Ils sont graves à la République en Marche !

Publié par le 12 Sep, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Ils sont graves à la République en Marche !

Ils sont « le Nouveau Monde » !

Ils ont renvoyé l’ancien à la retraite …

Le « Messie » éclaire leur route !

Les 311 députés de la République en Marche devaient rendre à la République un lustre radieux trop longtemps abîmé par les majorités successives précédentes !

Ç’en était fini des magouilles, des manoeuvres d’appareil, des politicailleries d’antan et des promesses non tenues !

Chaque jour que Jupiter fait, on nous rabâche le même discours lénifiant et si l’on se risque à une critique du gouvernement, ou, pire, du président, on nous jette à la tête :

« Voilà bien un argument de l’ancien monde ! »

Mais voilà, leur Nouveau Monde se dévoile peu à peu et ressemble de plus en plus à l’ancien … Pas meilleur et avec l’arrogance en plus !

Le cas Richard Ferrand est symptomatique de ces leçons de morale qu’ils nous servent sans cesse sans jamais se les appliquer à eux-mêmes ! Les députés macroniens – chaussés de bons vieux godillots – s’étaient déjà vu imposer cet ancien cadre du PS comme président de leur groupe à l’Assemblée nationale.

Et ils viennent de récidiver en le choisissant comme futur président de l’Assemblée nationale ! Outre les graves soupçons de conflit d’intérêts qui pèsent sur Richard Ferrand, les béni oui oui des rangs macroniens ont manqué une des rares occasions qui s’offraient à une femme (Barbara Pompili) de diriger l’Assemblée nationale. Pourtant cela aurait pu crédibiliser leur Nouveau monde. Mais, voilà, Ferrand était le candidat de Jupiter, alors ils l’ont élu !

Un bel exemple de langue de bois façon « ancien monde » :

Le pire des spectacles a été donné par Yaël Braun-Pivet, la co-présidente de la commission d’enquête sur l’affaire Macron-Benalla qui avait déjà saboté le travail de cette commission en refusant l’audition de certaines personnes qui auraient pu gêner l’Elysée.

Alors que le matin du 6 septembre, elle déclarait :

La candidature de Richard Ferrand n’est pas à la hauteur de notre mouvement et des aspirations des Français au renouvellement. On ne peut pas lui contester sa volonté de renouveler les pratiques, mais il ne peut pas l’incarner.

et l’après-midi même elle retirait sa candidature :

Je choisis aujourd’hui d’annoncer le retrait de ma candidature et mon choix personnel de voter pour Richard Ferrand. Je retrouve dans son projet les propositions que je porte pour poursuivre la transformation de l’institution dans laquelle nous nous sommes engagés.

Ces leçons de morale sont devenues insupportables !

Et le pire des donneurs de leçons c’est bien Caliméro-Benjamin Griveaux qui a succédé avec brio à Jean-Christophe Castaner qui nous soulaient déjà dans ses comptes rendus du Conseil des ministres, en déversant sur des journalistes déjà convaincus une logorrhée indigeste.

Benjamin Griveaux : un donneur de leçons doublé d’un adepte de la méthode Coué !

Voici une de ses dernières déclarations au micro d’Europe1 :

Partout à travers le pays nos concitoyens constatent et plébiscitent nos actions. Les français ont à nouveau confiance en l’avenir, il s’est installé une espèce de relation passionnelle entre Emmanuel Macron et les Français.

Explication de texte :

  • Partout à travers le pays : de Neuilly à Clichy sous Bois, de Paris aux fins fonds des campagnes, ce ne sont qu’acclamations !
  • constatent nos actions : on fera crédit à Griveaux qu’effectivement la hausse de 25 % de la CSG et le gel de leur pension n’a pas échappé aux retraités !
  • plébiscitent nos actions / une espèce de relation passionnelle avec les Français : il n’y a qu’à voir le dernier sondage que je vous propose ci-dessous !

Je vous livre une dernière citation de Calimero :

Dans le pays des droits de l’Homme, nous remettons au cœur de notre combat les droits de l’homme pauvre. Cet homme pauvre, sans doute, n’a pas voté aux dernières élections. Mais c’est pour lui que nous nous battons !

Les droits de l’homme pauvre, Ça sonne bien ! On aurait envie d’y croire ! Mais pour qui Macron se bat-il ? Pour le détenteur de capitaux exonéré de l’impôt sur la fortune ou pour le petit retraité victime du rabot de Bercy ?

Je dois être honnête : je suis pour la suppression de l’impôt dur la fortune (même si je ne le paye pas moi-même) mais on ne peut pas le supprimer et en même temps frapper les plus modestes !

Pour avoir imposé Richard Ferrand au perchoir de l’Assemblée nationale malgré les graves soupçons qui pèsent sur lui, c’est que Jupiter sait que la justice ne le mettra pas en examen.

Mais comment peut-il en être sûr ? A moins que …

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