L’ennemi aujourd’hui , c’est le progressisme liberticide

Publié par le 4 Mar, 2020 dans Blog | 0 commentaire

L’ennemi aujourd’hui , c’est le progressisme liberticide

Pendant des décennies, la propagande de gauche a martelé ses diktats relayés par une presse complaisante :

– La liberté est de gauche, le fascisme de droite,
– La générosité est à gauche quand l’argent, c’est la droite,
– La gauche s’occupe des pauvres, la droite des riches.

Le passage des socialistes français au pouvoir a démontré les mensonges cachés derrière cette propagande primaire.

Aujourd’hui, l’ennemi n’est plus la gauche, mais le progressisme qui racole plus largement et qui impose son idéologie en s’attaquant frontalement, à coup de lois, aux libertés d’opinion et d’expression.

Le magazine l’Incorrect, dont je recommande vivement la lecture, vient de publier tout un dossier sur le lobby LGBT et ses méthodes violentes.

Voici un article qui montre comment une élue de la République en marche respectable, Agnès Thill, a été exclue – et tuée socialement – pour déviation idéologique, après s’être opposée, en conscience, à la PMA pour toutes :

Agnès Thill, exécution d’une élue

La conjonction des intérêts idéologiques progressistes avec les intérêts financiers qui les accompagnent a créé un monstre. Un bloc auquel nul n’a le droit de s’opposer sous peine de mort sociale et professionnelle, sans pardon possible. Autopsie.

La première secousse a eu lieu en mai 2018, lorsque Jean-Louis Touraine avance une proposition de loi sur la fin de vie. Dans les couloirs feutrés du palais Bourbon, pour la première fois, plusieurs députés de la majorité lèvent la tête pour chercher le regard de leurs collègues. Un premier malaise est palpable. La deuxième secousse a lieu le 15 juillet suivant, lorsque Guillaume Chiche annonce dans un entretien accordé au Journal du dimanche, qu’il va déposer un projet de loi élargissant la PMA aux couples lesbiens et aux femmes célibataires. Sans sommations. Et sans pincettes non plus : il avertit d’ores et déjà que tous les opposants seront considérés comme des « obscurantistes ».

Pour la première fois, une députée discrète nommée Agnès Thill prend la parole en réunion de groupe. Elle y explique très posément qu’elle est contre la PMA et affirme que le qualificatif d’obscurantiste est totalement hors de propos. Mais surtout, elle demande, et c’est bien le moins, la tenue d’un débat. La possibilité d’échanger des arguments. De se parler avant de prendre une décision. Peine perdue. Agnès Thill est face à un mur.

Ce combat concerne six rues parisiennes. La France s’en fiche. Dans ma circonscription de Beauvais, personne ne se sent concerné. Il y a des débats beaucoup plus importants pour le pays. Soi-disant on travaille pour l’union, mais on fracture le pays.

Face à cette interdiction totale du débat, elle choisit de s’adresser publiquement à ceux qui ne veulent pas lui parler, et tente de lancer une discussion via Twitter. Tout bascule le 8 novembre, lorsqu’elle évoque l’existence d’un « puissant lobby LGBT à l’assemblée nationale ».

Le mot lobby est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres.

Dans l’après-midi même, l’exécutif sort l’artillerie lourde. Marlène Schiappa déclare sur Twitter : «  Fantasmer sur un lobby gay = premier pas vers l’homophobie ». Benjamin Griveaux ajoute que « ce terme de « lobby LGBT » est absolument inacceptable et n’a pas sa place dans le débat public. » Christophe Castaner, Mounir Mahjoubi iront de leur commentaire médiatique également. Très empathique et profondément soucieuse de ne blesser personne, Agnès Thill commet un tweet dans lequel elle prend soin de dissocier idées et personnes :

Je regrette mes propos qui ont pu heurter certains de mes collègues et d’autres. Je ne juge aucune vie personnelle. Revenons sur le fond. Et que chacun puisse s’exprimer sereinement. Je m’y engage.

