L’intolérance est dans l’ADN de la gauche

Publié par le 26 Fév, 2022 dans Blog | 4 commentaires

L’intolérance est dans l’ADN de la gauche

A droite, fièrement !

Ce titre n’est pas anecdotique ! Car, moi, blogueur et vous contributeurs, nous pouvons être fiers d’être de droite !

C’est quelque part un sacerdoce de se classer dans cette caste dénigrée, vilipendée, caricaturée et assimilée par la gauche au camp du mal !

Mais la fierté de s’affirmer de droite va plus loin. Elle nait dans ce sentiment que le vrai camp du bien, c’est nous, la droite et que nous respectons plus les fameuses Valeurs de la république que la gauche !

Car enfin, le choix de l’assimilation, le sens de la tolérance, le respect du pluralisme, la reconnaissance des libertés d’opinions et d’expression sont aujourd’hui des notions républicaines oubliées par la gauche et que l’on trouve bien présentes à droite !

Pour illustrer cette escroquerie intellectuelle de la gauche, je veux relayer ici des extraits d’un dossier du dernier numéro du Figaro Magazine, intitulé :

Les nouveaux intolérants

Voici d’abord quelques témoignages des victimes de l’intolérance de la gauche :

Partie 1 : les victimes de l’intolérance de la gauche

Ils rêvent d’édicter des lois morales et d’étendre leur pouvoir. Arbitres des élégances, thuriféraires de leur propre idéologie, ils excommunient sans états d’âme et partout ou ils le peuvent ceux qui ne pensent pas comme eux. Intellectuels, éditorialistes, twittomaniaques, ils sont bien déterminés à ce que le public se rallie aux choix qu’ils veulent imposer. Ceux qu’ils ostracisent à longueur d’interventions médiatiques racontent.

On ne débat plus, on dynamite, on disperse, on ventile. En un mot : on élimine. L’insulte a remplacé l’argument, le procès, la controverse. La liste des « ostracisés » s’allonge de jour en jour : Alain Finkielkraut, Marcel Gauchet, Elisabeth Badinter, Sylviane Agacinski, Michel Onfray, Régis Debray …

Les victimes privilégiées de la version française de la cancel culture (culture de l’annulation) ont un point commun : elles ont été ou se revendiquent toujours de gauche.

L’essayiste Céline Pina en est l’archétype.

En septembre 2015, elle siège encore à la Région Ile-de-France, dans la majorité socialiste, quand elle dénonce dans Le Figaro le Salon de la femme musulmane de Pontoise, opération de séduction organisée par des islamistes avec la complicité d’élus du Val-d’Oise, de gauche comme de droite. Mal lui en prend : « À partir de là, raconte-t-elle, ma vie est devenue un enfer. Des gens que je connaissais bien m’appelaient en m’accusant de trahir le parti, de le mettre en danger. Ils m’expliquaient que je servais les intérêts de l’extrême droite en salissant la politique en général et les « forces de progrès » en particulier. » Le PS se fend d’un communiqué accusateur. Quelques mois plus tard, elle rend sa carte mais n’abandonne pas le combat et publie Silence coupable (aux éditions Kero) où elle dénonce le clientélisme des élus de tous bords, mais aussi la complaisance des syndicats vis-à-vis de l’islamisme et son entrisme dans le monde associatif. Le « cas » Pina est réglé : « A partir de là, on a voulu m’interdire de me revendiquer de gauche. » Elle devient persona non grata « au Monde, à Libération, sur France Inter ». « Je n’ai jamais été invitée dans les médias de gauche, sauf une fois sur France Culture, mais pour un débat, pas pour la sortie d’un de mes livres. Et c’était avant que l’on décide que j’étais vraiment un personnage infréquentable ! soupire-t-elle.

Le cas Élisabeth Lévy

C’est par refus de considérer la gauche comme « le camp du Bien » qu’Élisabeth Lévy l’a définitivement quittée, après un bref rapprochement avec Jean-Pierre Chevènement – une gauche tellement particulière qu’il était traité d’homme de droite », rappelle-t-elle. La fondatrice et directrice de la rédaction du mensuel Causeur, chroniqueuse sur CNews et à Sud Radio, ne s’est jamais « plainte d’être bâillonnée»: « Je ne le suis pas et je me fous éperdument d’être invitée sur France Inter ! dit-elle tout net. Ce qui me dérange, c’est que je paie pour France Inter ! En tant que contribuable, je voudrais une radio où il y aurait un choc des idées à égalité.

Monopole du vrai et du juste

Plus gênant est l’ostracisme dont son magazine est victime. « Il est beaucoup plus difficile de créer un média de droite ou, disons, pas de gauche, qu’un média de gauche, explique la fondatrice de Causeur. Les banques, mais aussi le monde de la publicité, les autres médias, tous ceux que le sociologue américain Robert Reich appelait « les manipulateurs de symboles » ont peur pour leur image, même quand ils n’en pensent pas moins ». « Causeur n’a jamais les campagnes des gros annonceurs, les mêmes qui mettent volontiers leur pub dans Regards (une revue confidentielle de gauche à la pointe du « wokisme », NDLR) », constate Elisabeth Lévy. Elle sait aussi qu’en cas de coup dur, le pouvoir politique n’usera pas de son influence pour « inciter » un riche donateur à voler au secours de son mensuel, mais son exigence de liberté éditoriale s’en accommode fort bien. « On a sauvé L’Humanité, on a sauvé Libération, mais je ne compte sur aucun gouvernement pour sauver Causeur et c’est très bien comme ça. On va se sauver tout seuls ! »

