Et si le populisme sortait renforcé de l’éviction de Trump

Publié par le 9 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Et si le populisme sortait renforcé de l’éviction de Trump

Depuis 2016, et sa candidature à la Maison Blanche, Donald Trump était devenu pour tous les médias, américains mais aussi français, l’homme à abattre.

Les médias américains avaient largement soutenu la tentative des Démocrates – soutenus par l’Etat profond, et notamment le FBI – pour obtenir la destitution de Donald Trump avec l’affaire du RussiaGate.

Durant le dépouillement, les grandes chaînes de télévision ont même été jusqu’à interrompre les déclarations du président en titre. Quant à Twitter, il a exercé une scandaleuse censure sur les tweets présidentiels !

A l’inverse, les preuves de l’affairisme des Biden, père et fils, en Ukraine et en Chine, ont été totalement cachées par ces mêmes médias comme le montrait ce précédent article : L’omerta, en France, sur les affaires de la famille Biden.

Depuis que les médias ont déclaré la victoire de Joe Biden, leurs confrères français occultent totalement les graves présomptions de fraude qui ont émaillé le dépouillement des votes. Sur les plateaux, les débats se font entre partisans de Biden …

Comme s’il ne fallait faire nul ombrage à la victoire du progressisme !

Mais le comportement sans éthique des médias laissera sûrement des traces profondes ? Le populisme pourrait sortir renforcé de la façon dont Donald Trump aura dû quitter la Maison Blanche.

C’est ce qu’explique le site Slate.fr dans un article dont voici des extraits :

En censurant Trump, les médias américains
ont-ils commis l’irréparable ?

Devant la défaite quasi-certaine de Donald Trump, les médias se lâchent. Le spectacle n’est pas beau à voir et les conséquences seront redoutables.

Jeudi 5 novembre 2020. En plein milieu du processus électoral, qui est loin d’avoir touché à sa fin, le président de la première force mondiale prend la parole et fait un discours retransmis à la télévision. Sur CBS, MSNBC, ABC News, il est brutalement interrompu par les présentateurs qui coupent l’image et le son pour rectifier et commenter ce qu’il n’a pas fini de dire. Sur CNN, le journaliste Anderson Cooper déclare:

Voici le président des États-Unis. Voici la personne la plus puissante du monde. Il nous apparaît comme une tortue obèse renversée sur le dos, qui se débat sous le soleil brûlant et qui comprend que son heure est venue.

Sur Twitter, les publications de Donald Trump sont occultées, les unes après les autres, par le modérateur investi de la mission de prévenir le public qu’il risque de lire des informations qui ne seraient pas à 100 % vérifiées.

Le cadavre de la présidence trumpienne n’est pas encore tiède que les feux de joie commencent déjà à s’allumer de part et d’autre dans les médias et sur les réseaux sociaux américains. Pas des célébrations joyeuses et festives, teintées d’un soulagement ô combien compréhensible après quatre ans de mensonges et de vilenies, mais des feux de joie amers et aux relents de vengeance, qui sentent le défoulement d’une frustration rentrée depuis quatre ans.

Un affront à la démocratie

Interrompre un président en exercice, un président légalement élu, faut-il le rappeler, en 2016, et qui bénéficie d’une majorité au Sénat depuis 2018, l’insulter publiquement, censurer ses propos quand on est une plateforme médiatique avec une force de frappe aussi considérable que Twitter, CNN ou MSNBC n’est pas seulement d’une incorrection crasse, c’est aussi un affront à la démocratie.

Cela relève de la censure, et les esprits qui se veulent dans le camp du bien (comprendre anti-Trump) et justifient ainsi que l’on puisse le traîner dans la boue se mettent tout simplement au même niveau que cet homme qui, depuis quatre ans, passe son temps à insulter et à essayer de réduire ses opposants au silence.

Une agression contre les partisans de Trump

Trump a remporté un bon nombre d’États, et à en croire le vote populaire, un peu moins de la moitié de l’électorat a voté pour lui. Des millions et des millions d’Américains ont voté pour Donald Trump, par conviction, par amour, par dépit, peu importe: c’est un fait. Lorsque les grands médias si représentatifs de l’Amérique crachent à la figure de Trump en l’insultant et en le censurant, c’est au visage de ces millions de personnes qu’ils crachent; preuve qu’ils n’ont rien compris au bout de quatre ans de trumpisme.

De l’huile sur le feu

Trump est arrivé au pouvoir notamment parce qu’une grande partie de la population ne se sentait pas représentée par des élites intellectuelles de Washington, dont les porte-parole pavanent aujourd’hui sur CNN, et que l’oubli dans lequel elle était reléguée lui pesait.

Trump s’est posé en défenseur de ces gens qui n’étaient ni de la côte Est, ni de la côte Ouest, qui n’ont pas fait de grandes études et lui n’a pas été condescendant envers eux, bien au contraire (souvenez-vous de la grosse boulette de Hillary Clinton qualifiant les électeurs de Trump de «déplorables»).

Des munitions pour le prochain populiste

Et quand leur candidat aura perdu, ils sauront qu’il avait eu raison: eux ne font pas partie des plus forts, eux sont de ceux qu’on insulte, qu’on interrompt, que l’on prive de parole. CNN, Twitter, Anderson Cooper et consorts viennent de donner une arme redoutable au prochain populiste qui se présentera et n’aura sans doute pas les travers outranciers de Trump.

Si, comme il est probable, Biden est proclamé vainqueur, une partie de l’Amérique défaite ne manquera pas d’exprimer sa rage et sa frustration avec violence. Il ne sera plus temps pour ces médias d’appeler au calme des adversaires vaincus après leur avoir exprimé autant de mépris devant des milliards de témoins.

Bérengère Viennot pour Slate.fr.

Voici une interview de Michel Onfray qui dit, lui-aussi, que le Trumpisme pourrait survivre à Trump (notamment 5 minutes après le début de la vidéo) :

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