Le scandale Schneidermann n’aura pas lieu !

Publié par le 21 Sep, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le scandale Schneidermann n’aura pas lieu !

Oui, je sais, je radote sur le deux poids, deux mesures !

Je crois que c’est cette pratique, véritable ADN de la gauche progressiste, qui m’insupporte le plus en politique.

Suis-je partisan et injuste en prétendant que l’on ne trouve pas, ou beaucoup moins, ce défaut majeur, à droite ?

A titre d’exemple, j’ai déjà consacré un article à la défense de Christine Kelly, traitée de servante de Zemmour par un journaliste d’extrême gauche.

Cette fois-ci, je laisse la parole à Gilles-William Goldnadel, qui dans le Club de Valeurs actuelles, dénonce, lui aussi, le scandale Schneidermann qui n’aura pas lieu … parce qu’il est de gauche :

Daniel Schneidermann versus Christine Kelly :
arrêt sur images raciales sans scandale

Les journalistes de sévices publiques, ordinairement corporatistes et solidaires pour moins que ça, n’auront pas un mot de compassion pour leur consœur de CNews. Bref, le scandale Schneidermann n’aura pas lieu, dénonce notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel.

Daniel Schneidermann est le responsable d’Arrêts Sur Images. C’est un ancien du Monde. Il est d’extrême gauche. Daniel Schneidermann a tweeté finement la phrase suivante le 10 septembre : « Vertige : j’ai regardé Christine Kelly écouter Zemmour expliquant être terrifié par les règles sur les quotas aux Oscars. » Très content de lui, Schneidermann a publié son article intitulé : « Zemmour et sa servante. »

Pour faire bref, Daniel Schneidermann explique que Christine Kelly est la noire de service pour CNews. L’obsession de la race. L’obsession chromatique. Celle qui saisit le prétendu antiracisme d’extrême gauche qui est un authentique racisme comme l’explique très bien mon cher Pierre-André Taguieff dans la dernière livraison de Valeurs actuelles.

Pour faire bonne mesure, Schneidermann explique également, s’agissant des juifs français, « qu’au début du XXIe siècle, ils ne sont pas précisément ce qu’on pourrait appeler une catégorie dominée… ».

Il faut dire que Schneidermann milite également pour la libération du terroriste Ibrahim Abdallah, qui purge sa peine en France pour avoir été condamné par la justice française pour complicité d’assassinats d’un diplomate américain et d’un diplomate israélien.

Il n’y a que l’extrême gauche pour oser comparer un terroriste à Nelson Mandella !

Il est intelligent Schneidermann. Il explique qu’Ibrahim Abdallah est un « prisonnier politique ».

Il est intelligent Schneidermann, il explique donc que les juifs ne sont pas une catégorie dominée en France au XXIe siècle. La semaine de l’ouverture du procès de l’Hyper Casher.

Les juifs ne sont sans doute pas une catégorie sous représentée dans les médias mais les juifs de France demeurent la catégorie la plus massacrée dans les écoles et dans les lieux de culte, notamment par les amis d’Ibrahim Abdallah.

Mais mon propos est ailleurs. Libre à Monsieur Schneidermann de pratiquer son obsession raciale à l’instar de cette femme de couleur encolérée à la manifestation Traoré qui traitait un policier « de noir de service ».

Mais en dehors des réseaux sociaux, de cette saleté de fâcheuse sphère, de CNews par mon intermédiaire, il n’y aura pas de scandale Schneidermann. Il ne s’excusera pas. Les journalistes de sévices publiques, ordinairement corporatistes et solidaires pour moins que ça, n’auront pas un mot de compassion pour leur consœur Christine Kelly, journaliste de talent et ancienne membre du CSA. Ravalée au rang de servante pour jouer les utilités en raison de sa couleur de peau. Et pourquoi pas sa beauté tandis qu’on n’y est ? Le Monde n’aura pas cette indignation dont il est friand.

Parce que Schneidermann n’est pas un journaliste très à droite mais qu’il est extrêmement à gauche. C’est plus adroit pour dire des saletés. Et parce que Christine Kelly n’est pas une femme noire indigéniste et indigente qui fréquente les antisémites indignes de la République telle que Madame Houria Bouteldja.

Le scandale Schneidermann n’aura pas lieu. Du moins dans les médias qui se croient encore dans la position morale de pouvoir donner des leçons de maintien. On n’en parlera pas dans Télérama.

Les pauvres, s’ils savaient combien leurs jugements de valeur indiffèrent à présent la plus grande partie de la population qui connaît la musique et la partition.

 Je n’aimerais pas être à la place du gauchiste de service pris du vertige de l’obsession raciste.

Gilles-William Goldnadel pour le Club de Valeurs actuelles.

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