Et maintenant, ils s’attaquent aux Grandes écoles !

Publié par le 30 Juil, 2021 dans Blog | 5 commentaires

Et maintenant, ils s’attaquent aux Grandes écoles !

Face au marasme qui s’abat sur l’Education nationale et à la dévalorisation constante de la plupart des universités françaises, les Grandes Ecoles semblaient épargnées.

Les Grandes écoles ont toujours été haïes par la gauche qui lui reproche son élitisme. Elle a toujours rêvé de les rattacher aux universités en procédant, selon son habitude, au nivellement par le bas, mais n’a jamais osé.

Les progressistes, eux, ont renoncé à supprimer les Grandes écoles mais préfèrent les pervertir de l’intérieur en y inoculant les poisons de l’égalitarisme, du néo-féminisme et du racialisme.

Les quotas ethniques sont largement appliqués dans nombre d’écoles ce qui n’aura qu’une conséquence : la dévalorisation de leurs diplômes.

La Lettre patriote publie, sous la signature de Julien Michel, des témoignages d’étudiantes qui trouvent très pesantes la promotion constante des femmes au sein de certaines écoles :

Vous espériez que les Grandes Écoles françaises seraient épargnées par la bêtise généralisée ? Détrompez-vous !

Les Grandes Écoles, ces derniers pans de l’élitisme français, sont désormais atteintes par le virus du politiquement correct le plus veule, comme la plupart des entreprises. Les témoignages commencent à pulluler sur le net qui révèlent cette contagion.

Quelques exemples :

Les résultats d’admissions à la filière PSI de l’École Polytechnique sont été publiés en utilisant cette horreur qu’est l’écriture dite “inclusive”.

Un témoignage d’école d’ingénieur parisienne :

En ingénierie, les femmes sont une minorité (environ 15% dans mon école). Être une femme était quasiment mon argument principal, honnêtement ; je me sentais considérablement valorisée par le seul fait d’être une femme dans ce milieu.

L’école joue à mort là-dessus. Tout y passe : écriture inclusive partout, communication axée sur le féminisme, mise en valeur excessive du parcours des étudiantES par rapport à celui de mes confrères masculins, page du site de l’école dédiée à l’égalité H/F, posts sur les réseaux sociaux à répétition sur l’égalité H/F dans les sciences… en gros les femmes deviennent un argument de vente pour les grandes écoles d’ingénieur.

On m’invitait d’ailleurs tout le temps à mettre en avant mon statut de “femme dans un milieu d’hommes” auprès des recruteurs, quand j’étais en école d’ingénieur.

Autre témoignage :

Je suis en Suisse, à l’École Polytechnique de Lausanne. À la cérémonie d’arrivée, ils ont demandé à toutes les femmes de la promo de se lever pour les applaudir (gênant).

On a une association qui s’occupe de formations/événements/networking spécialement pour les femmes.

Ça rend l’ambiance sur le campus assez lourde. Je trouve que pour une école polytechnique, ne pas pouvoir discuter des différences cérébrales homme/femme (même d’une façon positive et posée) sans être accusé de sexisme/fascisme, c’est assez décevant.

En tant que femme, c’est cette infantilisation, le fait de constamment me ramener à mon genre, et cette pitié incessante que l’on te met dans la figure, pauvre oppressée que tu es dans ce milieu d’hommes, qui m’a vraiment fait sortir du féminisme.

On n’a plus le droit d’être une ingénieure qui veut apprendre et apporter à la science. Non, on est de pauvres femmes qui ne savent rien, ne peuvent rien et sont les éternelles victimes de notre méchante école et filière scientifique.

Un témoignage de Polytechnique :

Il faut comprendre que comme nous sommes militaires, nous devons respecter le droit de réserve qui s’applique à tout soldat. Le souci est alors que les gauchistes de l’école, qui font fi des règles qui s’appliquent à leur statut de militaire, ne respectent pas ce devoir et se permettent de revendiquer et d’influencer dans l’École et son entourage.

Les autres élèves, qui respectent leur devoir de réserve ou n’ont tout simplement pas d’avis, subissent alors les revendications répétées des petits bobos arrivés dans une École militaire “par hasard”, ou du moins sans avoir envie de respecter le contrat qu’ils ont signés avec la Nation.

Les professeurs, eux, ne se positionnent que rarement et leur avis n’est que très peu présent auprès des élèves.

Nous sommes tiraillés entre une administration militaire et une administration scolaire, ce qui rend la chose compliquée. Les élèves ayant récemment pris le droit de manifester (interdit à tout militaire français) n’ont eu aucune sanction, hormis quelques uns à qui on a retiré le commandement des sections de nouveaux arrivants, faute de respect de leur statut militaire.

Le problème est alors que la seule image sortant de l’École est l’image de progressisme portée par certains élèves, que ne cautionnent pas tous mais contre laquelle nous ne pouvons rien faire face à une administration prônant le progrès pour monter dans les classements internationaux, allant jusqu’à remettre en question le statut militaire, attribut pour moi indispensable de notre École.

Nous avons la chance d’avoir encore des cadres militaires au sein de notre École, qui portent souvent des valeurs fortes et ne se laissent pas abattre par les élèves. Néanmoins, les élèves qui ne respectent pas cette hiérarchie marche avec la tête de l’École (qui n’est plus militaire), qui a pour seule volonté le progrès dans les classements internationaux, jusqu’au sacrifice de la chose militaire et des valeurs qu’elle porte auprès de futurs cadres de la Nation.

Julien Michel pour la Lettre patriote.

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5 Réponses à “Et maintenant, ils s’attaquent aux Grandes écoles !”

  1. Il ne restera bientôt plus rien, mais j’attends toujours les propositions des candidats de droite pour la présidentielles. Je sens que je vais bien rigoler…jaune…

    • Malheureusement , aucune proposition des candidats déclarés sur l’instruction ! Par paresse , ils n’ont pas cherché à comprendre les réformes Blanquer ; ils ont décidé, à priori que c’était le meilleur ministre de ce gouvernement . Et quand des prof de lycée ont essayé d’alerter , ils leur sont tombés dessus ! Seuls Bellamy et Lisnard ont compris !

  2. Aucun programme pour LR, ils ont cédé à « Zupiter » sur tout, certains ont déjà rallié la secte des marcheurs d’autres préfèrent les communistes au RN.

    Aucun programme, ils tentent de s’entendre sur le candidat et n’y arriveront jamais, ce parti est mort, trop de courants divers et trop d’individualités qui ne s’aiment pas et sont incapables de simplement avoir le même cap.

    Il est temps qu’une dissidence se crée sur la ligne droite de LR, loin de la candidate et du candidat déjà déclarés qui recommencent à nous parler de mixité sociale alors que le problème n’est plus là. C’est comme prendre le pouls d’une victime qui a la carotide tranchée. Je ne veux plus revivre l’entre-deux-tours où le perdant demande de voter Macron au second tour, lui qui n’était qu’une bulle durant la campagne.

    Une ligne, mais avec un programme, une vraie alternative, pas une voie sans issue ou une voie de garage.

    • détrompez vous, Pécresse a un programme : »je suis une femme, je suis blonde, mais moins cruche que MLP, donc ralliez-vous à mon sourire, et à mon carré Hermès ! ». Quant à Bertrand, euh, par charité, on ne s’attardera pas …

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