Lutte contre le terrorisme, une gauche indécrottable !

Publié par le 1 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Lutte contre le terrorisme, une gauche indécrottable !

Indécrottable! Oui décidément, la gauche est indécrottable!

– On anéantit la rédaction d’un journal satyrique,
– On assassine des Juifs dans un supermarché Kacher,
– On attaque nos militaires dans nos rues,
– On égorge nos policiers à leur domicile,
– on écrase nos enfants sous les roues d’un camion,
– On massacre nos jeunes en plein concert,
– On poignarde une jeune femme innocente dans sa voiture,
– etc … etc …

Et la gauche, la bien-pensance et les bobos restent droits dans leurs bottes bien lustrées avec leur cirage idéologique :

« nous sommes une démocratie et un état de droit et nous devons nous y tenir ! »

Et ils assènent un argument qu’ils jugent imparable : « Si nous violons nos principes démocratiques, ce sont les terroristes qui auront gagné ! »

Nous devons donc nous laisser massacrer par Daesch. Nous serons morts mais l’honneur sera sauf !

C’est beau la démocratie ! Foutaises !

A la guerre, comme à la guerre ! Et nous sommes en guerre ! Alors la liberté individuelle doit passer au second plan, derrière la défense des Français contre le terrorisme.

A mon sens, la seule chose à vérifier, c’est que toutes les mesures prises ne peuvent être détournées à des fins politiciennes pour s’en prendre à des adversaires politiques.

Voici, l’édito de Guillaume Roquette, paru ce week-end, dans le Figaro Magazine. Il s’en prend à toutes les bonnes âmes opposées au projet de loi accompagnant la sortie de l’état d’urgence.

La ligue des béats

C’est un affrontement sourd …

Guillaume Roquette

…  une opposition souterraine à la volonté des pouvoirs publics de lutter contre le terrorisme. Ceux qui s’y emploient n’ont recours ni aux insultes de Jean-Luc Mélenchon ni aux manifestations de rue de la CGT, mais ils n’en sont pas moins efficaces. ils savent que les Français, dans leur écrasante majorité, veulent être mieux protégés, mais ils n’en ont cure. Les 239 morts du terrorisme depuis 2015, les milliers de fichés S lâchés dans la nature pèsent peu à côté de leurs grands principes.

Eux ? Ce sont les magistrats … 

… pourtant chargés de faire respecter la loi, qui combattent ouvertement le projet gouvernemental d’inscrire dans le droit commun les principales mesures prises pendant l’état d’urgence. L’Union syndicale des magistrats (70 % des voix aux dernières élections professionnelles) vient de publier une note de 11 pages pour lister ses griefs contre le texte défendu par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Tandis que, du côté du Syndicat de la magistrature, on en appelle carrément au refus de la loi.

Eux ? C’est aussi le « défenseur des droits  » …

… Nommé à ce poste en 2014 par le bon vouloir de François Hollande, l’ancien ministre chiraquien Jacques Toubon tire au canon, affirmant que « le projet de loi antiterroriste constitue une menace sur nos droits car il remplace le fait par le soupçon » . Traduisons : c’est mal de soupçonner des gens d’être des terroristes islamistes, car c’est discriminatoire. Tant de naïveté ferait sourire si le dit « défenseur des droits » n’était pas une autorité officielle dotée de réels pouvoirs. Et qui compte bien sur le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme pour le rejoindre dans son offensive.

Eux, c’est encore l’avocat Henri Leclerc …

… grand manitou de la Ligue des droits de l’homme, qui ose parler de « loi des suspects » – allusion transparente aux mesures liberticides votées sous la Terreur en 1793 – pour qualifier le texte gouvernemental.

Tous ces gens affirment la main sur le coeur …

… défendre nos libertés fondamentales, comme si la France était devenue une dictature depuis la mise en place de l’état d’urgence, en novembre 2015. En réalité, ils ne supportent pas que le peuple, indifférent à leur endoctrinement, réclame avant tout qu’on garantisse sa sécurité. Mais, à l’abri de leur statut, ni les magistrats syndiqués, ni le Conseil constitutionnel, ni la Cour européenne des droits de l’homme n’ont de compte à rendre aux électeurs. Ils n’en sont d’ailleurs nullement gênés.

Les grands principes, c’est bon pour les autres.

Guillaume Roquette pour le Figaro Magazine.

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