En Espagne, on passe de la pandémie
à la maladie endémique ! Mais chut !

Publié par le 13 Jan, 2022 dans Blog | 3 commentaires

En Espagne, on passe de la pandémie à la maladie endémique ! Mais chut !

Une fois de plus, les médias montrent leur docilité et même leur servilité vis-à-vis d’Emmanuel Macron qui vient d’ailleurs de les encourager à continuer grâce à une subvention exceptionnelle de 500 millions d’euros !

Oui, la presse se fait discrète sur la situation en Espagne où la vie d’avant est maintenant pour demain ou presque !

Au même moment, le pouvoir fait voter en urgence le pass vaccinal et Macron réfléchit comment il pourrait emmerder un peu plus les non-vaccinés !

C’est dans la Dépêche.fr que j’ai trouvé cet article qui décrit l’évolution de la situation en Espagne :

Le Covid-19 bientôt traité « comme une grippe
en Espagne : qu’est-ce que ça signifie ?

Dans une interview accordée au quotidien El País, Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, a affirmé que le gouvernement était sur la bonne voie pour « ne plus considérer le coronavirus comme une pandémie, mais comme une maladie endémique, une maladie respiratoire de plus ». La Dépêche vous aide à comprendre ce que cela veut dire.

« La relation que la population a avec le Covid-19 est en constante évolution. Les protocoles sont de plus en plus laxistes et les restrictions aussi, car de plus en plus de personnes ont été en contact avec et que les vaccins protègent la majorité de la population. La prochaine étape sera de traiter le Covid d’une manière plus proche de ce qu’on fait avec la grippe. » Voici ce qu’a déclaré Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, au quotidien El País.

« Comme une maladie respiratoire de plus »

Plus question donc pour le gouvernement espagnol de continuer à « compter tous les cas » et de « tester au moindre symptôme ». Après « la 6e vague », le Covid-19 sera donc traité en Espagne « comme une maladie endémique », « comme une maladie respiratoire de plus », affirme le chef du gouvernement espagnol. Pour cela, « de nouveaux instruments seront nécessaires, et nous devrons également mener ce débat au niveau européen », a néanmoins admis Pedro Sanchez. 

Pour ce faire, les autorités espagnoles, qui planchent depuis plusieurs mois sur ce nouveau système, devraient se rapprocher du système de surveillance actuellement en place pour la grippe. L’idée est qu’au lieu de signaler chaque cas de Covid détecté dans le pays, un groupe de médecins, associé à des hôpitaux, soit choisi stratégiquement pour jouer le rôle de sentinelle. Un échantillon statistiquement significatif qui permettra de calculer la propagation de la maladie, la plus légère et la plus grave, grâce à des extrapolations.

Sophie Motte pour La Dépêche.fr.

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3 Réponses à “En Espagne, on passe de la pandémie
à la maladie endémique ! Mais chut !”

  1. C’est aussi l’avis d E Zemmour :
    Sa video
    https://youtu.be/_W3ZuAXoddA

    E Zemmour montre bien qu’il n’est pas seulement candidat, mais qu’il a aussi pas mal de capacité apte le rendre presidentiable.

    Au point que les journaux ne parle que tres peu de sa demonstration a la TV, sinon juste pour parler de sa compagne, mais pas du contenu de son discours.

  2. Les politiques, ce président, le conseil constitutionnel, les députés, sénateurs et autres autorités de sante françaises auront elles ce courage?

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/nous-avons-echoue-un-grand-titre-danois-presente-ses-excuses-et-charge-les-autorites

    Je vous laisse imaginer la réponse.

  3. Le media fait son mea culpa :

    Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a présenté des excuses à son lectorat, avouant avoir été « absorbés de façon presque hypnotique » par les discours des autorités pendant près de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.

