
Dans un précédent article fustigeant Elisabeth Borne :
Elisabeth Borne, l’art de se renier … sans bornes !
J’avais fait part de ma sidération devant la décomposition politique qui atteint la Macronie qui vient d’abandonner la seule réforme importante et courageuse des deux mandats de Macron, la réforme des retraites !
Une réforme qu’on nous avait vendue comme impérative pour la survie de la France ! Une réforme sacrifiée pour faire gagner quelques semaines à des députés accrochés à leurs sièges et …
… quelques mois à Macron barricadé à l’Elysée !
Voici à ce sujet l’édito de Nicolas Beyrouth paru dans l’Opinion :
Emmanuel Macron face à la liquidation de son bilan
Ceux qui pronostiquaient que le macronisme ne survivrait pas au départ de son créateur se trompaient :
le macronisme est déjà mort.
Il ne se passe plus un jour sans qu’un pan entier de ce qu’a construit Emmanuel Macron s’effondre. Soit qu’il renonce lui-même à défendre ses acquis, soit qu’ils disparaissent sous les coups portés par ses fidèles eux-mêmes. A ce rythme, et vu la vitesse à laquelle les convictions se retournent, il ne restera bientôt plus rien du bilan d’Emmanuel Macron à la tête du pays.
La crise gravissime dans laquelle le chef de l’Etat a plongé la France avec la dissolution puis la gestion désastreuse de ses conséquences, semble justifier tous les abandons. Les impôts qui augmentent, la taxation du patrimoine mobilier qui revient, la préférence pour le travail qui disparaît et la réforme de l’assurance-chômage qui se traîne, l’attractivité du pays qui rechute, les déficits qui dérapent, et jusqu’à la réforme des retraites que beaucoup, autour du président de la République, envisagent de « suspendre ». En tout, de bien grandes lâchetés pour un petit profit. Comme si choisir de s’enfoncer dans la crise économique pour éviter la crise politique pouvait empêcher d’avoir les deux.
Car le prix, déjà lourd, de ces renoncements va s’aggraver. En économie la glissade a commencé. Et sur le plan politique, la création d’un centre macroniste fort, flanqué de deux extrêmes faibles, a fait long feu. Le « socle commun » a explosé, les soutiens parlementaires se dispersent, la droite se perd et la gauche se divise à nouveau. Ce n’est plus de tripartition mais de pluripartition qu’il faut parler.
L’héritage politique d’Emmanuel Macron est bel et bien mort.
Le chef de l’Etat en prendra-t-il conscience, en accompagnant ce jeudi la dépouille de Robert Badinter au cœur de la nécropole du Panthéon, cimetière des grands hommes et des grandes idées ?
Nicolas Beyrouth pour l’Opinion.
Je me dois de reprendre une phrase de cet édito :
il ne restera bientôt plus rien du bilan d’Emmanuel Macron à la tête du pays.
en m’inscrivant en faux ! En effet si dans ce bilan la colonne de l’actif se vide chaque jour, la colonne du passif reste bien chargée avec les 1100 milliards de dettes supplémentaires, avec la vente par Macron par appartement des fleurons de l’industrie française, avec la mort lente de notre agriculture, la submersion migratoire de plus en plus visible et l’explosion de l’insécurité.
Bravo à tous ces macronistes qui lâchent aujourd’hui leur gourou mais qui resteront à jamais responsables de ce bilan calamiteux.




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Une réponse à “Dépôt de bilan imminent à l’Elysée”
Dans cet article tout est dit. J’espère qu’un jour macron rendra des comptes pour tout le mal qu’il a fait. Les Français en ont soupé de ses en mêmes temps, de ses reniements, de ses incohérences, hier encore il s’est distingué en prenant la parole sur l’accord de paix obtenu par Trump en essayant de tirer la couverture à lui comme c’était lui qui avait négocier cet accord de paix, je dois dire que j’ai vraiment une honte.
Les supputations médiatiques vont bon train, qui comme 1er ministre, le nom de borloo circule, borloo un vieux de la vieille, ou bien le cornu qui serait renommé, risible, le plus macroniste des macronistes, si il accepte c’est vraiment qu’il n’a pas de corones, alors qui ? personne. Quel pataquès, les Français veulent un retour aux urnes soit par la dissolution et ironie du sort le RN en sortira bien plus renforcé, les LR sont de plus en plus discrédités, soit par la démission de Jupiter devenu Saturne. Sinon macron à dit un jour -qu’ils viennent me chercher, je dis chiche. Il y a une autre solution censure, censure , censure, censure et au bout il sera bien obligé de partir