Il faut privatiser France Inter … Et tout le reste !

Publié par le 15 Août, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Il faut privatiser France Inter … Et tout le reste !

Depuis mai 1981, et le « passage de l’ombre à la lumière » que nous avait annoncé Jack Lang, je l’avoue, je me complais dans l’ombre.

A l’époque, était en effet arrivée en force, dans les valises de Mitterrand, une ribambelle de « journalistes » de gauche qui avait envahi les radios et la télé du service public et même les radios périphériques.

Les plus âgés d’entre vous se souviendront peut-être de l’éditorial quotidien sur Europe N°1 (appellation de l’époque) du fameux Frédéric Grendel qui venait, chaque matin, tresser des lauriers à François Mitterrand. Résonne encore à mes oreilles le début de beaucoup de ses phrases :

« Et le Président, en grand homme qu’il est …  »

Depuis, je me calfeutre dans le côté obscur de la force … Je plonge dans les abysses coupables de la droite … Je me roule dans la fange de la défense de l’identité française, de la famille et des valeurs de droite.

Bref, depuis ce temps lointain, je boycotte le service public de l’information et notamment dans l’ordre d’idéologie gauchiste décroissante : France Inter (surnommé France Sphincter), France 3 et France 2.

Je me conforte régulièrement dans cet ostracisme réfléchi en suivant les chroniques de Gilles-William Goldnadel qui semble suivre de près ce qui se passe sur les ondes de cette radio qu’il a surnommée la Radio active. Voici sa dernière chronique parue sur Boulevard Voltaire :

Me Gilles-William Goldnadel : « France Inter se livre à des actes de désinformation militante invraisemblables »

Un groupuscule nommé Sleeping Giants fait pression sur les annonceurs pour les pousser à se retirer de certains sites qu’ils qualifient « d’extrême droite ».

Faisant le lien avec la loi Avia, Me Gilles-William Goldnadel réagit au micro de Boulevard Voltaire à un « article hagiographique » que leur consacre France Inter, radio publique qui « se fait l’auxiliaire zélé de militants d’extrême gauche » et dénonce, chez ces derniers, une conduite de « petits nervis néofascistes ».

France Inter a sorti un article vantant l’action d’un groupuscule appelé ‘’sleeping giants’’. Ce groupuscule fait pression sur les annonceurs pour les forcer à retirer les publicités lorsqu’elles apparaissent sur certains sites.
Est-ce gênant que France Inter fasse la promotion d’un groupe de lobbyistes ?

Il s’agit d’un article hagiographique alors même que l’organisation explique qu’elle croit devoir s’en prendre à des sites d’extrême droite.
Qu’elle soit dans la militance activiste c’est une chose, mais qu’une radio de service public se fasse l’auxiliaire zélé de militants d’extrême gauche en est une autre. Ces militants s’en prennent à la liberté d’expression. Ils s’octroient le pouvoir discrétionnaire de décider qui est à droite et qui est à l’extrême droite. Ils s’emploient même à vouloir couler financièrement les sites en question.
Que la radio d’État dise que vous êtes un site de désinformation, c’est énorme. J’écris énorme à la manière d’Alfred Jarry, c’est à dire, Henaurme. C’est vraiment Ubu France Inter roi.

Ni Boulevard Voltaire ni Break News ou les autres ne vous diront qu’ils ne commettront jamais d’erreurs. La question n’est pas de savoir si Boulevard Voltaire a toujours raison. La question est de savoir si France Inter ne commet pas de la désinformation même malgré elle.

Avant même cet article, j’avais épinglé cette radio à trois reprises pour des actes de désinformation militante invraisemblables. Lundi dernier, j’avais demandé au responsable de la revue de presse du dimanche de s’expliquer. Il est resté dans la torpeur estivale. Il avait écrit dans la revue de presse que Epstein était un proche de Trump sans dire qu’il était également un proche de Clinton.
Pour faire bonne mesure, le porte-parole de LV, Julien Bayou est venu sur les ondes expliquer tranquillement qu’il y avait de la radioactivité au tritium en île de France. Il voulait véritablement affoler la population. Une journaliste méritante de l’Opinion a constamment appelé France Inter pour dire «vous ne réagissez pas ! »
Le lendemain, Julien Bayou a finalement reconnu qu’il était allé trop loin. Ce n’est pas Julien Bayou, mais plutôt le manque d’esprit critique total et militant de ce que j’appelle la radio active du service public. Cette dernière a laissé parler et ne s’est pas étonnée qu’un militant expliquât tranquillement qu’il y avait de la radioactivité en île de France.
Autrement dit, l’arbitre des élégances en matière d’information et de désinformation est une radio qui est déjà dans la désinformation permanente. Son manque de pluralisme et ses actes de désinformation actifs vont à l’encontre de ses obligations liées au cahier des charges d’une radio pour lesquelles vous et moi sommes les contribuables et qui nous appartient.

Certains groupuscules font pression pour qu’une certaine presse ne paraisse plus.
Certains grands médias sont de plus en plus unanimes et sont globalement sur les mêmes thématiques.
En face, nous avons un arsenal juridique qui commence à se mettre en place. Je pense à la loi anti fake news et la loi Avia.

Je fais le lien avec la loi Avia. D’un côté, la loi va donner la permission aux annonceurs de décider qui a le droit de cité ou non sur le Net. D’autre part, comme si cela ne suffisait pas, on lâche les chiens des organisations d’extrême gauche. Ils vont décider qui a le droit ou non de cité en matière de liberté d’expression.
Ils sentent qu’ils sont en train de perdre la bataille des idées, alors ils en deviennent méchants et hargneux. Ils considèrent donc que tous les coups sont permis. Il faut y voir une grande marque de faiblesse intellectuelle pour qu’ils soient réduits à se conduire comme des petits nervis néofascistes.

Gilles-William Goldnadel pour Boulevard Voltaire.

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