    À la bonne heure

    Une repentance qui contraste avec les récentes mesures prises par le royaume. Sous la vague de contaminations d’Omicron, depuis la mi-décembre 2021, le pays a mis en place couvre-feu, passe sanitaire, tests obligatoires malgré la vaccination, fermeture des théâtres, cinémas, salles de concert… Des mesures qui avaient pourtant disparu en septembre 2021, au moment où le Danemark atteignait 73 % de vaccination.

    Trois semaines plus tard, dans son article, le journal assure que « les experts nous expliquent la situation par des mouvements de pendules, nous mettant sans cesse en garde contre le monstre corona qui sommeille sous nos lits. » Un renouveau exaspérant des mesures sanitaires, qui ne semblent toutefois pas parties pour durer. Au début du mois, Tyra Grove Krause, responsable de la santé au Danemark, se montrait optimiste quant à l’évolution de l’épidémie, bien qu’elle n’ait pas encore mentionné de changements au niveau des mesures.

    Lire aussi : Eric Caumes, David Pujadas, TPMP… Le vent médiatique est-il en train de tourner ?

    Le Ekstra Bladet titre « Nous avons échoué »

    Il s’agit de l’un des plus grands groupes de presse du pays, un quotidien généraliste en format tabloïd qui date de 1904. « Nous, la presse, avons fait le bilan sur notre travail, et nous avons échoué », écrivent-ils.

    À quoi cette soudaine prise de conscience est-elle due ? Aux chiffres des hospitalisations et des décès, et à l’interprétation que l’on peut en faire : « Quelle est la différence entre « avec Covid », et « du Covid » ? Nous ne nous sommes pas posée la question au bon moment. Cela fait une grande différence. » C’est une hypothèse émise depuis longtemps par lesdits complotistes, selon laquelle les chiffres seraient largement gonflés par l’étiquetage abusif des cas « Covid », qui souvent, souffrent de comorbidités. Alors, « avec Covid » ou « du Covid » ?

    « Les chiffres officiels d’admission se sont avérés être 27 % plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées simplement parce qu’elles sont atteintes du Covid-19. Nous ne le savons que maintenant », avouent-ils dans l’article.

    Un échec partagé avec les autorités sanitaires

    Autre exemple mis en avant par le journal : celui des vaccins. « Les vaccins sont constamment désignés comme notre « super arme ». Et nos hôpitaux sont appelés « super hôpitaux ». Néanmoins, ces « super-hôpitaux » sont apparemment soumis à une pression maximale, même si la quasi-totalité de la population est armée d’une « super-arme ». Même les enfants sont vaccinés, dans une très large mesure, ce qui n’a pas été fait dans nos pays voisins », explique humblement le Ekstra Bladet pour souligner le manque d’efficacité des vaccins, notamment pour faire face à Omicron, qui contamine les vaccinés comme les non-vaccinés. Un constat qui fait écho à ce que l’on peut entendre en France.

    Aussi le journal tient-il à partager son échec avec les autorités : « Dans l’ensemble, les messages adressés par les autorités et les responsables politiques au public dans cette crise historique laissent beaucoup à désirer. Ils mentent, comme ils l’ont toujours fait lorsque la population perd confiance en eux. »

    Le quatrième pouvoir

    En juin 2021, c’était le rédacteur en chef du journal allemand Bild, qui ouvrait la marche en présentant ses excuses à la population dans une vidéo rendue publique : « Je veux exprimer ici ce que ni notre gouvernement, ni notre chancelière n’osent vous dire : nous vous demandons pardon pour avoir fait de vous, pendant un an et demi, des victimes de violences, de négligences, d’isolement et de solitude. […] Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société. […] Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée. Elle a été remplacée par de la propagande présentant l’enfant comme un vecteur de la pandémie. Ceux qui voulaient détruire cette propagande n’ont jamais été invités à la table des experts. »

    Si l’année 2021 n’a pas connu beaucoup d’autres aveux de ce genre, l’article du journal danois s’inscrit quant à lui dans un bouleversement général de l’opinion, que l’on observe un peu partout depuis l’arrivée du variant Omicron. Servira-t-il d’exemple à d’autres grands médias ?

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