Les plus âgés d’entre vous doivent probablement se souvenir de ce qui s’était passé lorsque François Mitterrand avait accédé à l’Elysée en 1981 …
On avait assisté à une reprise en main totale de l’audiovisuel de service public. Une horde de socialistes avait déferlée notamment sur France Inter et France 2.
Rien pour France 3 déjà aux mains des communistes !
Je me souviens de l’arrivée de nouvelles émissions sur France 2 animées par des militants socialistes qui passaient ouvertement la brosse à reluire à l’exécutif de gauche.
Certains médias privés avaient également été touchés par la vague rose.
Par exemple, chaque matin, pour contrebalancer l’édito du journaliste plutôt libéral, Jean Boissonnat, François Mitterrand avait missionné un nommé Frédéric de Grindelle qui chantait avec zèle et emphase ses louanges.
C’est une prérogative implicite de la gauche. En tant que représentante du Camp du Bien, elle se sent légitime à maitriser les médias publics.
D’ailleurs, quand la droite a repris l’Elysée en 1995, on n’a assisté à rien de tel !
42 ans plus tard, la gauche règne toujours sans partage sur les médias publics !
Mais que se passera t-il si Marine Le Pen gagne en 2027 ?
Je suis persuadé que poursuivant sa stratégie de dédiabolisation, elle n’aura pas le cran de faire le ménage dans ces médias pourtant gangrénés jusqu’à l’os par le gauchisme, et le progressisme.
Il n’en serait pas de même avec Éric Zemmour qui a promis de privatiser tout ce qui est information dans l’audiovisuel public.
Mais la priorité des priorités serait de nettoyer les écuries d’Augias de l’AFP (Agence Française de Propagande) !
Il est intéressant d’analyser ce qui se passe en Pologne où un gouvernement de gauche vient de remplacer un gouvernement conservateur. La gauche vient d’occuper manu militari la télévision d’Etat pour la reprendre en main !
Bien évidemment, l’Union européenne si soucieuse habituellement de la moralité et du respect de l’état de droit, regarde ailleurs !
C’est ce que nous raconte le Club de Valeurs actuelles dans cet article :
Pologne : La TV publique occupée, fermée et
interdite de diffusion par le gouvernement Tusk
Le nouveau gouvernement polonais vient d’occuper par la force la télévision publique et de fermer la chaîne qui a dû cesser toute diffusion. La nouvelle opposition accuse Tusk de violer massivement l’État de droit. Que se passe-t-il ?
La Pologne fournit actuellement un cas d’étude majeur de ce qui se passe lorsqu’un pays conservateur change de gouvernement, qui souhaite le réaligner avec le reste de l’Europe – un memento mori pour la Hongrie. La composition du nouveau gouvernement, dont les postes socio-culturels clés sont tous occupés par des représentants du parti de gauche et d’extrême gauche Lewica, qui ne cachent pas leurs opinions ouvertement anti-chrétiennes et pro-LGBTQ, prouve que les affirmations du gouvernement actuel selon lesquelles il serait la meilleure alternative, même pour les conservateurs, n’étaient qu’un leurre. Mais la guerre culturelle a pris une nouvelle intensité ces derniers jours, lorsque le gouvernement a annoncé dès son entrée en fonction son intention de mettre au pas les médias publics, à commencer par la chaîne TVP.
La nuit dernière, le Premier ministre Tusk a limogé les PDG et les membres du conseil de surveillance non seulement de la chaîne de télévision TVP, mais aussi de la radio polonaise et de l’agence de presse PAP, et a nommé de nouveaux conseils de surveillance qui éliraient de nouveaux administrateurs. Cela s’est fait apparemment sans préavis et donc sans respect des règles en vigueur, comme l’ont rapporté des personnes directement concernées. Le Tribunal constitutionnel polonais conteste la compétence du gouvernement pour procéder à une restructuration aussi soudaine et profonde, mais son autorité n’est que partiellement reconnue par le gouvernement en raison du litige latent sur l’État de droit.
