Les médias décident de qui est ange et qui est diable

Publié par le 23 Mar, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Les médias décident de qui est ange et qui est diable

Notre époque se caractérise par le manichéisme !

Et ce sont les médias, principalement, qui pratiquent ce principe qui tranche sans jamais faire la part des choses.

Sur la plupart des sujets, il se crée immédiatement une doxa, une pensée dominante. Si dans un sujet donné, il y a deux adversaires, les médias choisiront celui le plus proche du progressisme qu’ils soutiendront alors contre vents et marées en diabolisant son adversaire.

Les exemples pullulent ! Ainsi, pour les médias français :

  • L’extrême droite est le diable, mais l’extrême gauche est pardonnée de tous ses excès,
  • Aux présidentielles américaines, le candidat démocrate est préféré au républicain,
  • C’est ainsi que Donald Trump est le diable et Joe Biden le saint !
  • Poutine, c’est Lucifer tandis que Zelensky est l’ange Gabriel,
  • Zemmour et Marine Le Pen sont des démons, Macron le Saint-Esprit !

Mais retraversons l’Atlantique, pour nous intéresser aux Biden, père et fils …

Joe Biden est entièrement protégé par la presse française et l’affaire de l’ordinateur de son fils Hunter n’est que très peu reprise en France. Aucun média n’a dénoncé le fait que le FBI ait caché cette affaire pendant toutes les dernières élections américaines pour assurer l’élection de Joe Biden.

La Sélection du Jour nous informe sur les aspects financiers et les supposés pots de vin touchés par la famille Biden en provenance de Chine, quand Joe Biden était vice-président d’Obama :

Dans la famille Biden, après le fils et le frère,
on demande la bru !

Le Président Biden s’enferme dans le déni face aux révélations qui s’enchaînent sur les agissements de son fils Hunter – et aux juteux bénéfices pour son clan. Le contenu de l’ordinateur portable abandonné par Hunter Biden chez un réparateur aurait pu (dû ?) renverser le résultat de l’élection fin 2020 (voir LSDJ 1539). On se rappelle que ce scandale, révélé par le New York Post, avait été promptement étouffé par les grands médias soutenant les démocrates, et censuré par les réseaux sociaux. Pire, le FBI avait soutenu la thèse – réfutée après 2 ans d’enquête – d’une manipulation russe dans le but de discréditer le candidat Joe Biden. Malgré les témoignages de Tony Bobulinski, un ancien collaborateur d’Hunter Biden qui a dénoncé les juteux paiements venus de Chine et d’Ukraine pour des missions particulièrement opaques de son ancien associé, rien ne semblait convaincre les grands médias et le FBI d’enquêter sérieusement. Les soupçons étaient pourtant lourds et ne portaient pas que sur le fils Biden, mais sur son père aussi, puisque les courriels trouvés dans l’ordinateur faisaient allusion à des commissions versées au « big guy ». On ne parle pas « seulement » de corruption mais d’influence possible par des puissances étrangères…

Or, la victoire des Républicains à la Chambre des Représentants, lors des élections du « mid-term » en novembre dernier, a fait bouger les choses. Une enquête, menée par le « oversight committee » de la Chambre (« comité de surveillance et de responsabilité »), a suivi une méthode déjà éprouvée dans le cadre du scandale du Watergate : suivre l’argent. Une simple sommation à la Bank Of America a permis de dévoiler les détails d’un versement de 3 millions de dollars venant d’une entreprise chinoise par l’intermédiaire d’une société (la « Robinson Walker LLC. » du nom de son gérant, collaborateur d’Hunter Biden) – dont un tiers a été partagé entre plusieurs membres de la famille Biden. Hunter Biden et son oncle Jim – frère du Président – ont reçu la part du lion. Mais Hallie Biden, la veuve du fils aîné Beau qui s’est ensuite consolée dans les bras d’Hunter, a reçu 35 000 dollars – comme l’atteste le relevé de la banque. Si Hunter se défend en arguant d’une commission légitime perçue pour un travail de consultant, aucune information ne permet d’expliquer pourquoi sa belle-sœur a – elle aussi – été payée… Notons qu’un autre tiers a été versé à James Gilliar, associé d’Hunter et ancien membre des forces spéciales britanniques (et réputé comme ayant toujours des liens avec les services de renseignement de son pays). La « Robinson Walker LLC. » a gardé le dernier tiers.

La pression s’accentue sur Joe Biden car le comité de surveillance de la Chambre le vise clairement. Quels sont les risques pour la sécurité nationale si des millions ont été payés par une société chinoise à des membres de la famille du Président ? D’autant plus, rappelle Michael Goodwin pour le New York Post (voir son article en lien), que les enquêteurs estiment que ces 3 millions de dollars ne sont qu’une partie d’un pot estimé à 11 millions… Ces virements ont été échelonnés sur une période d’à peu près 3 mois après que la « Robinson Walker LLC. » eut perçu 3 millions de dollars de la State Energy HK Limited, société chinoise de distribution d’électricité. Ces mouvements sont intervenus entre mars et mai 2017, quelques mois après le départ de Joe Biden de la Maison Blanche où il avait été le Vice-Président de Barack Obama. Selon la Maison Blanche et les avocats d’Hunter Biden, il n’y aucun problème puisqu’il s’agissait d’une commission versée pour un travail effectué par Hunter et ses associés pour leur client chinois. Dans le cadre d’une « joint-venture », Hunter a reçu sa part et a décidé généreusement d’en faire profiter des membres de sa famille… La Maison Blanche reconnait donc l’évidence : ces paiements ont bien eu lieu. Et ils rémunéraient un travail de conseil (non défini précisément) effectué en 2015-2016, alors que Joe Biden était le Vice-Président des États-Unis… C’est là que l’affaire se pimente quelque peu : les relevés de la Bank of America font apparaitre 4 autres virements de mars à mai 2017 pour un total de 70 000 dollars. Le bénéficiaire : un « Biden » inconnu… Serait-ce le « big guy » des courriels d’Hunter qui s’attendait à recevoir « 10% » des montants perçus en échange de l’utilisation de son nom pour attirer les partenaires chinois et ukrainiens ?

Une autre affaire secoue les États-Unis depuis la semaine dernière. Donald Trump a publiquement annoncé qu’il s’attendait à être arrêté dans les jours qui viennent. On le soupçonne d’avoir utilisé des fonds d’une de ses sociétés pour acheter le silence d’une ancienne actrice porno avec qui il aurait eu une liaison avant de poursuivre ses ambitions présidentielles. Curieuse coïncidence… La Maison Blanche a sans doute besoin d’allumer un contre-feu. Il reste que ces histoires donnent une piètre image du « leadership » de la première puissance mondiale…

Ludovic Lavaucelle pour La Sélection du Jour.

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Une réponse à “Les médias décident de qui est ange et qui est diable”

  1. Les médias décident de qui est ange et qui est diable

    C’est comme pour tout, un simple debile pseudo journaliste decrete ceci ou cela et ca sera repris ( comme par hasard ) par tous les autres vendus.

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