Trop tard. Etiquetée homophobe, étiquetée catho, c’est terminé.

Ses excuses ne seront jamais acceptées, il n’y a pas de pardon chez les militants LGBT. Agnès Thill s’est mise en travers des rails du progrès, le lobby a décidé de l’éliminer. Agnès Thill va subir, de la part de ceux qui dénoncent de la haine partout, du harcèlement sur les réseaux sociaux, des irrégularités juridiques, de la diffamation, des menaces de mort, un harcèlement de ses employeurs, des pétitions, d’innombrables mesquineries de couloir et des vexations permanentes.

Guillaume Chiche, Aurélien Tâché, Jennifer de Temmerman, Damien Adam, Thomas Mesnier, Olivier Faure, Marie-Pierre Rixain, Olivier Véran, Laetitia Avia, Anne-Christine Lang, Matthieu Orphelin, Ambroise Méjean, Eric Bothorel, Elise Fajgeles, Raphaël Gérard et Laurence Vanceunebrock sont les députés les plus virulents du lobby LGBT à l’Assemblée nationale.

Le harcèlement qu’ils pratiquent sur Agnès Thill ne se cantonne pas au virtuel. Lorsque certains d’entre eux la croisent dans les couloirs de l’Assemblée, ils miment de se faire vomir en s’enfonçant un doigt dans la bouche, l’ignorent ostensiblement, et quittent l’ascenseur si elle est dedans. Selon Agnès Thill,

La République en marche, en termes d’intolérance, c’est le PS de 1991 en pire !

Le mot homophobe fait partie de ceux qui sont irrémédiablement associés au nom d’Agnès Thill sur internet.

Une analyse de son image avec le logiciel Talkwaker, via ces milliers de tweets accordant son nom avec cet adjectif, prouve qu’il y a eu une campagne massive pour associer les deux termes. Or, l’adjectif homophobe a une signification et une portée juridique et Agnès Thill n’a jamais été condamnée pour homophobie.

Chaque tweet ou prise de parole qualifiant Agnès Thill d’homophobe est donc juridiquement une diffamation selon l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881. Les pétitions et tribunes sont également susceptibles d’être attaquées devant un tribunal correctionnel, comme cette lettre ouverte adressée à Stanislas Guérini (délégué général de LREM) et Gilles Le Gendre (Président du groupe LREM à l’Assemblée) datant du 26 avril 2019, lancée par le président d’Urgence Homophobie Guillaume Mélanie et relayée par Têtu le 22 février 2019. Ce metteur en scène de théâtre n’a pas hésité à mobiliser son réseau d’artistes pour signer cette lettre – Muriel Robin, Marianne James, Philippe Besson, Elisa Tovati, Véronique Genest- expliquant qu’une non-exclusion de la députée « serait une victoire de la lesbophobie et de l’homophobie ».

Il existe une coordination manifeste étroite entre les politiques, le milieu associatif et la justice dès qu’il s’agit de tuer quelqu’un socialement pour blasphème de la doxa LGBT. Par exemple, lorsqu’Agnès Thill sort de la première commission des conflits de LREM en février, elle envoie un courrier identique à quatre destinataires: l’Elysée, Matignon, Gilles le Gendre et Stanislas Guerini. La lettre fait une poignée de lignes. Lapidaires selon Agnès Thill : « Le premier député qui s’en prend à moi, ma vie privée ou ma religion, c’est la plainte immédiatement ». Le compte Twitter @ParisPasRose qui donne le tempo du harcèlement sur le web, se tait quarante-huit heures d’affilée. Il n’avait pas laissé passer un jour sans attaquer nommément Agnès Thill depuis qu’elle a prononcé le mot interdit. Désormais, la cadence est passée à plusieurs tweets par semaine, le compte d’Agnès Thill n’est plus utilisé, au bénéfice de surnoms comme « notre sainte Bernadette nationale » dont on doute de la bienveillance. Pour le reste, il suffit de taper « Agnès Thill » dans la barre de recherche Twitter pour élargir votre vocabulaire d’insultes.

