Décoloniaux et racialistes, créatures de Mitterrand

Publié par le 11 Mai, 2021 dans Blog | 0 commentaire

Décoloniaux et racialistes, créatures de Mitterrand

Hier, 10 mai, la jeune garde socialiste a inauguré une exposition Mitterrand au siège du PS à Caen :

Toute la journée, ce fut pathétique de voir tous ces socialistes sortis pour un jour de la naphtaline pour célébrer les 40 ans de la victoire de François Mitterrand.

A droite, on se souvenait de ce jour funeste qui, pour beaucoup, sonna le début de la fin.

Parmi les actions les plus funestes de François Mitterrand, que nous payons encore aujourd’hui au prix fort, fut la promotion, complètement fabriquée, de l’antiracisme.

Car c’est François Mitterrand qui remit la race au centre des débats.

Les décoloniaux, les racialistes et les islamogauchistes, qui font tant de mal à la cohésion nationale, sont juste les descendants de SOS Racisme créé par le président socialiste.

Les dignes héritiers de Bernard Kouchner, Harlem Désir, Julien Dray et autres BHL …

L’Incorrect, dans son dernier numéro, a consacré tout un dossier à François Mitterrand.

Voici le chapitre consacré à l’exploitation politicienne de l’antiracisme :

Mitterrand et le marché aux Beurs

L’ignominie de François Mtterrand s’est particulièrement illustrée dans son exploitation des malheurs de l’immigration de masse – malheurs des déplacés et surtout malheurs des hôtes d’accueil. Cette ignominie s’est, ô surprise, doublée d’une campagne de dénigrement de la police, dont les effets ont été son désarmement, quand bien même c’était l’époque où la France en eût eu le plus besoin, l’immigration s’accompagnant évidemment d’une forte hausse de la délinquance, ceci étant prouvé depuis statistiquement dans tous les pays du monde.

C’est en 1983, fatidique année, que l’engrenage s’enclenche : alors que Mitterrand use secrètement de la montée du FN à Dreux, la gauche anti-française, incarnée notamment par Jean Daniel du Nouvel Obs fait déjà au gouvernement socialiste le procès de « nourrir cet anti-islamisme indistinct et de moins en moins honteux que l’on voit refleurir, surtout d’ailleurs, hélas, dans les couches populaires, en France et en Europe ». Les ministres Maurois et Deferre sont sous le feu du camp du bien. Il leur faut réagir. Ça tombe bien, deux idiots utiles, le père Delorme et le pasteur Jean Costil, organisent une marche à travers la France pour lutter contre le racisme, réclamer des cartes de séjour de dix ans et le vote des étrangers aux élections locales. 17 marcheurs partent de Marseille ; un mois et demi après, ils sont 100 000 à entrer dans Paris : c’est la Marche des beurs, aux revendications de qui Mitterrand accède très vite, conseillé par des gens comme sa secrétaire d’État Georgina Dufoix. Toumi Djaïdja, l’un des organisateurs, est condamné la même année pour un braquage : qu’à cela ne tienne, Tonton le gracie.

L’homme qui trente ans plus tôt s’exclamait « L’Algérie, c’est la France ! » ne voit aucun embarras à poursuivre l’accueil massif d’immigrés sur le territoire national, au détriment de sa propre population. C’est même là qu’on peut discerner un gaullo-mitterrandisme : les deux hommes auront décidé, au nom d’une « certaine idée de la France », habile formule qui n’engage à rien, de sacrifier une partie de leur population, les pieds noirs et les harkis pour le premier, les classes populaires pour l’autre, pourvu que l’histoire puisse continuer et qu’ils en demeurent du bon côté.

Rapidement donc, Mitterrand envoie en mission ses sicaires, comme Julien Dray dont l’association SOS Racisme récupère les « mouvements beurs » et les politise habilement, les changeant en une considérable réserve de voix à l’usage du président permanent. Notons au passage que la gauche est déjà confrontée à ses dilemmes collaborationnistes : les cortèges d’immigrés sont fortement teintés de religieux. C’est pourquoi SOS Racisme s’appuie sur l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) pour essayer de contrecarrer cette tendance. Peine perdue, le ver est dans le fruit et les défenseurs de l’immigration de masse seront trente ans après ses premières victimes.

Bernard Kouchner, Harlem Desir et Bernard-Henri Lévy,

SOS Racisme, inspirée de « Rock against the racism », grand concert donné outre-Manche, est le fruit de l’association de leaders post-étudiants trotskistes comme Julien Dray ou Gérard Filoche, de faux intellectuels comme Jacques Attali, Marek Halter ou BHL, de grands patrons comme Ladreit de Lacharrière et Pierre Bergé, d’artistes comme Simone Signoret, de batteurs d’estrade comme Coluche et Guy Bedos ; et enfin de l’État qui finance à travers des fonds destinés aux immigrés comme le FASILD. La gentille bouille d’Harlem Désir jointe à l’habile design de la main jaune – aussitôt collée de force sur la poitrine de tous les écoliers, collégiens et lycéens tels naguère, en d’autres lieux et pour d’autres raisons, les insignes totalitaires – font de ce mouvement « antiraciste » une arme formidable et sans équivalent contre la droite. Soi-disant ouverte à tous, l’association est squattée par la gauche, qui désigne ainsi le camp chiraquien, pris à revers par Jean-Marie Le Pen, comme celui du racisme.

Cependant, le parti héritier du gaullisme est loin d’être mort et les impérities économiques du mitterrandisme lui offrent une immense victoire aux législatives de 86, quoique la proportionnelle introduite par Tonton ait diminué quelque peu sa portée au profit du FN. Reste que c’est une droite musclée qui arrive au pouvoir et entend bien, sous la houlette de Charles Pasqua, faire régner l’ordre. Mal lui en prend : à l’occasion des manifestations contre la loi Devaquet en décembre 1986, des « voltigeurs », rudes policiers, rouent de coups Malik Oussekine, un jeune homme souffrant d’insuffisance rénale, qui décède rapidement. Pain bénit pour Mitterrand : la police sera soupçonnée de violences racistes durant les quarante ans qui suivent.

L’apothéose de Tonton dans la collaboration avec des puissances étrangères aura lieu dans l’affaire du voile de Creil de 1989 où il brillera par son absence laissant son ministre Jospin se débrouiller seul avec une provocation qui finira en eau de boudin pour la République, celle-ci distinguant signes discrets et signes ostentatoires, alors que l’islam la menace directement. Danielle Mitterrand, elle, se prononce pour le voile au nom du « respect des traditions ». François acquiesce certainement : car chez lui la trahison est une tradition.

Jacques de Guillebon pour L’Incorrect.

Merci de tweeter cet article :





Aucune réponse à “Décoloniaux et racialistes, créatures de Mitterrand”

Trackbacks/Pingbacks

  1. Mitterrand a fait entrer la gauche dans les médias … 40 ans après, elle n’en est pas encore ressortie ! | A droite fièrement ! - […] Après Mitterrand et le marché aux Beurs, je relaye aujourd’hui un autre article extrait du grand dossier que le magazine l’Incorrect…

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *