Il est interdit d’interdire ! Même l’inceste ?

Publié par le 15 Jan, 2021 dans Blog | 5 commentaires

Il est interdit d’interdire ! Même l’inceste ?

Un livre « destroy » pour la gauche bobo vient d’être publié.

Un livre qui lève le voile sur ce qui se passe de sordide dans les alcôves des progressistes donneurs de leçons.

Quand on voit que ces progressistes au pouvoir viennent de voter – dans une loi qu’ils osent qualifier de bio-éthique – l’autorisation des expériences sur les chimères homme-animal et le droit à l’avortement jusqu’au neuvième mois de grossesse, on imagine dans quelle fange ils ont plongé les valeurs de la République !

Combien de socialistes bien-pensants et politiquement corrects étaient au courant des viols sur mineur perpétrés par un de leurs représentants les plus prestigieux ? Dix ? Cent ? Mille ?

N’oublions pas que chez les soixante-huitards, l’inceste n’était pas couvert d’opprobre. En 1977, Gabriel Matzneff avait publié un texte pour prendre la défense d’adultes accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des enfants. Il avait été signé par de grands noms comme Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Roland Barthès ou encore … Bernard Kouchner !

Et parmi les journalistes de cette bonne presse de gauche, combien savaient ?

Ils sont à l’évidence plus prompts à traquer les faiblesses à droite qu’à dénoncer les vicissitudes de leurs copains de gauche !

Ce sont ces mêmes socialistes qui se pincent le nez quand ils croisent un représentant du Rassemblement national. Ceux-là même qui trouvaient normal et « moral » que la justice aux ordres de Hollande et Taubira s’acharnât contre François Fillon pour l’emploi fictif de sa femme !

Certains d’entre eux ont laissé, pendant des années,
un enfant de 13 ans entre les mains de l’un des leurs !

Tout ça est à vomir !

Voici une réflexion du philosophe Thibaud Collin sur cette affaire paru dans Valeurs actuelles :

Affaire Olivier Duhamel : les victimes de la liberté

Plus qu’un témoignage sur l’inceste, le livre dans lequel Camille Kouchner accuse son beau-père, Olivier Duhamel, d’agressions sexuelles sur son frère est surtout une plongée bouleversante dans un milieu culturel très typé. Il peut être lu comme le déploiement inexorable et tragique de la justice immanente.

Un témoignage sur l’inceste ?

Certes, mais bien plus encore. Beaucoup se sont concentrés sur ce seul point. Comment en effet nier la violence des actes (pédérastiques) perpétrés par Olivier Duhamel sur son beau- fils et, par ricochet, sur sa soeur jumelle, murée trente ans durant dans le silence et une culpabilité dévorante ? L’erreur serait cependant de réduire ce livre à ce que Camille Kouchner a voulu en faire. Le sens qui se déploie dans un témoignage n’est pas mesuré par celui qui le donne.

Il en a pourtant fallu du courage à Camille Kouchner pour se libérer de cet étau qui, ne cessant de se resserrer, avait fini par l’asphyxier ! Il lui en a fallu de la patience et du discernement pour trouver le mot juste et oser révéler au grand jour les manipulations envoûtantes du beau-père, le déni de la mère et l’omerta des amis ! Mais tout cela étant reconnu, ce livre est aussi une plongée bouleversante dans un milieu culturel très typé. Comme son titre l’indique, c’est une affaire de famille, mais de quelle espèce ? Une famille où les figures marquantes sont des femmes/mères “libérées” et où les fantômes sont des pères démissionnaires, véritables spectres qui hantent progressivement tout le psychisme du témoin. Détresse du matriarcat qui logiquement sombre dans la violence de l’indifférenciation.

Ce livre peut être lu comme le déploiement inexorable et tragique de la justice immanente. Il illustre ce que peut engendrer la liberté déchaînée, telle quelle a été proclamée et vécue par toute une génération de gauchistes bourgeois. Or. selon le mot célèbre de Lacordaire prononcé à Notre-Dame de Paris en 1848, « entre le fort et le faible, […] c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. Le droit est l’épée des grands, le devoir est le bouclier des petits » (52 ème conférence de carême). Évelyne Pisier et Olivier Duhamel sont justement d’éminents juristes ! Camille Kouchner raconte cette relation d’abord fusionnelle avec sa mère qu’elle appelle « mon Évelyne »: « J’étais galvanisée par l’insurrection maternelle, dit-elle. Pas question d’être infidèle à ses choix. » Le récit raconte l’itinéraire, ô combien douloureux, de cette lente séparation entre la fille et la mère. Les pages sur l’enfance sont poignantes tant Camille Kouchner arrive à faire sentir l’admiration qu’elle éprouve pour sa mère et en même temps l’insécurité qui grandit à proportion du tourbillon relationnel du couple Pisier/Duhamel.