Toutes les branches de la chaîne ont été coupées jusqu’à nouvel ordre
Face à cette évolution, des sympathisants de l’ancienne direction de la TVP, dont des parlementaires, se sont retranchés depuis mardi soir avec une partie du personnel dans le bâtiment principal de la chaîne et ont dû être expulsés de force par les services de sécurité, ce qui a entraîné des blessures chez certaines personnes évacuées manu militari, si l’on en croit les images et les vidéos qui circulent sur le net. La police est également intervenue, d’abord pour protéger les personnes retranchées dans le bâtiment, mais ensuite pour soutenir le gouvernement, selon des témoins de la situation toujours chaotique. Toutes les branches de la chaîne ont été coupées jusqu’à nouvel ordre par décision du gouvernement et ne diffusent que des images fixes. D’ici Noël, la restructuration des principaux médias publics devrait être achevée : une vague de licenciements sans précédent menace. L’opposition (nouvelle) y voit des violations massives de l’État de droit. L’ex-Premier ministre Morawiecki parle dans un message de l’instauration d’une dictature.
C’est la première fois depuis la déclaration de l’état d’urgence dans la phase finale du communisme que la télévision polonaise est empêchée par la force de diffuser. Le gouvernement actuel reproche à son prédécesseur d’avoir systématiquement nommé du personnel sympathisant avec les opinions conservateurs du parti social-chrétien PiS pendant ses huit années au pouvoir, et demande une réforme complète des chaînes publiques afin de garantir à nouveau une couverture « neutre » de l’actualité.
En effet, le PiS n’a pas réussi à créer un réseau d’information conservateur indépendant significatif au cours de ses années de pouvoir, alors que la quasi-totalité des médias privés polonais sont entre les mains de sociétés sympathisant avec l’opposition de gauche-libérale de l’époque. Si la mise au pas de TVP et d’autres médias publics obligeait les journalistes conservateurs à quitter également ce secteur, la diversité d’opinion des grands médias polonais serait de facto anéantie. Pendant ce temps, le Berliner Zeitung considère qu’une approche autoritaire serait le seul moyen pour Tusk de faire à nouveau de la Pologne un « Etat de droit » : « C’est le dilemme auquel sera confronté le futur Premier ministre Tusk lorsqu’il prendra ses fonctions : il peut devenir un dirigeant impuissant ou rendre le pays à nouveau démocratique par des moyens non démocratiques. » Un appel à peine voilé à créer, par la force, des faits accomplis pendant que le reste de l’Europe détourne délibérément le regard.
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3 Réponses à “La gauche se sent toujours légitime à contrôler les médias”
J’avais écrit un commentaire sur un média indiquant que les polonais allaient amèrement regretter d’avoir offert la gestion du pays à donald ……….
Ils connaissaient pourtant le bonhomme mais bon……….
Ils sont aussi bêtes que les français! Ils vont s’en mordent les doigts enfin pas tous……
La gauche se sent toujours légitime à contrôler les médias?
Oui mais pas que………..elle veut contrôler la vie, les pensées et les paroles des citoyens!
la gauche qui se prétend anti fasciste, applique, la main sur le cœur, des méthodes totalitaires, « au nom de la démocratie et du pluralisme » un classique, hélas … Combien de fois les censeurs de la bien-pensance opèrent-ils sur les médias nationaux, pour faire interdire telle ou telle personnalité, jugée trop à droite ?
C’est ça la goche, c’est ça l UE…
Aucune democraties respectées, aucun peuples respectés, que du mepris, le tout placés sous le vocable de etat de droit qui leur permet d’agir totalitairement.
La goche n’a jamais respecté les humains dans la plupart des pays, elles les a soumis, conditionnés, brimés, mis en taule pour des pretextes comme l’etat de droit qui n’est rien d’autre qu’un paravent qui sert a excuser l’inexcusable.