La révolte du British Medical Journal

Publié par le 24 Jan, 2022 dans Blog | 4 commentaires

La révolte du British Medical Journal

Mises à part les personnes décédées du covid-19, la plus grande victime de cette épidémie fut …

la Science !

Voir les médecins se contredire sur les plateaux télé fut un spectacle dévastateur ! Voir certains d’entre-eux dénigrer des sommités médicales reconnues mondialement comme les professeurs Raoult et Perronne, fut terrifiant.

Voir la médecine de ville, la plus proche des malades, empêchée de soigner ses patients, fut un vrai traumatisme et un scandale sanitaire absolu.

Voir un grand journal scientifique comme The Lancet, publier un article grossièrement bidonné destiné à tuer l’hydrochloroquine dans l’intérêt de Pfizer et consort, résonna comme un coup de tonnerre dans la communauté scientifique mondiale.

De quelques côtés que l’on se tourne, on ne voit que des piliers qui s’effondrent comme la démocratie, la République, la Science, l’éthique et la déontologie médicale.

Mais, il semble qu’à force de sombrer, on ait atteint le fond et que l’on puisse rêver d’un rebond et d’une condamnation prochaine de tous les responsables médicaux et politiques.

Voici un premier signe avec cette révolte du British Medical Journal, l’un des plus grands journaux scientifiques du monde que nous rapporte cet article de l’Aube digitale :

Le British Medical Journal exige la publication immédiate de toutes les données relatives au vaccin contre le COVID-19 et aux traitements

Le British Médical Journal (BMJ) a déclaré :

Aujourd’hui, malgré le déploiement mondial des vaccins et des traitements COVID-19, les données anonymes sur les participants qui sous-tendent les essais de ces nouveaux produits restent inaccessibles aux médecins, aux chercheurs et au public – et il est probable qu’il en sera ainsi pendant des années encore.

C’est moralement indéfendable pour tous les essais, mais surtout pour ceux qui impliquent des interventions majeures de santé publique.

Le BMJ a également accusé les sociétés pharmaceutiques de « récolter de vastes profits sans examen indépendant adéquat de leurs allégations scientifiques », en pointant du doigt Pfizer, dont l’essai du vaccin contre le COVID a été « financé par la société et conçu, dirigé, analysé et rédigé par des employés de Pfizer ».

La société Pfizer, dont le siège est à New York, détient toujours les données de cet essai et a indiqué qu’elle ne commencerait pas à prendre en compte les demandes de données avant mai 2025, soit 24 mois après la date de fin de l’étude primaire, fixée au 15 mai 2023, qui figure sur ClinicalTrials.gov.

Entre-temps, la Food and Drug Administration (FDA) avait demandé à un juge de lui accorder 75 ans pour produire toutes les données concernant les vaccins de Pfizer et de BioNTech.

Toutefois, un juge a ordonné au début du mois que la FDA rende publiques, d’ici la fin du mois, 12 000 pages de données utilisées pour prendre des décisions concernant l’approbation du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech. La FDA doit également publier les données de Pfizer sur le vaccin à raison de 55 000 pages par mois jusqu’à ce que toutes les pages demandées soient publiques.

Le BMJ a également noté qu’AstraZeneca a indiqué qu’elle pourrait être prête à répondre aux demandes de données provenant d’un certain nombre de ses essais de la phase III. Toutefois, la société, dont le siège est à Cambridge, indique que le délai d’obtention de ces données peut « varier selon la demande et peut prendre jusqu’à un an après la soumission complète de la demande d’analyse, de décision, d’anonymisation et de partage des données ou documents demandés ».

The Epoch Times a contacté les porte-parole de Pfizer et AstraZeneca pour obtenir des commentaires.

Nous nous retrouvons avec des publications mais aucun accès aux données sous-jacentes sur demande raisonnable », a déclaré le BMJ.

C’est inquiétant pour les participants aux essais, les chercheurs, les cliniciens, les rédacteurs en chef des revues, les décideurs politiques et le public. Les revues qui ont publié ces études primaires peuvent faire valoir qu’elles ont été confrontées à un dilemme délicat, entre la mise à disposition rapide du résumé des résultats et le respect des meilleures valeurs éthiques qui soutiennent l’accès rapide aux données sous-jacentes. Selon nous, il n’y a pas de dilemme ; les données individuelles anonymisées des participants aux essais cliniques doivent être mises à disposition pour un examen indépendant.

Le BMJ a ajouté que les régulateurs ne sont pas là pour « danser au rythme des riches sociétés mondiales et les enrichir davantage », mais pour protéger la santé du grand public et pour cette raison, ont-ils dit, nous avons besoin « d’une transparence totale des données pour toutes les études, nous en avons besoin dans l’intérêt du public, et nous en avons besoin maintenant. »

En décembre, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont également été poursuivis par l’Informed Consent Action Network (ICAN), qui leur reproche de ne pas communiquer au public américain les données relatives à la sécurité du vaccin contre le COVID-19.

L’ICAN demande aux CDC de fournir des données de sécurité post-approbation dépersonnalisées pour les vaccins contre le COVID-19 dans le système v-safe des CDC afin d’assurer la transparence avec le grand public concernant les affirmations des CDC et de l’administration Biden selon lesquelles les vaccins contre le COVID-19 sont « sûrs et efficaces ».

Le British Medical Journal est l’une des plus anciennes revues de médecine générale au monde, fondée en 1840, et bénéficie de la liberté éditoriale de la British Medical Association.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale

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4 Réponses à “La révolte du British Medical Journal

  1. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme disait déjà Rabelais.

  2. Cet article montre que ces produits sont bien en phase expérimentale, donc ne devraient pas être administrer aux gens (en plus non malades!) sans leur avis éclairé (donc après informations vraies et scientifiques) et , qui plus est non rendus obligatoires, fusse de façon implicite.

    Car, non conforme aux différents traités internationaux (Helsinki, Oviedo…) et aux nombre de lois françaises!

  3. On voit bien la magouille.

  4. Guiillaume P. dit:

    Que la controverse existe en science est normal d’autant plus que le sujet est complexe, ce qui n’est pas normal c’est que toute dissidence soit réduite au silence et que les doutes et les scientifiques qui ne se plient pas au dogme soient balayés par les gouvernements.
    .
    Ça ne sera une surprise que pour ceux qui ne s’étaient pas penchés sur la « science climatique » dès les années 2000. Même financement gouvernemental si le résultat est bien celui attendu, même corruption de l’esprit scientifique, même censure des vrais scientifiques, même prétexte « apocalyptique ».
    Et même solution collectiviste débile.

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