La démission de l’Occident face à l’islam

Publié par le 12 Juin, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La démission de l’Occident face à l’islam

Extrait du site MauvaiseNouvelle.fr, voici un article de Paul Voltor. L’auteur y pointe la faiblesse des démocraties avancées dont les valeurs morales, ou plutôt le dévoiement aveugle de ces valeurs,  mettent en péril leur existence même !

L’Europe accepte le suicide assisté (par les djihadistes)

Les nazis d’aujourd’hui se font passer pour les juifs d’hier.

Les nazis d’aujourd’hui se font passer pour les juifs d’hier. Les collabos d’aujourd’hui se font passer pour les résistants d’hier. Avec cette obsession moderne épousée par l’islamisme d’inverser les définitions, nous vivons en plein cauchemar kafkaïen. Toutes les victimes sont condamnées post-mortem par les justifications de ceux qui exploitent leur deuil pour vendre de la niaiserie en livres sous le titre « Vous n’aurez pas ma haine. » Toutes les victimes sont condamnées post-mortem car il ne fallait pas avoir peur !

Vous ne saviez pas, c’est la peur qui tue, ce n’est pas les djihadistes.

La peur attire le djihadiste, c’est comme avec les chiens. Ce matin, je chantonne sous ma douche une chanson des Rita Mitsouko : «  Y’a de la haine ! On n’a pas que de l’amour… Y’a de la haine ! »J’aime bien. C’est la seule réponse que j’ai trouvée pour exprimer mon désarroi face au bestseller « Vous n’aurez pas ma haine. » et face également à tous les gloseurs de l’ouvrage qui disent, la main sur le cœur, en penchant un peu la tête pour exprimer la compassion compassée : « C’est beau ! » Jésus n’a qu’à bien se tenir, France Inter a dégainé le sien : Antoine Leiris. Il pardonne tout par avance, il aime tout le monde par principe, c’est à peine s’il ne tend pas le cou pour se faire égorger.

J’irai danser sur les tombes de ceux qui accepteront le sacrifice que nous devons rendre au djihadiste que nous nous sommes choisis comme dieu

Djihadistes ! Ceux qui vont mourir vous saluent. Puisque l’Occident est dans le spectacle, autant basculer immédiatement dans une logique régressive dans les jeux du cirque. Nous sommes les figurants de ce que nous refusons de voir comme le retour de l’histoire et de la guerre, mais juste comme une continuation du spectacle. Le vote Macron est à ce titre la manifestation collective de ce déni. On se fait du bien en votant Macron, on se dit que la vie continue, que tout sera toujours comme avant, que l’on pourra continuer de s’autocélébrer. Nos morts deviennent le sacrifice que nous consentons à faire pour continuer de croire en notre hypermodernité. Le plus beau suicide dans ces actualités n’est pas celui du djihadiste, mais celui d’une France, d’une Europe et d’un Occident, incapables d’accepter la guerre sur leurs territoires.

Parce que le discours finit par engendrer la réalité, nos bourreaux deviennent des victimes et, surtout, en corolaire, les victimes passent de consentantes à volontaires. La société toute entière les remercie de leur sacrifice qui permet que la vie continue. Notre survie est temporaire ? Je dirais plutôt que notre suicide devient perpétuel. Les survivants se prolongent dans la niaiserie et le pathétique d’un travail de deuil qui n’est qu’autocélébration. On danse sur les lieux du carnage ! J’irai danser sur les tombes de ceux d’entre nous qui accepteront le sacrifice que nous devons rendre au djihadiste que nous semblons nous être choisi comme dieu. Pour calmer leur fureur, nous devons livrer de temps en temps quelques-uns à ces adorateurs de la mort. C’est le prix à payer pour notre paix, c’est le prix à payer pour notre fête.

Quand notre culture de mort appelle les adorateurs de la mort

Finalement, l’intrusion d’adorateurs de la mort dans nos sociétés semble tout à fait cohérente puisque nos sociétés modernes baignent elles-mêmes dans la culture de mort depuis la décision de tout acheter et vendre, depuis la marchandisation de l’humain. Cette culture de mort longtemps dénoncée par Jean-Paul II s’inscrit dans un déni. Le déni est ce qui permet aux démocraties de produire de la barbarie. On dit « mon corps m’appartient » pour justifier les avortements de masse. On dit « mourir dans la dignité » pour justifier l’euthanasie, le suicide assisté et autre planification de masse de la fin de vie. Or ,depuis quelques années maintenant, depuis Mohamed Merah, on dit « padamalgame » pour ne pas faire la guerre à ceux qui désirent notre mort. Toute cette culture de mort conduit aujourd’hui l’Europe à accepter le suicide assisté par les djihadistes. Quand notre culture de mort appelle les adorateurs de la mort ! Quelle cohérence ! Nous pouvons facilement imaginer un débat à l’assemblée pour le vote d’une loi de délit d’entrave à l’action des djihadistes…

Quand je pense que certains chrétiens se réjouissent du retour du religieux à l’aune de l’islamisation de nos territoires… sous prétexte de partager une certaine morale… C’est beau de manifester ensemble contre le mariage homo. Sous prétexte de prier le même dieu… C’est beau de voir tout le monde à Assise. Sauf que refuser de bâtir une société sur un mensonge anthropologique n’est pas la même chose que vouloir jeter les homosexuels du haut des immeubles. Sauf que prier ensemble par des mots qui n’ont pas les mêmes significations pour les uns et pour les autres ne rime à rien. Le pape et un imam prient pour la paix alors que pour le musulman, la paix est la soumission à la charia et cette soumission peut se traduire par notre mort. Rien de plus paisible qu’un mort, c’est vrai. En fait, tout ceci est un leurre. Nous ne prions pas le même Dieu. C’est la plus grande ruse de l’islam de nous le faire croire, de laisser entendre qu’il y a eu une révélation après le Christ, en imitation de ce que fut le christianisme vis-à-vis de la foi d’Israël.

Paul Voltor pour MauvaiseNouvelle.fr

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