« Il n’y a jamais eu autant d’antifascistes
que depuis la disparition du fascisme »

Publié par le 26 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

« Il n’y a jamais eu autant d’antifascistes que depuis la disparition du fascisme »

Assez de lois mémorielles à sens unique !

Assez de lois antifascistes à géométrie variable !

Cela avait commencé, en 1990, avec la gauche plurielle de Lionel Jospin et sa loi Gayssot tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.

Cela s’était empiré, en 2001, avec la fameuse loi Taubira tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Bien sûr, cette loi réservait son champ d’application à la traite perpétrée par l’Occident à l’encontre des noirs. En était exclu, l’esclavage barbaresque opéré par les arabes. « Pour ne pas faire porter cette responsabilité aux jeunes générations d’immigrés arabes », nous avait expliqué la pasionaria sectaire !

A chaque fois que la gauche arrive au pouvoir, elle tient à laisser une trace dans l’histoire sur le plan sociétal, sans doute pour faire oublier les catastrophes économiques qu’elle laisse derrière son passage.

Emmanuel Macron, en bon libertaire de gauche qu’il est, va nous laisser la PMA pour toutes et une loi pour lutter contre la haine sur le Net !

Voici, sur ce sujet, la chronique de Gilles-William Goldnadel paru dans Valeurs actuelles :

Cette loi détestable qui dit combattre la haine

La proposition de loi visant à sanctionner les sites Internet qui ne censurent pas les messages haineux n’aboutira qu’à créer un contrôle idéologique des opinions exprimées sur les réseaux sociaux.

Décidément, ce gouvernement que certains libéraux se plaisent à croire de droite est gouverné sociétalement par l’idéologie de gauche. La semaine dernière, la ministre de la justice annonçait un projet de loi qui ôterait au dispositif en vigueur la possibilité de réprimer pénalement les mineurs délinquants entre 10 et 13 ans, à une époque où ils n’ont jamais été aussi dangereux, à commencer pour les autres mineurs.

Cette semaine, voilà que la député marcheuse Laetitia Avia propose d’obliger financièrement les plateformes électroniques à censurer les messages haineux. Fort bien ; quel être humain empli d’humanité et de raison ne déteste pas la haine ? Sauf que. Sauf que la définition de la haine est chose subjective et que, par exemple, certains sujets assujettis à l’idéologie encore médiatiquement dominante pensent que les contestations de l’islam politique ou de l’immigration islamique illégale sont constitutives d’un “discours de haine” islamophobe. Cela tombe à pic, puisque précisément, la première version de la proposition Avia visait expressément le concept fumeux mais cher aux censeurs du CCIF et des Frères Musulmans d’“islamophobie“…

Des censures politiquement correctes

Gilles-William Goldnadel

Sauf que les plateformes, déjà, dans leur désir de censurer les comportements répréhensibles, font preuve d’un comportement politiquement correct à géométrie variable, en réprimant bien davantage la “fachosphère” qu’une “bolchosphère” ou une “islamosphère” dont la non-existence dans le vocabulaire médiatiquement disqualifiant ne doit rien au hasard.

On peut légitimement craindre que cet encouragement à la censure assorti de menace financière poussera encore davantage les plateformes sur cette pente sélective déjà observée.

Sauf que — monument de sottise ou d’hypocrisie — encore qu’il n’existât aucune incompatibilité, la proposition en marche s’en remet avec confiance au CSA pour arbitrer en appel le bien fondé de l’attitude des plates-formes ! Si une autorité se sera disqualifiée ces dernières années, en se distinguant par son parti pris idéologique c’est bien celle qui morigéna les Grandes Gueules pour avoir moqué la new-yorkaise Nafissatou Dialo mais qui refusa de répondre quand un employé du service public audiovisuel qui ne se couche pas de bonne heure souhaita ouvertement la mort rapide du président élu demeurant à Washington.

En réalité cette loi qui se profile est politique et liberticide et traquera bien davantage la liberté qui dérange que la haine qui démange. Un esprit chagrin pourrait voir dans cette proposition funeste, le désir inavouable d’une idéologie qui perd pied de reprendre la main qui tient les ciseaux.

Gilles-William Goldnadel paru dans Valeurs actuelles.

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