Emmanuel Macron est-il un virus ?

Publié par le 29 Juil, 2021 dans Blog | 1 commentaire

Emmanuel Macron est-il un virus ?

En visite à l’étranger ce week-end, Emmanuel Macron n’a pas hésité à dire tout le mal qu’il pensait des récalcitrants à sa politique sanitaire. Des petites phrases qui n’ont pas beaucoup plu au chroniqueur de la revue Front populaire créée par Michel Onfray, Régis de Castelnau.

Le ton monte en France contre le pouvoir macronien mais surtout contre Emmanuel Macron lui-même.

Cet édito au vitriol de Régis de Castelnau contre le chef de l’Etat en est une manifestation évidente et forte :

« Je ne crois pas qu’il y ait grande efficacité à manifester contre le virus » Emmanuel Macron (25 juillet 2021)

Régis de Castelnau

La gestion de la pandémie Covid 19 présente des caractéristiques très particulières dans notre pays. Qu’on le veuille ou non, le refus de la vaccination y est massif, comme le sont les mesures incitatives pour une bonne part inapplicables, et incontestablement pour beaucoup liberticides approuvées par le Parlement français. Il y a aussi l’adoption dans l’urgence sans débat digne de ce nom et dans la passivité des organes de contrôle du pouvoir exécutif, ainsi qu’une absence criante d’information crédible acceptable par le plus grand nombre. Ces gens mentent tout le temps.

Grand incendie sur les réseaux et dans les médias et maintenant dans la rue après l’intervention de celui qui, qu’on le veuille le veuille ou non, occupe de façon illégitime la place de président de la République.

Après des élections locales volontairement sabotées par le pouvoir et saccagées par une abstention historique, les mêmes qui ne s’étaient pas déplacés se cabrent et l’on voit se dessiner un mouvement populaire de rejet qui va bien au-delà du seul refus du vaccin.

Cela étant, le problème ne devrait pas se poser dans un affrontement entre pro-vax (dont je suis) et anti-vax, et on ne peut que se désoler de voir l’opinion se diviser brutalement. Il est vrai qu’il y a du côté des opposants à la vaccination des courants qui charrient un irrationnel prenant parfois des formes délirantes, et se retrouver dans la rue à leurs côtés est parfois un véritable crève-cœur. Sans compter que leur présence affaiblit le rapport de force politique.

Cette volonté de division, consistant à spéculer sur la division entre les partisans du vaccin et ceux qui le rejettent, a permis d’introduire une confusion dont il est difficile de sortir dans le débat sur la nécessité du pass sanitaire. Il est incontestablement un outil de mise en surveillance générale de la population dont le pouvoir minoritaire installé depuis 2017 a un essentiel besoin comme l’ont démontré les gestions policières et judiciaires des différentes crises auxquelles il a été confronté, notamment celles des gilets jaunes et de la pandémie. Le fameux rapport du Sénat sur la gestion numérique de la surveillance de la population en temps de pandémie, donne de ce point de vue un avertissement terrifiant.

Aussi ce fut une mauvaise surprise de voir des gens qui avaient toujours combattu l’imposture d’Emmanuel Macron, l’acclamer pour son discours du 12 juillet. Alors qu’il suffisait de regarder attentivement pour constater que son langage corporel en disait long long sur le plaisir habituel qu’il éprouvait à annoncer des mesures coercitives qui ne pouvaient être comme d’habitude, que de violence sociale. Il n’était d’ailleurs pas le seul, à voir la jubilation du socialiste Véran annonçant que les soignants non vaccinés ne seraient pas payés ou l’application du pass sanitaire à l’entrée des hôpitaux. Surtout qu’avec une absence totale de vergogne, et en court-circuitant toutes les autres instances républicaines légitimes, dans son discours Macron est venu mélanger, la présentation de SES mesures anti-Covid avec SON programme présidentiel pour 2022.

Ce fut en revanche une bonne surprise de voir que les vrais libéraux macronistes de 2017 sont restés fidèles à certaines de leurs convictions comme l’ont démontré François-Xavier Bellamy, Gaspard Koenig ou encore (pas macroniste) Yves Bourdillon.

On ne reviendra pas sur la pantalonnade de l’examen du texte devant un parlement croupion, mais à ceux qui pourraient nous dire à juste titre que certaines mesures peuvent être considérées comme souhaitables pour lutter contre la pandémie, nous répondrions qu’avec ce pouvoir nous avons la garantie qu’elles seront mises en œuvre exclusivement par une répression policière à base de fermetures administratives, d’amendes mirobolantes, de gardes à vue et de réponses judiciaires brutales. L’autoritarisme liberticide de ce régime minoritaire est pour lui une nécessité de survie.

Un des grands problèmes auquel notre pays est aujourd’hui confronté est que toutes les informations dispensées, et les mesures prises par ce pouvoir sont massivement considérées comme fausses et illégitimes. Ces gens sont arrivés au sommet de l’État par une opération s’apparentant à un coup d’État, toutes les élections démontrent qu’ils sont groupusculaires dans le pays. Ils ont menti sans arrêt, se sont toujours trompés, et ont absolument tout raté. Pour leur défense on entend les ralliés de la dernière heure nous dire qu’au contraire de Trump ou de Bolsonaro ils ont quand même vraiment voulu sauver des vies. Mais encore heureux ! Et pour cela nous devrions nous prosterner ?

Tout ceci explique que dans le monde, la France présente dans l’ensemble des pays confrontés à la pandémie le plus bas indice de confiance dans les autorités. Qui nourrit et explique évidemment l’importance du refus et constitue un handicap pour notre pays.

Chasser cet homme, ses amis et ses domestiques de la place qu’ils occupent dans l’État, est un impératif. Qu’on le veuille ou non, ils constituent un réel obstacle à une véritable lutte contre cette pandémie.

Face à l’intensité des troubles que celui-ci connaît, Emmanuel Macron, seul chef d’État du G7, n’a rien trouvé de mieux que d’aller parader à Tokyo pour l’inauguration des JO, de dispenser avec une arrogance gênante des conseils de gestion de la pandémie à ses homologues japonais, pour aller se faire ensuite couvrir de fleurs en Polynésie et reprendre sa bonne habitude qui consiste à taper sur la France et les Français dès lors qu’il est loin. Avec cette phrase extraordinaire : « Je ne crois pas qu’il y ait grande efficacité à manifester contre le virus ». Macron s’assimile donc un virus puisqu’il sait parfaitement que les Français ne manifestent pas contre le Covid 19, mais contre lui et sa politique.

Merci de la précision Monsieur le président, mais nous savions déjà que pour nous débarrasser du Covid nous devrons également nous débarrasser de vous et de votre système.

Il y aura pour cela une échéance en 2022.

Nous y reviendrons.

Régis de Castelnau pour Front populaire.

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Une réponse à “Emmanuel Macron est-il un virus ?”

  1. Ah bon F.X. BEllamy était LREM?

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