La Familia grande est un vortex qui finit par tout anéantir, un trou noir qui aspire progressivement toute la liberté chatoyante manifestée dans les premiers chapitres. Camille et son frère grandissent dans un climat de grande liberté sexuelle. À ses enfants fracturés par sa séparation avec Bernard Kouchner, Évelyne Pisier rétorque, sentencieuse: « Le divorce est une liberté. » Ceux-là intègrent assez vite que « le sexe est un jeu, pas un enjeu ». Ou encore que « la baise, c’est notre liberté ». La preuve ? « Mon frère, dit Camille Kouchner, est un jeune adolescent quand sa mère lui envoie une de ses copines pour le déniaiser. Vingt ans de plus, on va s’gêner ! Mon frère est flatté mais largement effrayé. » Bref, les parents et les enfants sont mélangés et dans cette immaturité licencieuse, l’éducation prend un tour aliénant. « Qui suis-je, proclame Évelyne, pour transmettre quoi que ce soit ? » Et à sa fille qui l’implore: « Guide-moi », elle rétorque: « L’éducation. c’est permettre les questions, faire advenir la critique, ouvrir aux choix. » Dès lors, quand la mère d’Évelyne se suicide, deux ans après son père, tout bascule mais en fait tout est déjà en place.

Certes, l’inceste a lieu dans tous les milieux, rigides ou laxistes;

et la loi dusilence est de règle. Mais ici, le déni s’argumente et se fonde sur un corpus libertaire omniprésent dans la génération de ces intellectuels qui, à l’instar de Michel Foucault obnubilé par la dénonciation du pouvoir, militent pour la baisse de l’âge de la majorité sexuelle et fustigent la “loi de la pudeur”.

Une telle ambiance culturelle légitime le silence en délégitimant l’interdit.

Par là est paradoxalement interdite toute parole sur le mal subi: “ne jamais dénoncer, ne jamais condamner”. Tout n’est-il pas possible ? II en faut alors du temps pour que la vérité se fraye un chemin, car c’est la vulnérabilité de la mère, sombrant dans l’alcool, qu’il faut protéger, c’estlaréputation de la famille qu’il faut préserver. Le mal enfermé ronge tout le monde, divise et détruit. Pas de parole. Pas de justice. Pas de pardon. Tout est bloqué.

Ce livre est l’acte admirable par lequel Camille Kouchner se délivre de ce mal et « se libère de sa mère », comme elle l’écrit dans une lettre posthume à elle adressée. Ravage de la liberté sans limites, de l’intelligence acérée dont la révolte finit par se retourner contre la vie elle-même par ailleurs tant célébrée.

Le grand inconnu de ce livre tragique demeure Olivier Duhamel, ce porteur de paix et de protection devenu ogre pédéraste.

Thibaud Collin pour Valeurs actuelles.

Merci de tweeter cet article :





5 Réponses à “Il est interdit d’interdire ! Même l’inceste ?”

  1. Anne d’Autriche envoya Cateau la Borgnesse déniaiser Louis XIV alors qu’il n’avait que quatorze ans, qui était l’âge de la majorité des Rois de France fixé par Charles V.

    Le bruit courut que Louis XV perdit son pucelage au même âge avec la duchesse de la Vrillière qui était âgée de l’âge canonique de 36 ans.

    Comme à cette époque Paris faisait des chansons sur tout, voici le texte de l’une d’elle:

    A la fin, notre jeune roi
    S’est soumis à la douce loi
    Du dieu qu’on adore à Cythère,
    Laire lan laire.

    De dix-sept bêtes qu’il courut,
    Quoique tous fussent en rut,
    Il n’a choisi qu’une grand-mère.

    Mais quoique l’objet de son choix
    Ne soit pas un morceau de roi,
    C’était la meilleure ouvrière.

    Pour dresser un jeune courrier
    Et l’affermir sur l’étrier,
    Il lui fallait une routière ;
    Aussi, depuis cet heureux jour
    Tout tremble sous elle à la cour,
    Tant de sa conquête elle est fière.

    « Battons le fer quand il est chaud,
    Dit-elle, en faisant sonner haut
    Le nom de sultane première.

    Je veux en dépit des jaloux
    Qu’on fasse duc mon époux,
    Lasse de le voir secrétaire.

    Je sais bien qu’on murmurera,
    Que Paris nous chansonnera ;
    Mais tant pis pour le sot vulgaire.

    Par l’épée ou par le fourreau
    Devenir duc est toujours beau,
    Il n’importe de la manière.

    Bien des maris sont convaincus
    D’être authentiquement cocus
    Et de duchés ne tâtent guère.
    Laire lan laire. »

    Mais c’était là une autre temps.

  2. jacques boudet dit:

    Les gueux, «  »Riens » », ne savent où s’épancher
    ni commettre un livre.

    Au nom du Pèze et du Fric et du Saint Bénéfice
    Amen le Pognon

  3. Une goche en plein delire qui a inventé un libertinage sans limite, sans tenir aucun compte des personnes.

Répondre à jacques boudet Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *