assauts. En revanche, les écoles et les établissements culturels (médiathèques, bibliothèques, maisons de quartier, etc.) sont détruits pour ce qu’ils représentent d’une civilisation étrangère. Le 1er novembre, c’est une école de Béziers qui a été incendiée. La faute à Halloween, paraît-il…

Droite et gauche ont contribué à consolider la contre-société, arrivée à son point de rupture avec la nation

C’est dans ce contexte explosif qu’une partie de la gauche, Jean-Luc Mélenchon en tête, a choisi de pactiser avec les promoteurs de l’islam politique, dans une manifestation commune dimanche à Paris. Le président de La France insoumise a répondu à l’appel « Stop à l’islamophobie ! » lancé par des organisations proches des Frères musulmans. Yannick Jadot (EELV) (qui en définitive ne manifestera pas), Philippe Martinez (CGT), Benoît Hamon (Génération. s), Olivier Besancenot (NPA), la Ligue des droits de l’homme ont joint leur nom à ce front de la honte. Il confirme le naufrage des nouveaux collabos. En quête d’électeurs, ils flattent les discours victimaires des islamistes. Alors que les chiffres du gouvernement pour 2018 montrent que les actes antimusulmans (100) ont connu leur plus bas niveau depuis 2010, les pétitionnaires assurent que « depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient ». L’attentat contre une mosquée de Bayonne par un vieux cinglé et la remarque faite à une mère portant le hidjab dans un lieu public suffisent à leur démonstration.

La trahison de Mélenchon et de ses alliés est celle de leaders « antiracistes » qui ont renoncé à attirer l’électorat musulman vers la République, pour aller au contraire vers les plus radicaux. Les islamistes, qui injurient la nation, ne pourront que triompher des prises de guerre qu’ils exhiberont dimanche. Certes, ce rapprochement islamo-gauchiste n’est que l’aboutissement d’une convergence entre la gauche marxiste et l’islam révolutionnaire: ils voient tous deux le musulman comme le damné de la terre. Cependant, ce serait oublier que ce sont les actes anti-juifs (541) qui ont bondi de 74 % en 2018, sous l’effet d’une judéophobie promue par la culture coranique. À quelques jours des massacres du 13 novembre 2015, notamment au Bataclan, il est scandaleux d’entendre les militants de l’islam totalitaire se lamenter sur leur sort, consolés par ceux qui, à gauche, ne voient des «fascistes» que dans le peuple français abandonné. Les citoyens n’oublieront probablement pas cette débandade.

Légitime défense

La gauche capitularde est pareille à celle des années trente, semblablement « humaniste ». Au prétexte de rechercher la paix, elle a ciré les bottes du régime de Vichy et de l’occupant allemand. Certes, le reste du monde politique d’aujourd’hui n’a pas ouvertement franchi le pas de la collusion avec les islamistes, ces ennemis intérieurs. Pour autant, droite et gauche ont contribué à consolider la contre-société, arrivée à son point de rupture avec la nation. Cela fait quarante ans que la République, culpabilisée par son passé esclavagiste et colonial, cède toujours plus de terrain aux communautaristes. Leur sentiment d’impunité est tel que, samedi, c’est un fiché S, Abdelaziz Chaambi (Coordination contre le racisme et l’islamophobie), qui a prêché la haine de la France « raciste » devant CNews, au cours d’une manifestation anti-Zemmour (voir mon blog). Obnubilé par le complot « sioniste », Chaambi a rendu hommage à ses « frères de Gaza » et à « l’islam qui résiste et qui se bat ». C’est avec ces gens-là que la gauche perdue fait alliance…

Ces fanatiques de l’islam n’ont rien à faire en France. Ils la détestent tant que leur dessein ne peut être que de la malmener toujours davantage. Plutôt que de s’en prendre aux Identitaires quand ils s’opposent symboliquement à l’emprise de l’islam conquérant, les pouvoirs publics feraient mieux de sanctionner ces pyromanes qui enflamment l’esprit des racailles. Quand Emmanuel Macron adresse ses voeux aux Algériens, à l’occasion de leur fête nationale du 1er novembre, il oublie que cette date fut pour les Français d’Algérie celle de la « Toussaint rouge », premier acte sanglant d’une série d’horreurs lancées par le FLN. C’est cette mortelle violence qui infuse chez les islamistes. Ils se délectent d’une France moralement désarmée. Il est urgent que la démocratie comprenne qu’elle est en état de légitime défense.

Le verbe et le vide

L’État avait promis un durcissement de sa politique d’immigration. Las ! Mercredi, il a annoncé un renforcement de l’immigration pour les travailleurs et les étudiants. Les aides aux demandeurs d’asile seront à peine écornées.

Derrière le verbe macronien : le vide.

Ivan Rioufol dans son blog du Figaro.

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