Islamisme et fascisme

Publié par le 12 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Islamisme et fascisme

Au nom du « vivrensemble » et du « padamalgam »,  la bien-pensance condamne toute critique de l’islam.

Comme nous étions taxés d’homophobie, quand nous défilions pour défendre la filiation naturelle, nous sommes accusés aujourd’hui d’islamophobie dès que nous critiquons l’islam.

Bien au contraire, la gauche et la presse n’hésitent plus,  en reniant leurs convictions féministes les plus farouches, à clamer les « hautes valeurs » qui sous-tendraient cette religion.

Avec des déclarations aussi provocatrices que mensongères :

  • Bernard Cazeneuve : « Ce n’est pas un délit de prôner le dhihad ! »
  • Manuel Valls : « l’islam est totalement compatible avec la République. »
  • Anne Hidalgo : « le ramadan fait partie du patrimoine français ».
  • Vincent Peillon : « le catholicisme est incompatible avec la liberté, contrairement à l’islam ».
  • Jack Lang : « L’islam, religion de paix et de lumière ».
  • Edwy Plenel : « c’est une immense chance, pour la France, d’être le premier pays musulman d’Europe ».

Alors que nous avons encore à l’esprit l’image de ces deux innocentes jeunes femmes lâchement assassinées au nom de Allah Akbar, on ne peut que condamner ces propos irresponsables !

Il faut ouvrir un numéro de Valeurs actuelles pour entendre un autre discours sur l’islam ! Cette semaine, Eric Brunet, nous invite à revisiter l’Histoire et à se rappeler que l’islamisme et le fascisme ont souvent flirté ensemble …

Le grand mufti et Hitler s’accordaient contre leurs ennemis communs, les juifs et les Britanniques. Aujourd’hui encore, ces deux idéologies convergent.

Eric Brunet

Le fascisme et l’islamisme se sont déjà croisés dans l’histoire. Souvenez-vous du grand mufti de Jérusalem Haj Mohammad Amin al-Husseini (1897-1974). Cette grande autorité de la religion musulmane n’avait pas hésité à nouer une alliance solide et pérenne avec Hitler. À l’origine, le grand mufti avait les mêmes ennemis que le Führer : les juifs et les Britanniques.

Dès l’année de l’accession de Hitler au pouvoir, les deux hommes avaient commencé à correspondre. Le 28 novembre 1941, Hitler avait invité al-Husseini à Berlin. Le chef du III ème Reich avait même pris des engagements officiels devant son hôte : après sa victoire contre le Royaume-Uni et l’URSS, l’Allemagne viserait la destruction des juifs vivant dans « la sphère arabe sous la protection britannique » et c’est al-Husseini qui déclencherait les « opérations arabes qu’il aura secrètement préparées ». La retranscription de cette rencontre est connue des historiens.

Al-Husseini admirait aussi Staline. Fait étrange, bien après la guerre, les dirigeants de l’Autorité palestinienne admiraient encore le grand mufti de Jérusalem … Le 27 juin 2017, lors d’une vente aux enchères, six photographies montrant le grand mufti al-Husseini vers 1943, visitant un camp dans l’Allemagne nazie, ont été vendues 12 300 dollars.

Voici quelques années, la chaîne Arte avait diffusé un documentaire passionnant sur le sujet : la Croix gammée et le Turban, la tentation nazie du grand mufti (Turban und Hakenkreuz, der Groflmufti und die Nazis).

Comment ne pas évoquer la 13 ème division de la WaffenSS Handschar, composée de musulmans bosniaques. Pour justifier la création de cette unité, en contradiction avec les théories raciales du Reich, Heinrich Himmler prétendit que les musulmans bosniaques étaient à l’origine des Goths, donc des Aryens. La propagande allemande créa à cette occasion le terme « germano-musulman ». Les SS de la division Handschar portaient un fez musulman, ornementé d’une tête de mort, traditionnel emblème des SS. Sur le col de leur chemise, la Sieg Rune fut remplacée par un cimeterre et une croix gammée. Plus de 2 millions de Reichsmarks seront dédiés à la campagne de recrutement; 26 000 hommes seront recrutés pour cette division. Aucun recrutement forcé ne sera à noter, comme en attestent les archives militaires allemandes.

En 2017, existe-t-il encore des éléments de convergence entre fascisme et islamisme ? Oui, répond Hamed Abdel-Samad, libre-penseur germano-égyptien vivant sous protection policière, qui publie le Fascisme islamique chez Grasset.

Oui, répond aussi Zineb El Rhazoui, journaliste franco-marocaine et militante féministe menacée de plusieurs fatwas. Zineb était en congés le 7 janvier 2015, jour où ses collègues de Charlie Hebdo tombèrent sous les balles des frères Kouachi. Elle est aujourd’hui une des femmes les plus protégées de France. Elle publie Détruire le fascisme islamique (Ring) afin de dénoncer les islamistes, bien sûr, mais aussi les « collaborationnistes » français. Ces bonnes consciences antiracistes qui traquent l’islamophobie. Elle dit : « Ceux qui tiennent des propos qualifiés d’islamophobes en Europe seraient mis en prison dans le monde musulman, fouettés, agressés ou assassinés. Le dernier assassinat date de moins d’un mois, avec l’écrivain jordanien Nahed Hattar, qui a été tué alors qu’il se rendait à son procès pour insulte à l’islam. Là-bas, les islamistes disposent de moyens légaux pour faire taire ceux qui critiquent leur idéologie. En Europe, ils n’ont pas ces moyens-là et ils ne peuvent pas nous mettre en prison. Ils peuvent soit nous assassiner, comme ce qu’ils ont fait avec la rédaction de Charlie Hebdo. Ou alors, s’ils ne veulent pas emprunter la voie terroriste, le seul moyen qui leur reste est de recourir à cette ruse sémantique qu’est l’islamophobie. Critiquer leur idéologie, c’est être raciste, puisqu’elle serait inhérente à leur race » …

Zineb a raison: les bonnes consciences qui répètent à l’envi que l’islamophobie est un crime raciste sont les idiots utiles des extrémistes islamistes.

Eric Brunet pour Valeurs actuelles.

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