Le décret scélérat de Najat fait des ravages chez les bacheliers

Publié par le 21 Juil, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Le décret scélérat de Najat fait des ravages chez les bacheliers

Je relaye ce matin une lettre de Claire Polin, présidente de SOS Education. Elle dénonce le décret scélérat que Najat Vallaud-Belkacem signa , en catimini,  à la veille de son départ du ministère de l’Education nationale.

Ce décret, en totale infraction avec le Code de l’éducation, a institué le tirage au sort en guise de sélection – mot pourtant banni par la gauche – pour rentrer à l’Université.

Oui, car pour Najat, la « Khmer rose » il est plus juste socialement de s’en référer au hasard plutôt qu’au dossier scolaire.

Pour elle, mieux vaut sélectionner un étudiant dont le faible niveau mais de milieu modeste, plutôt qu’un étudiant de bon niveau mais qui – comble de l’horreur – pourrait venir d’un milieu favorisé !

Le premier qui aura pris, de fait, la place du second ira au tapis au bout d’un an à la fac, mais le totem de la non-sélection aura été respecté !

Najat Vallaud-Belkacem et son décret scélérat

Chère amie, cher ami,

Ayant décroché son baccalauréat scientifique avec une moyenne générale de 18,34/20, Titouan Le Pelley pensait la suite de ses études assurée.

Mais ce brillant élève, qui rêvait depuis toujours d’intégrer la filière « Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives » (STAPS), a dû rapidement déchanter : son inscription à la faculté lui a été refusée par le système APB, admission post-bac.

Ce système inique détermine en effet qui a le droit de s’inscrire à l’université par une procédure scandaleuse de tirage au sort que SOS Éducation dénonce depuis plusieurs mois.

Notre référé auprès du Conseil d’État a été rejeté en juin dernier pour « défaut d’urgence » : avec tout le respect que je dois au magistrat qui nous a auditionnés, j’aimerais bien le voir expliquer aujourd’hui à Titouan la conception qu’il se fait de l’urgence !

Le combat juridique se poursuit évidemment, puisqu’il ne fait aucun doute que cette procédure de tirage au sort sera jugée illégale sur le fond.

Le cas de Titouan est particulièrement scandaleux, mais il est loin d’être isolé : à l’heure où je vous écris, plus de 87 000 étudiants dans toute la France sont ainsi laissés au rebut avec le plus grand mépris de leur personne et de la loi, alors que leur inscription était garantie par le code de l’Éducation.

En effet, son article L612-3 est très clair :

Tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au préalable, sollicité une préinscription lui permettant de bénéficier du dispositif d’information et d’orientation dudit établissement, qui doit être établi en concertation avec les lycées. Il doit pouvoir, s’il le désire, être inscrit en fonction des formations existantes lors de cette inscription dans un établissement ayant son siège dans le ressort de l’académie où il a obtenu le baccalauréat ou son équivalent ou dans l’académie où est située sa résidence. Lorsque l’effectif des candidatures excède les capacités d’accueil d’un établissement, constatées par l’autorité administrative, les inscriptions sont prononcées, après avis du président de cet établissement, par le recteur chancelier, selon la réglementation établie par le ministre chargé de l’enseignement supérieur, en fonction du domicile, de la situation de famille du candidat et des préférences exprimées par celui-ci.

Vous lisez comme moi : à aucun moment il n’est fait mention d’une quelconque sélection des étudiants par tirage au sort !

Et le décret scélérat signé en catimini par la ministre Najat Vallaud-Belkacem à la veille de son départ en mai dernier pour organiser cette pratique sordide est donc parfaitement irrecevable.

J’invite donc solenellement tous les étudiants se trouvant dans la situation de Titouan à saisir le tribunal administratif dont dépend l’université ayant refusé leur inscription : ils ne doivent en aucun cas se résigner à perdre une année par la faute de l’impéritie et de la lâcheté du ministère qui refuse de mettre sur la table le sujet des justes moyens de la sélection !

Si vous n’êtes pas directement concerné, vous pouvez nous aider dans ce combat :

1. en transférant ce mail à tous vos contacts, et en les invitant à s’inscrire à notre lettre d’information par un simple clic ici.

2. en nous apportant votre soutien financier, même modeste, qui nous permettra de faire face aux frais de justice et aux dépenses engagées pour défendre et conseiller les étudiants et les familles qui font appel à nous. Cliquez sur ce lien pour leur apporter votre soutien à mes côtés. Nous allons passer tout l’été à appuyer leurs démarches, au cas par cas, en attendant de pouvoir en finir avec ce système de tirage au sort féodal qui fait honte à nos universités et à la méritocratie républicaine.

Merci de ce que vous pourrez faire !

Claire Polin
Présidente de SOS Éducation

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