Élisabeth Badinter a beaucoup payé pour sa liberté de penser

Elisabeth Badinter partage cette indifférence au traitement qui lui est infligé depuis qu’elle a affirmé qu’il ne fallait pas « avoir peur d’être traitée d’islamophobe » C’était en 2016, un an jour pour jour après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. « Une partie de la presse de gauche ne m’aime pas du tout et cela m’est égal, affirme la philosophe. Je représente pour elle le monde ancien, celui qui pourrait l’empêcher d’installer sa révolution culturelle. » Elle regrette que « ceux qui pensent autrement et rejettent la culture woke, par exemple, aient désormais peur de s’exprimer. Je considère leur silence comme une lâcheté. Si on n’adhère pas à ces valeurs à la mode américaine, alors il faut le dire. »

Toutes ces formes de mise à l’index sont dénoncées avec force par Mathieu Bock-Côté. 

« La gauche idéologique a des réflexes sectaires qui me semblent insurmontables, explique-t-il. Comme elle prétend avoir le monopole du vrai et du juste, celui qui s’écarte des clous devient un mercenaire, une personne qui flatte les basses passions ou qui bascule dans l’irrationnel. Car comment ne pas être de gauche ? De son point de vue, on ne passe pas à droite mais on dérive à droite. » Il est de bon ton de rappeler aux « traîtres » la portée de leurs actes en les culpabilisant par tous moyens. « La malheureuse Elisabeth Roudinesco en représente un exemple, poursuit le collaborateur du Figaro, de CNews et d’Europe 1 à propos de la psychanalyste. Quand elle a voulu enfin dénoncer le « wokisme », elle s’est rendu compte qu’elle se trouvait sur la même ligne que de nombreuses personnalités classées à droite. Du coup, elle a renoncé à sa propre dénonciation afin de demeurer à l’intérieur de ce qu’elle appelle « le parti de l’intelligence ».»

L’odieux sort réservé à Sylviane Agacinski

Lorsque la philosophe Sylviane Agacinski, philosophe classée à gauche, s’est exprimée contre la PMA pour toutes les femmes et la GPA, elle a immédiatement été traitée d’homophobe. Ce qui lui a valu une excommunication feutrée des médias dits progressistes ainsi que l’annulation de sa conférence à l’université Bordeaux-Montaigne en octobre 2019. « Nous sommes en train de changer de modèle, de copier la Californie, de faire de la procréation une industrie s’alarmait-elle à l’été 2020 alors qu’une poignée de députés votaient la révision des lois de bioéthique tambour battant. C’est une corruption de la filiation, une cuisine procréatrice qui menace le droit des personnes, transformées par la GPA en objets. » Sa colère était à la hauteur de sa déception Depuis plus de vingt ans, je vois le matraquage énorme de toute une partie de la presse. Il y a un terrorisme aujourd’hui, les gens ont peur. Les députés sont tétanisés » analysait la philosophe, impuissante à changer le cours des
choses, faute de tribune.

Michel Onfray aussi a été ciblé

« Le comble, souligne Michel Onfray, c’est que ceux qui s’en sont pris à Sylviane Agacinski à Bordeaux ou à François Hollande à l’université de Lille (en 2019 également, NDLR) l’ont fait au nom de la liberté d’expression : ce sont des fascistes, donc on ne laisse pas parler les fascistes ! » Cette étiquette de « fasciste », le plus lu des philosophes français la porte depuis qu’il a publié Le Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne, en 2010 (Grasset). « Le livre n’était pas encore en librairie que les psychanalystes parisiens les plus puissants dans les médias lançaient une campagne contre moi, en expliquant que l’homme de gauche que j’étais était passé du côté de l’extrême droite puisque je critiquais Freud, et que, bien sûr j’étais antisémite ! » se souvient-il. Ses joutes éditoriales avec Bernard-Henri Lévy sur le cas Roman Polanski ont parachevé sa disgrâce : « Tout le dispositif habituel s’est mis en branle, raconte-t-il. Le Monde, Libération, France Inter n’ont plus parlé de moi, sauf pour m’attaquer. Je n’étais ni agrégé, ni normalien, ni professeur digne de ce nom, j’étais antisémite et, en prime, pédophile refoulé, puisque je reprochais à BHL sa défense de Polanski. » Bref, il n’est question que de Michel Onfray dans la presse de gauche, mais elle le prive de parole. Ses livres ont beau être parfois des phénomènes d’édition, ils ne sont pas recensés. En 2018, France Culture cesse de diffuser l’été les podcasts des cours qu’il dispensait gratuitement à l’université populaire de Caen. « Et comme j’ai toujours eu plutôt des bons papiers dans Le Figaro Magazine, Valeurs actuelles et Le Point, preuve est faite que je suis bien d’extrême droite ! » ironise le philosophe.

Pierre de Boishue, Guyonne de Montjou, Nicolas Ungemuth et Judith Waintraub pour Le Figaro Magazine.

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4 Réponses à “L’intolérance est dans l’ADN de la gauche”

  1. Bien balayé et bien résumé, si on y rajoute une couche de wokisme, on sait d’où vient le mal français (et américain)!!

  2. Avec la goche ideologique :
    On ne débat plus, on dynamite, on disperse, on ventile. En un mot : on élimine. L’insulte a remplacé l’argument, le procès, la controverse.
    On peut ajouter le mensonge, l’invention, l’interpretation, les elements sorti du contexte… et bien plus encore avec le deux poids deux mesures.

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