« La race … C’est comme qui dirait … » By Suzanne

Publié par le 6 Sep, 2018 dans Blog | 0 commentaire

« La race … C’est comme qui dirait … » By Suzanne

Les plus anciens d’entre vous auront noté dans mon titre, une parodie d’un sketch fameux de Fernand Raynaud : « Le radar, bande d’andouilles, c’est comme qui dirait un rayon lumineux … »

Suzanne est adorable ! S’étant émue que mon article traitant de la suppression du mot race de la Constitution n’avait recueilli aucun commentaire et que je devais me morfondre, Suzanne s’est fendue d’un article très pointu sur la notion de race.

Qu’elle en soit remerciée ainsi que mon ami Pheldge qui, depuis, a ajouté un très sympathique commentaire.

Voici le texte de Suzanne ! Accrochez vous !

Comme à l’habitude, plutôt que de commenter à partir de mes connaissances livresques scientifiques, largement dépassées, grâce à l’intelligence tant artificielle que boboïsante, je me suis penchée sur ce que racontait Wiki sur la classification de Linné ;

Qu’ai-je lu ? Waouh !

C’est par l’observation des organismes vivants et par leur comparaison que homo sapiens a défini des taxons élémentaires correspondant souvent au genre et à l’espèce, eux-mêmes classés dans un système.

Liée à une culture, à un état d’avancement des connaissances, toute classification évolue avec les sociétés elles-mêmes. En outre le découpage conceptuel varie avec chaque langue (y compris les langues de métier), chaque civilisation ou spécialité ayant tendance à surestimer l’objectivité de sa pensée classificatrice.»

*** Pour info : « Un taxon (dérivant du terme taxonomie par troncation, et non directement du grec taxis, « placement », « mise en ordre ») est une entité conceptuelle qui est censée regrouper tous les organismes vivants possédant en commun certains caractères taxinomiques ou diagnostiques bien définis »

Moi, pauvre ignare, j’en suis restée à la classification dite « traditionnelle », mot qui, à n’en pas douter, va être supprimée lui aussi, du dictionnaire ;

Etre traditionnel (ou traditionnaliste) quelle horreur ! Vite supprimons le mot … Il n’y aura plus que des progressistes !

La classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe de catégories (les rangs de taxon), définie de la façon suivante :

(vivant) → règneembranchementclasseordrefamillegenreespèce

À titre d’exemple, pour l’espèce humaine (Homo sapiens) :

(vivant) → règne animal→ embranchement des vertébrés→ classe des mammifères→ ordre des primates→ famille des hominidés→ genre Homo→ espèce Homo sapiens.

Vous noterez au passage que le mot genre ne veut absolument pas dire ici, ce que Najat et autres progressistes lui font dire…

Classification « traditionnelle » pour l’Homo sapiens

Je suis loin de la « cladistique » où les analyses sont réalisées à l’aide de programmes informatiques !!! 

Johann Friedrich Blumenbach

Eh oui, En 1775, le naturaliste Johann Friedrich Blumenbach proposa, en s’appuyant sur  Linné, une nouvelle classification des Homo sapiens: De generis humani varietate nativa.  En 1795, il adopta définitivement la taxinomie suivante :

  • la variété caucasienne à peau pâle (l’Europe),
  • la variété mongole (Chine et Japon),
  • la variété éthiopienne à peau sombre (Afrique), la variété américaine,
  • et la variété malaise (Polynésiens, Aborigènes…).

Tout en défendant le principe d’unité de l’espèce humaine.

https://www.hominides.com/html/dossiers/race.php

N’oublions pas que La notion de race se base quant à elle sur la notion de « gènes communs et exclusifs à un groupe d’individus ».

François Lebas (Directeur de recherche honoraire de l’INRA) propose la définition suivante : … »au sein d’une espèce, une race est généralement considérée comme une collection d’individus ayant en commun un certain nombre de caractères morphologiques et physiologiques qu’ils perpétuent lorsqu’ils se reproduisent entre eux… »

Tandis que Pour André Langaney (ancien directeur du Laboratoire d’Anthropologie du Musée de l’Homme) : « En fait, il n’y a pas de marqueur génétique de la race. On n’a jamais pu en isoler un qui soit présent, par exemple, chez tous les “Noirs” et absent chez tous les “Blancs”. Dès qu’on commence à définir une race, en cherchant des critères de classification, on n’en finit plus. Certains sont allés jusqu’à 450 ! S’il fallait pousser la classification à son terme, il faudrait définir une race par individu, car nous sommes tous différents« .

Il est clair (si je puis me permettre, tant que ce terme n’est pas encore rayé du dictionnaire) que, malheureusement, ou heureusement, il existe des gènes qui transmettent la couleur noire. (3 gènes à ma connaissance, je n’ai pas vérifié si on en avait trouvé d’autres … mais là encore la recherche est peut-être devenue interdite ?) ainsi que la couleur blanche. Et, en fonction de ceux-ci, nous obtenons des couleurs variables du noir au blanc en passant par des teints plus ou moins foncés.

André Langaney

Quant au point de vue philosophique, j’adhère à la pensée d’André Langanay ( Prix Lyssenko 2016) : « L’antiracisme authentique ne peut se fonder que sur le respect des différences. (…) (Il) admet l’existence des races, qui est un fait d’évidence, mais se refuse à établir entre elles une quelconque hiérarchie : si les races sont différentes, on ne saurait pour autant les qualifier d’inférieures ou de supérieures – pas plus qu’on ne songe à classer Hokusaï par rapport à Dürer… »

https://henrydelesquen.fr/category/les-races-humaines/page/2/

Voilà pour le côté classification.

J’ajouterai le côté médical.

Ainsi, lorsque nous traitons une insuffisance rénale, il nous est impératif de connaître la couleur de la personne à soigner. En effet, il est impératif de calculer la clearance de la créatinine avec un coefficient particulier en cas de personne de « machine » noire (je ne sais que dire : je pourrais dire « lorsque la personne soignée possède des gènes lui permettant d’avoir la peau heu.. ; « noire ».. »)

Donc, pour moi, la race n’est pas une construction sociale … hormis pour les anti-racistes (qui s’imaginent que le monde pense comme eux), qui sous-entendent, qu’une « race » ou une couleur de peau aurait une incidence sur le QI , une croyance ou une culture.

Or, je ne sais pas vous, mais moi, j’ai rencontré des blancs super intelligents et d’autres super idiots (langage châtié). Idem chez les noirs et les jaunes !

J’aurai presque tendance à dire que le QI est inversement proportionnel à la force de l’antiracisme !

Car, c’est vrai, les représentations, les croyances et les comportements racistes ne  disparaîtront avec le mot « race ».

De plus malheureusement, les anti-racistes, de par leur méthode de discrimination positive, augmentent ce racisme. Car, s’ils discriminent positivement une personne, cela sous-entend qu’ils estiment que cette personne est inférieure, ou traitée comme une inférieure ;

Mais, de nos jours, ceci dans un seul sens !

Ils « oublient » l’esclavage des blancs par des populations d’origine du sud, ces blancs et ces blanches, vendues sur les marchés aux esclaves…

Blancs ou blanches qui ne sont pourtant jamais discriminés positivement…

Comment peut-on nommer cet état de fait ? Du « colorisme » ? De l’ostracisation, cela est en tous cas certain !

Je pense donc que le fait de supprimer le mot « race » risque fort d’augmenter le « isme » qui va avec.

Quant au sexe, plutôt qu’au genre …

… c’est peut-être mieux, puisque le genre entre plutôt dans le système de Linné, et n’est donc ni sexuel ni sociétal.

Le sexe est génétique (désolée, mais on naît femme ou homme, ou femelle ou mâle, si certains préfèrent ces termes), le « genre » est construit.

Là encore, imaginez que l’on soigne une femme de la même façon qu’un homme (ou bien une femelle comme un mâle) !!!, que de problèmes aurions-nous dans de nombreuses pathologies !

Et pourquoi se baser sur « des formes de domination et d’exploitation » d’individus par d’autres ?

Dans certaines cultures les femmes exploitent les hommes : exemple des « amazones », femmes polyandres…

Dans d’autres, ce sont les hommes qui exploitent les femmes.

A l’époque de l’amour courtois, nos femmes dirigeaient sans en avoir l’air, les damoiseaux.

Et, au siècle dernier, dans certains milieux, c’étaient les femmes qui dirigeaient la famille (et l’homme leur confiait sa paye !). Lorsqu’on ne comprend pas le pourquoi de certaines actions masculines, ne dit-on pas « cherchez la femme » ?

Par contre, seuls les milieux socio-culturellement bas et/ou non instruits, certaines cultures barbares soumettent le sexe opposé avec force, violence et autres joyeusetés, que l’on voit fleurir de plus en plus dans nos pays …

Où est donc l’amour courtois ?

Je pense que ceux qui ne voient que par le sexe, le genre ou autres fantaisies, sont des frustrés de l’amour, de la courtoisie, des petites attentions agréables les uns pour les autres … et surtout n’ont aucune idée de ce qu’est l’égalité, et encore moins la fraternité !

Nous avons tous nos qualités et nos défauts (dus au sexe)  , c’est ainsi. Mais nous sommes complémentaires.

La femme est née et conçue pour enfanter. L’homme pour « apporter sa pierre à la construction de l‘enfant » au propre par ses gamètes, au figuré par  l’apport du nom, la transmission. La sécurité, la force et la douceur aussi, qui permettent à la mère de s’épanouir et donc d’apporter en cadeau cette tranquillité, cet amour à l’enfant, ce, donc grâce au père.

Pour moi, le reste n’est ni bigoterie, ni vertuisme, mais (dues au sexe) que verbiage de frustrés de la vie.

Suzanne pour A droite, fièrement !

Après des décennies d’accusations et de « clouage au pilori », voici que Suzanne nous réhabilitent, nous, pauvres hommes qui n’osont presque plus tenir la porte aux dames de peur qu’elles le prennent mal …

Petite anecdote personnelle : il y a quelques années, à la suite d’une opération bénigne au bout du petit doigt, réalisée par une chirurgienne, je vais me faire enlever les fils au cabinet d’une infirmière libérale.

Je crois faire bien en m’extasiant sur la finesse des points de suture et en déclarant : « Les points sont vraiment fins. On voit que c’est du travail de femmes !  »

Et là, je me fais reprendre de volée par l’infirmière visiblement très en colère : « C’est quoi cette remarque sexiste ? »

Il me semble d’ailleurs qu’elle se vengea en tirant sur les fils plus que nécessaire !!!

Je suis certain que, nous les hommes, nous sommes nombreux à apprécier énormément,  Mesdames,  la douceur, la finesse et l’habileté de vos mains …

Mais bientôt, nous n’oserons plus vous le dire …

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