La descente aux enfers de la bonne ville de Nantes

Publié par le 19 Avr, 2024 dans Blog | 1 commentaire

La descente aux enfers de la bonne ville de Nantes

L’Agence Bretagne Presse publie un article pointant la dégradation de la ville de Nantes sur le plan sécuritaire :

« Plusieurs médias placent Nantes parmi les cinq villes les plus dangereuses de la Communauté européenne. Voir le média suisse . L’enquête sur l’indice de criminalité a été conduite par la société Numbeo ou Le Figaro.

Selon l’enquête de Numbeo, Marseille reste la ville la plus dangereuse de France, mais Nantes n’est pas loin derrière. »

C’est un constat bien triste quand on se rappelle que la ville de Nantes était, il y a peu, plébiscitée comme une ville où il faisait bon vivre … et en toute sécurité !

La montée de l’insécurité à Nantes est en grande partie due au laxisme des municipalités socialistes qui se sont succédé à la mairie. La maire actuelle, Johanna Rolland, ne fait pas exception à la règle comme l’illustre cet article de Boulevard Voltaire :

Pour avoir saccagé la préfecture de Nantes, les écolos écopent d’une amende d’un euro …

Le 22 mars 2023, des militants de Dernière Rénovation, association écologiste du genre millénariste – la fin du monde n’a jamais été aussi proche, repentez-vous ! –, trouvaient malin de repeindre la préfecture de Nantes à la peinture rouge afin « d’alerter sur la rénovation énergétique des bâtiments ». On occupe son temps libre comme on peut.

À la tête de ce commando, façon e compagnie au clair de lune, un certain Grégoire, juriste de 42 ans, qui vient d’être jugé ce mardi 16 avril. On lui demandait 8.200 euros pour réparer le préjudice subi par l’un des édifices les plus emblématiques de la République.

Il s’en sortira avec une amende d’un euro ; même pas le prix d’un café au comptoir, sévices non compris.

Pourquoi une telle clémence ? Tristan Riom, élu du groupe Écologiste et Citoyen, vice-président Énergie-climat de Nantes métropole, nous en dit plus :

Nous avons obtenu que la collectivité modifie sa constitution de partie civile en ramenant sa demande à l’euro symbolique au lieu des 8.200 euros initialement réclamés.

Et le même de se féliciter, à l’issue de l’audience :

Dernière Rénovation se positionne comme lanceur d’alerte et son action ressort de la désobéissance civile non violente qui a une vraie légitimité pour mobiliser notre société sur l’urgence climatique.

Fort bien.

Un système de défense pour le moins poétique qui a manifestement fait mouche devant les juges, surtout lorsque développé par maître Louise Hennon, chargée de défendre le héros du jour :

L’état de nécessité est une cause d’exonération pénale. […] Il faut commettre un acte délictuel qui permet d’éviter la survenance d’un danger plus grand.

Ce qui vaut pour Dernière Rénovation ne vaut pas pour Némesis…

Certes. Mais à ce compte, que dire d’une autre initiative tout aussi citoyenne ayant conduit deux militantes féministes du groupe Némesis à arborer, à Besançon, des pancartes exigeant le renvoi d’immigrés clandestins, les fameuses OQTF, tenus pour violeurs potentiels, action permettant elle aussi « d’éviter la survenance d’un danger plus grand » ? Il doit donc y avoir « danger » et « danger », d’où leur mise en garde à vue immédiate alors qu’elles ne faisaient jamais que défendre la cause des femmes.

Inutile de s’appesantir davantage sur ce deux poids deux mesures, devenu l’ordinaire médiatique ambiant. Au fait, et quitte à reprendre la plaidoirie de maître Louise Hennon, ne serait-il pas opportun d’imaginer qu’on puisse interdire, à titre tout aussi préventif, les automobilistes de se servir de leurs voitures, histoire, là encore, « d’éviter la survenance d’un danger plus grand », celui des accidents de la route ?

Gâcher de la nourriture pour mieux nourrir ?

Pour la petite histoire, on notera que Dernière Rénovation n’est plus. Une bonne nouvelle ? Pas forcément, sachant que ce mouvement, rebaptisé Riposte alimentaire, après s’être fait une spécialité de sagouiller les édifices publics, s’en prend désormais aux œuvres d’art. Et c’est ainsi qu’on doit à ses satrapes cette insulte faite aux femmes ayant consisté à asperger la Joconde au musée du Louvre, le 28 janvier 2024. La veille, ces valeureux combattants s’étaient fait la main avec un autre attentat soupier sur un tableau de Monet, au Musée des beaux-arts de Lyon.

La raison de cette action ? Un certain « Till » en disait alors un peu plus à nos confrères de 20 Minutes :

On se base sur trois piliers. D’abord, l’universalité. Chaque habitant, habitante, indépendamment de sa condition sociale, bénéficiera d’une carte Vitale de l’alimentation d’un montant de 150 euros par mois. Ensuite, le conventionnement démocratique. Le principe serait d’avoir des caisses locales autonomes qui permettraient d’acheter des produits conventionnés et sélectionnés démocratiquement par des assemblées citoyennes informées des enjeux écologiques et agricoles. Et pour finir, avec le même fonctionnement que pour la Sécurité sociale, le financement se fera par un système de cotisations salariales et patronales, assurant ainsi une juste répartition.

150 euros de commissions par mois ? Ce brave « Till » ne doit pas souvent faire les courses. Autrement, il ne gâcherait pas de la bonne soupe qui serait autrement mieux utilisée par les plus modestes de nos compatriotes, au lieu de s’en servir pour ôter son sourire à une Joconde ne lui ayant sûrement jamais rien demandé.

Bref, on commence un peu à en souper, de ces résistants en peau de lapin et à front de gnou. Les attentats pâtissiers de Noël Godin étaient autrement plus marrants, lorsqu’il entartait Bernard-Henri Lévy, Jean-Luc Godard et autres fausses gloires du moment.

Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “La descente aux enfers de la bonne ville de Nantes”

  1. La ville est gouvernée par les socialos qui valent les pseudo progressistes, donc,
    au vue de leur politique,
    au vue de leur refus de la realité,
    au vue de leur lachetée,
    au vue des mensonges continuels et manipulation permanente,
    il est logique que ces villes souffrent plus que les autres.

    Aidée par les merdias a goche a 99 %, il est logique de voir s’effondrer, grace a la goche, des villes autrefois sereine, tranquille,
    car n’ayant pas a subir une immigration envahissante et non controlées voulus par les politiques actuels.

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