On dit la France toujours en retard d’une guerre !
Nous en avons en ce moment une nouvelle illustration avec le vote définitif du liberticide pass vaccinal qui arrive alors que la pression baisse dans les hôpitaux, et que partout en Europe, les contraintes sanitaires se lèvent.
Le pouvoir macronien doit encore patienter quelques jours puisque des élus du Parti socialiste et des insoumis ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel qui validera, n’en doutons pas, la loi comme il le fait depuis le début de la pandémie.
Notons qu’à part quelques rebelles, les Républicains, députés et sénateurs confondus, ont voté cette loi que de plus en plus de médecins (Gérald Kerziek, Martin Blachier et Eric Caumes) dénoncent comme inutiles et liberticides face à la nouvelle situation sanitaire.
Voici un article signé Nicolas Bonnal et paru dans le Saker francophone. Il montre que la France était malheureusement prédestinée à subir cette calamiteuse gestion de la crise sanitaire :
Le France est depuis toujours un pays conditionné. On le voit bien en relisant sans les œillères scolaires Molière ou La Bruyère. Le bourgeois, le dévot, le malade imaginaire, la femme savante, le sot savant, l’escroc médecin, le pédant-expert, l’hypocrite, la précieuse, sont des mines pour qui sait voir ; et la crise du Covid marquée par la dictature et la tartuferie sanitaire, revêt un caractère très français. Taine ou Tocqueville avaient tout dit. Centralisation, pouvoir royal, révolution, empire, radical-socialisme ont pavé la voie de la soumission jacobine de la masse (voyez mes textes sur le sujet) et l’esprit libre souvent ne comprend pas sa solitude.
La presse et la télé sont vilipendées aujourd’hui pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi.
La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards…de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé.
Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français.
C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste :
La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de « l’information ». Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre « chirurgicale » et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la « société de l’information », avec ses hiérarchies « en réseau », ses blogs et ses nouveaux seigneurs.
La presse fut chargée d’encenser Davos :
Le capitalisme a ses charités, ses philanthropes dont la mission est d’enjoliver un système peu amène envers ceux qu’il ne comble pas de ses bienfaits. La presse trône au premier plan de ces campagnes de blanchiment. Ainsi, Davos, autrefois conclave des « global leaders » soucieux de « créer de la valeur » pour leurs actionnaires, serait presque devenu un lieu de virée pour patrons copains et citoyens.
Halimi tacle au passage l’effarant Joffrin :
N’accablons pas Laurent Joffrin. Lui qui, pendant les années Reagan, célébra les États-Unis et le libéralisme (l’émission « Vive la crise ! » fut en partie son œuvre) n’a fait que traduire à sa modeste échelle ce que, sous la double pression de la concentration capitaliste et d’une concurrence commerciale favorisant le conformisme et la bêtise, le journalisme est devenu presque partout : creux et révérencieux.
La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre, disait Yves Lacoste. La presse encore plus, surtout dans une puissance belligène et coloniale :
Pendant les guerres, la presse se soucie moins de consensus, de pédagogie, de complexité, et davantage de réchauffer l’ardeur des combattants. Presque tout a été dit sur l’effondrement de l’esprit critique lors de la guerre du Golfe où, mis à part L’Humanité et La Croix (par intermittence), chacun des directeurs de quotidien se plaça au service de nos soldats. Quasiment unanimes, les hebdos, radios et télévisions firent chorus, se transformant en classe de recyclage pour officier au rancart vaincu en Algérie trente ans plus tôt et soucieux de prendre, dans les médias, sa revanche sur les Arabes.
Halimi souligne cette haine pathologique du peuple. On la sentit venir en 1992 au moment de Maastricht. Juste là confinée au nationaliste pauvre (raciste, fasciste, nazi, antisémite, etc.), cette haine se communiqua à tout le peuple de gauche, du centre ou d’ailleurs :
En 1992, la campagne du référendum sur le traité de Maastricht répéta les « dérives » observées pendant la guerre du Golfe. Là encore, beaucoup de choses se conjuguèrent : la volonté d’encourager l’élite éclairée qui construit l’avenir (« l’Europe») alors que le peuple ne sait qu’exhaler ses nostalgies, sa « xénophobie » et ses « peurs » ; la préférence instinctive pour les options du centre, surtout lorsqu’elles s’opposent aux extrêmes « populiste » et « nationaliste » ; enfin la place accordée aux avis des experts et des intellectuels, eux aussi particulièrement sensibles aux ressorts précédents. Intelligence contre irrationalité, ouverture contre repli, avenir contre passé, ordre contre meute : tous ces fragments d’un discours méprisant de caste et de classe resurgirent au moment du référendum de mai 2005 sur le traité constitutionnel européen.
Et comme on continue de chercher la petite bête immonde ici et ailleurs, Halimi rappelle :
Il a fallu attendre la fin du second septennat de François Mitterrand pour découvrir que l’ancien président de la République avait, sciemment et longtemps après la guerre, continué à fréquenter un haut dignitaire de Vichy impliqué dans les basses œuvres de ce régime, qu’il avait envoyé à la guillotine des militants de l’indépendance algérienne…Tant d’enquêteurs et tant de journaux se prétendant concurrents pour arriver à ce résultat-là !
Et puisque je citais Molière, je rappellerai sa prodigieuse pièce méconnue : « tu l’as voulu, Georges Dandin, tu l’as voulu ! ». Car le Français de souche adore remettre ça. Il élira sauf accident (mais lequel ?) l’énarque Pécresse après l’énarque Macron et l’énarque Hollande (voyez aussi les énarques Philippot ou Asselineau…), le tout sans se poser de questions. L’important c’est de s’en foutre. Ça il sait faire.
Nicolas Bonnal pour le Saker Francophone.
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4 Réponses à “Les nouveaux chiens de garde et la tyrannie sanitaire”
C’est pour cela que je préfère les chats.
ttps://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-scandaleuse-mascarade-du-debat-parlementaire
a lire excellent article
La presse ou la goche progressiste, la serpiliere du politique et de l’ideologie a demontré sans aucune faiblesse, combien elle est le vecteur du mensonge d’etat et de l’ideologie.
La serpiliere ou media, invente, ment, impose l’ideologie,
sa dictature,
qui sort du contexte moultes phrases pour les interpreter selon le politicien, selon les opportunités…
Goche progressistes ou presse c’est le pleonasme permanent.
A part de tres rare journalistes, le reste ne vaut plus rien.
Eh bien moi, nombre de mes amis résistants, nombre -plus que la majorité- de jeunes (35-45 ans) que je connais et qui parlent de leurs amis qui feront la même chose, quasi tous de droite ont décrété qu’ils voteraient Mélenchon dès le premier tour des présidentielles.
Pas un seul LR qui votera pour pecresse, c’est une évidence, dans tout mon environnement.
Zemmour ne fait pas le poids, il a loupé le coche avec son « moi je suis vacciné, j’ai un pass et cela ne me gêne pas »
Tout mon entourage estime que, comme le chantait si bien Dalida, ce ne sont que « paroles, paroles, paroles »…
Lepen n’en parlons pas, elle s’est guère améliorée en 5 ans!
Alors franchement, on m( »aurait dit il y a quelques années que je voterais Méluche un jour, je n’y aurais pas cru!
Mais voilà, je fais partie des insoumis…
Qui ne croit pas au Conseil Constitutionnel qui ne veut pas admettre qu’imposer, fusse de façon implicite un produit en phase expérimentale jusqu’en 2023 (voire 2024) est anticonstitutionnel (notamment principe de précaution) et bafoue nombre de nos lois, nombre de codes professionnels, nombre de traités internationaux.
J’avoue ne pas comprendre comment ils peuvent ainsi bafouer la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, favoriser la discrimination, la tyrannie, le totalitarisme, les droits de l’homme, sans avoir honte lorsqu’ils se regardent dans un miroir!
On devrait leur offrir un immense miroir qui serait installé devant eux, et leur dire : « avant de voter, regardez vous! Qui voyez vous dans ce miroir? En êtes vous fiers? »
Maintenant, comme ils ne doivent pas savoir ce qu’est la morale, l’éthique, la fierté d’être franc, honnête, cela ne leur ferait sans doute rien!