Hier, c’était le le Blue Monday

Publié par le 21 Jan, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Hier, c’était le le Blue Monday …

Hier c’était le Blue Monday !

Le Blue Monday, ou blues du lundi ou encore Lundi blues est le nom donné au jour le plus déprimant de l’année par une campagne publicitaire britannique pour la chaîne de télévision Sky Travel en 2005.

En général, on célèbre cette journée le troisième lundi de janvier. Mais pour la France d’aujourd’hui, il faudrait plutôt instituer :

la Blue Week, la Blue Year et le Blue Quinquennat !

Les Français n’ont pas le moral ! L’espoir qu’avait fait naître, après un période intense de dégagisme, l’élection d’un homme neuf est retombé comme un soufflet qui aurait attendu !

Ce mêmes Français voient se profiler avec angoisse la perspective d’un mauvais remake de la dernière élection présidentielle, avec un choix cette fois-ci clair, entre la peste et le choléra !

Julien Michel, dans La Lettre Patriote, nous dresse un état des lieux alarmant de la France :

La France part en vrille

© Photo by Norbu Gyachung on Unsplash

L’impression est affolante. Cette certitude que plus rien n’est sous contrôle, que des pans entiers de la société s’affrontent les uns les autres, cette évidence que de deux France ennemies depuis 1789, nous sommes passés à une galaxie de micro-France qui se détestent les unes les autres.

Il y a urgence. Extrême urgence. Il faut recoudre tout ce qui se déchire.

Twitter, voulu objet de communication, est devenu le réceptacle de toutes les haines, un sorte d’égout des déjections de la société, un endroit où s’arrête toute pensée construite, un défouloir, un crachoir, où la médiocrité s’ajoute à la bêtise, l’idiotie à l’inculture. Je serais @jack, j’aurais honte.

Les églises partout en France prennent feu les unes après les autres. Comme si le christianisme, moribond sous nos contrées, représentait encore quelque chose pour ses ennemis.

Les Gilets jaunes ne sont peut-être plus massivement dans la rue, mais la détestation du peuple pour le pouvoir ne fait qu’aller grandissant. Il est certain que si le Président de la république tombait dans les mains de manifestants, il n’en ressortirait pas vivant. Est-ce une situation normale ?

Nous le répétons sans cesse : rien de bon ne peut émerger d’un tel niveau de haine.

Ce week-end, des pèlerins normands qui partaient vers Pontmain, lieu d’apparition de la Vierge en Mayenne, ont été violemment pris à partie (enfants y compris), par des manifestants cagoulés : vraisemblablement l’extrême gauche s’en prenant à des catholiques. Est-ce normal ?

Tout est désormais devenu sujet à affrontement. Entre les éternels offusqués, les agressifs permanents qui n’apprécient jamais rien, les associations qui font leur beurre contre la liberté d’expression, la radio d’État qui se délecte de heurter le plus possible les Français – en utilisant leur argent -, rien n’est plus paisible.

À la lecture même du présent article, il est certains que des lecteurs auront la gâchette rapide pour dénoncer “mais enfin, tout ça est de la faute de…” ajoutant en fin de phrase celui ou ceux qui leur déplaît.

Ce n’est pas ainsi qu’on résout les problèmes d’un pays.

Les problèmes sont bien réels, et les Gilets jaunes ne sont pas apparus sans raison. Les manifestations contre la réforme des retraites ne sont pas que le fait de syndicats qui y voient une opportunité pour se refaire une santé. Non, une partie du peuple est bel et bien dans la rue.

Alors quoi ? Ajouter les haines aux haines n’a jamais rien permis de construire. C’est par une action positive et des démarches positives que l’on peut remettre le pays sur les rails. Interrogez autour de vous ceux qui ont eu le malheur de connaître l’une des guerres civiles récentes – l’ex-Yougoslavie, par exemple. Écoutez leurs témoignages. Vous serez alors convaincus que l’affrontement n’est jamais une solution à espérer, mais toujours à redouter.

Nous, ici, continuerons de mettre en valeur ce qui rassemble. Et vous ?

Julien Michel pour La Lettre Patriote.

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