« La France a cédé à l ‘islamisation »

Publié par le 23 Juin, 2017 dans Blog | 0 commentaire

« La France a cédé à l ‘islamisation »

Pour parler de l’islam, je laisse souvent la parole à des musulmans. Aujourd’hui il s’agit d’un homme qui a renoncé à la religion musulmane, Waleed al-Husseini. Ce Palestinien réfugié en France a osé dénoncer dans un livre la progression de l’islamisme radical en France et la complaisance coupable de certains élus.

Il est interviewé par Rachel Binhas dans les colonnes de Valeurs actuelles.

Waleed al-Husseini, auteur d’Une trahison française, sonne l’alarme : le djihad menace la France et notre démocratie laïque pourrait succomber. 

Rachel Minhas : Vous revenez, dans votre dernier ouvrage, sur les liens étroits entre terrorisme et fondamentalisme musulman. Comment l’islam radical se développe· t-il aujourd’hui en France ?

Waleed al-Husseini : Il existe de nombreuses filières à travers lesquelles s’introduit et s’amplifie l’islamisation en France. À titre d’exemple, je cite quelques affaires qui ont défrayé la chronique ces dernières années. Il y va des connexions de certains élus locaux et nationaux avec l’islam politique. Le plus douloureux et le plus surprenant réside dans le fait que ces connexions se font avec des personnalités et des mouvements se revendiquant de la gauche progressiste et de la laïcité mais qui, pour des raisons électoralistes, caressent l’islam politique dans le sens du poil. Ces personnes contribuent à faire le lit du radicalisme. Depuis l’éclatement de la première affaire du voile à Creil à la fin des années 1980 (sous la gauche progressiste), la France n’a cessé de céder devant l’islamisation déguisée pour sauvegarder la paix civile.

Mais ce faisant, elle a piétiné ses valeurs, elle perd progressivement mais irréversiblement sa liberté, sans pour autant gagner la paix civile.

Rachel Minhas : Quelles sont ces « connexions insoupçonnables » que vous avez remontées ?

Waleed al-Husseini : Cela peut être des associations culturelles subventionnées par les mairies, tout en sachant qu’il s’agit d’associations essentiellement cultuelles. Il y a également le cas des associations caritatives qui surfent sur la misère pour répandre l’islam. Et parmi les cas les plus « insoupçonnables » figure l’exemple d’un certain syndicat qui, avant les élections syndicales, distribuait des calendriers avec les heures des prières dans les usines. Pour gagner les voix des musulmans, ce syndicat avait introduit la prière au travail. Enfin, pour couronner le tout, une complaisance de certains médias existe avec l’islam politique.

Au nom du « vivre-ensemble », ces médias travestissent la réalité et occultent la menace.

Voici, extrait du site Annuaire des mosquées en France, une infographie montrant la progression de l’islamisation de la France entre 1985 et 2015 :

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Rachel Minhas : Vous relevez trois formes de djihad: le djihad politique global, le djihad économique collectif et enfin le djihad individuel. De quoi s’agit-il ?

Waleed al-Husseini : Les organisations terroristes ont développé plusieurs stratégies pour atteindre leur objectif, à savoir l’islamisation par la force. Cependant, les djihadistes ne sont pas les seuls à militer dans ce sens. Tout musulman est tenu de répandre son idéologie, et cela relève du djihad individuel censé, de par ses initiateurs, épuiser l’ennemi. Prenons l’exemple de la France. Depuis l’affaire Merah, qui incarne la « troisième génération de djihadistes », il y a eu plusieurs cas de djihad individuel comme à Saint-Étienne du-Rouvray (prêtre décapité), à Magnanville (couple de policiers assassiné), à Saint-Quentin-Fallavier (un livreur qui décapite son patron) …

Ces affaires, ajoutées aux attaques contre Charlie Hebdo et le Bataclan, mobilisent des milliers d’agents en France pour lutter contre le terrorisme, au prix d’un épuisement certain. Le djihad individuel a été théorisé par le Syrien Abou Moussab al-Souri, de son vrai nom Moustapha Abdelkader Sitt Mariam Nassar. Marié à une Espagnole et détenteur du passeport hispanique, il fut l’organisateur des attentats de Madrid du 11 mars 2004. Son livre Appel à la résistance islamique mondiale est devenu la référence en la matière. Par ailleurs, ce terrorisme individuel se traduit par une détérioration du climat des affaires et, outre l’éreintement des forces de l’ordre, contribue à l’affaiblissement économique, répondant au djihad économique.

Quant au djihad politique global, il est incarné par l’islam politique à travers ses différents mouvements de prédication, lesquels formatent les fidèles et préparent les esprits au djihad sous toutes ses formes.

Rachel Minhas : Selon vous, il faut aider l’islam à se réformer. Comment ? Les intellectuels musulmans parlent peu au peuple des mosquées …

Waleed al-Husseini : Effectivement, il faut aider l’islam à se réformer. Mais le renouveau de l’islam ne se limite pas aux textes. L’enjeu est avant tout l’introduction de la culture laïque (ou laïcisante) et civile, susceptibles de modifier le regard des musulmans vis-à-vis des textes fondateurs. En effet, ceux-ci sont des textes historiques et il est inconcevable de les appliquer en l’état dans tous les temps et tous les lieux … Quant aux mosquées, elles doivent uniquement servir de lieux de prière et ne pas se transformer en tribunes politiques ou lieux d’endoctrinement, comme c’est le cas aujourd’hui en France.

Propos recueillis par Rachel Binhas pour Valeurs actuelles.

Une trahison française
(Les collaborationnistes de l’islam radical devoilés)
30 mars 2017, broché, 18 €

Peur de l’ennemi. Peur d’avoir un ennemi. Refus d’avoir un ennemi. Aux pacifistes collaborationnistes, aux terrifiés, aux traîtres, aux bienfaiteurs de l’ennemi qui sacrifient identité, valeurs et dignité, Waleed Al-Husseini, qu’on appelait  » traître  » dans les geôles palestiniennes, livre le témoignage fracassant d’un homme libre. Français, l’ennemi vous a désignés mais vous ne l’écoutez pas, l’ennemi s’agite mais vous ne le voyez pas. Il prolifère, il intimide, il ment.

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