La commission des conflits de LREM doit statutairement délibérer à la majorité de six et le vote de chacun est secret.

Or là, il n’y avait que trois personnes … La seule fois où la commission a statué à quatre, l’un des participants était joint par téléphone, ce qui supprime tout caractère secret, encore une irrégularité de procédure. D’autre part, le dossier d’instruction auquel nous avons eu accès en intégralité est absolument vide et principalement constitué d’une dizaine de captures d’écran de tweets, ainsi que d’une interview dans L’Incorrect, dont le propos ne saurait en aucun cas être qualifié d’homophobe. LREM agit dans l’illégalité manifeste et cette exclusion pourrait être contestée devant un tribunal mais Agnès Thill s’est résignée faute d’argent, les procédures étant chères.

Agnès Thill a été exécutée politiquement : expulsée illégalement de son groupe par LREM, elle n’a pour ainsi dire plus le droit à la parole à L’Assemblée. Expulsée également du parti qui l’a faite élire, sans argent ni structure, avec des dizaines de comptes twitter et facebook à l’affût pour la harceler et salir sa réputation afin de lui faire payer son opposition à la PMA, elle n’aura aucune chance à la prochaine élection législative. LREM lui a même envoyé un SMS pour la pousser à démissionner de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux, commission mixte de deux députés et deux sénateurs travaillant en préfecture dans des projets d’aménagement local. Son parti a voulu la rayer de la carte.

Agnès Thill a été exécutée socialement : des centaines de messages Twitter, téléphoniques et sur Facebook, l’ont prévenue que si elle cherche à retrouver une classe pour enseigner, tout sera fait pour qu’aucun établissement ne l’accueille. Bien sûr, ce sont des comptes anonymes qui profèrent ces menaces sur Twitter et Facebook. Devant un harcèlement de cette ampleur, très peu de directeurs d’établissement seront assez courageux pour l’embaucher. À la rentrée 2019, le Conseil supérieur des programmes où elle avait été nommée pour représenter la commission des Affaires culturelles et de l’Education est submergé de messages décrivant Agnès Thill comme « haineuse » et « homophobe ». Celle-ci appelle le président du CSP pour s’expliquer sur son cas; elle apprend que toute l’équipe du CSP est déjà sous pression pour la pousser à démissionner, via le Café pédagogique, un réseau d’information autour de l’enseignement, manifestement noyauté par les LGBT. Jean-Michel Blanquer sera interpellé mais ne daignera jamais dire le moindre mot. Gilles Le Gendre, devant l’avalanche, envoie à Agnès Thill, le 12 septembre 2019 un courrier que nous avons consulté dans lequel il lui demande de démissionner du CSP. Dans cette lettre, il reconnaît explicitement que ses compétences ne sont pas remises en question bien au contraire. Comble de l’abjection, le syndicat d’enseignants où elle était historiquement adhérente, le SE-UNSA, a lui-même fait pression sur le CSP pour qu’elle soit démise de ses fonctions (par la voix de Cyrille Chaleix, secrétaire général, le 11 juillet 2019), inversant son rôle qui est de défendre ses adhérents, pas de les accabler.

Des humiliations et des représailles qui installent méthodiquement un climat de terreur à l’Assemblée. Le lobby pratique le terrorisme intellectuel, celui qui dissuade les opposants de s’exprimer, et crée une impression de consensus de façade. Mais derrière ce vernis, les consciences sont asphyxiées. Agnès Thill reçoit quotidiennement des témoignages de députés qui admirent son courage mais n’osent pas brûler leurs vaisseaux. Il y a toujours plus de chiens dodus que de loups faméliques.

Louis Lecomte pour L‘Incorrect.

Une véritable honte pour la République en marche ! Je pense à ses millions d’électeurs qui se sont laissés abuser par Emmanuel Macron et sa fausse ouverture du « En même temps ! »

Oui, la Macronie, par son sectarisme, fait pire que la gauche en matière d’intolérance !

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